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Elle baisse la tête lorsque je prononce ma dernière phrase mais je peux voir quelques larmes couler le long de ses joues .

— Merci , dit - elle d' une petite voix .

— Quel est ton nom ? , je lui demande .

— Rosie .... Rosie DIOULAY

— D' accord , je dois aller au travail ce matin . Je ne reviendrai que le soir mais je ferai en sorte de vite revenir afin qu' on puisse aller chez tes parents .

— Je ...je suis orpheline . Je n' ai personne et je n' ai nul part où aller , me répond t - elle .

Je n' avais pas imaginé cette possibilité en l' amenant ici . Je ne savais que dire ni que faire à l' instant . Je sors donc la première chose qui me passe par la tête .

— On en repalera à mon retour . Il y a tous dans la maison . La cuisine est en bas . Il y a une salle de bain et des vêtements de femme dans l' amoire . Je vais y aller maintenant .

Je sors de la pièce et je rejoins la cour où je m' engouffre dans ma voiture . Je roule jusqu' à mon lieu de travail . Je gare ma voiture dans le parking du commissariat . Je descends et me dirige à l' intérieur du grand bâtiment de plusieurs étages . Tous mes subordonnés se précipitent pour me saluer . Je leur réponds d' un geste de la tête et je continu mon chemin . Etant donné que je suis un haut gradé , tous me respecte dans ce commissariat et il faut surtout avouer que je ne badine pas avec le travail . Je longue le couloir menant au bureau du commissaire . Une fois devant la porte je toque et attends son approbation avant d' entrer .

Son visage ne me dit rien qui vaille mais connaissant son tempérament et ses sauts d' humeur , je ne flanche pas . Je savais exactement ce qu' il me reprochait . Il allait certainement me passer un savon .

— Inutile de te demander de t' asseoir Eric . Je suis sûr . Je suis sûr que tu sais exactement pourquoi je t' ai convoqué dans ce bureau ce matin .

Je ne dis rien et le fixe droits dans les yeux . Je n' ai pas peur de lui et il le sait très bien .

— Non mais que diable as - tu fais Eric ? Je t' ai toujours demandé de contrôler ta colère . Ton job ne te permet pas de tuer des gens comme bon te semble. Si tu as des pulsions meutrières , va au frond . Va à la guerre tu seras plus utile . Décidément , tu n' en fais qu' à ta tête . Quelle explication tangible puis - je donner aux supérieurs hein ? Tu m'a mit dans une situation inconfortable . Tu te rends compte que ces voyoux ne portait pas d' arme sur eux ?

— Allons commissaire , dit Raoul en faisant irruption dans la pièce .

Raoul était mon ami depuis longtemps et l' est toujours d' ailleurs . Il est de la même trempe que moi et dirige également une branche du commissariat . En effet , le commissariat est divisé en plusieurs branche dirigé par plus plusieurs haut gradés comme Raoul et moi . Tous ces branches sous le commandement du commissaire qui doit rend compte aux supérieurs .

— Ce n' est pas comme si c' était la fin du monde . Je suis très sûr que vous trouverai une solution à vous seul . Vous ne manquez pas d' idée je dois dire . Et puis vous savez que les malfrats avaient des poignards . Je suis plus que certain que vous trouverai , ajouta Raoul en rigolant.

— Vous prenez toujours tous à la légère Raoul , c' est certainement ce qui causera votre perte , répond le commissaire .

— Et vous au premier degré commissaire .

Le commissaire soupire , le regarde longuement avant de lui demander de sortir .

— Toi et ton calme légendaire , me dit Raoul dès que nous sortons du bureau du commissaire .

— Il sait qu' il ne m' intimide pas . Je n' ai pas pour habitude de me prêter au mascarade . Je ne m' en tiens pas au règle à la con de ce commissariat ni aux lois établis par des gens en costume à l' abris du danger dans leur immense palais qui s' enrichissent sur le dos de la population , je réponds une pointe de colère dans la voix .

— C' est tous toi , dit - il en rigolant . Allons parlons d' autres choses. Comment se porte la sulfureuse Nella .

— J' en sais rien , je réponds d' un air désinteressé .

— Comment ça tu n' en sais rien ? Vous ...vous...

— Vous quoi ? Honnêtement , elle commence à me gonfler celle là.

— Ah bon ? Je pensais que vous filez le parfait amour .

— Je ne suis pas amoureuse d' elle Raoul .

— Est - elle du même avis ? , me demande t - il .

— Qui a dit que son avis compte ? On s' en fou de son avis . On s' étaient tous deux mit d' accord . Ce n' est pas parcequ' elle à quelques affaires chez moi et qu' elle y passe quelques jours une fois en passant qu' elle doit se prendre pour ma petite amie ou un truc du genre . C' est une relation sans attache purement charnelle .

— Toi aussi frère , tu pensais vraiment Nella allait se contenter d' une telle relation . Tu es très beau mec , tu es riche comme crésus , tu es charismatique etc ... Franchement qu' elle meuf laisserait filer un si gros poisson ? Réveille toi mec , il est claire que cette femme à flasher sur toi . Si j' étais à sa place je ferai pareil crois moi .

— Gros poisson hein. Humm si tu étais à sa place ? Deviens pas gay Raoul , il ne manquerait plus que ça .

— Et puis quoi encore ? Devenir gay est impossible pour Raoul DOVONOU . Les femmes , le sexe , les femmes et encore les femmes . Voilà ce que j' aime , dit - il le visage sérieux .

Bizarrement , depuis que je connais Raoul , les seuls sujet capable de lui fais ramener tous son sérieux , ce sont les femmes et le sexe . Raoul est une personne plutôt détendue qui prend les choses à la léger . Il rigole de tous et de rien montrant un air presque désinteressé du monde . Mais dès qu' il s' agissait de femme et de sexe , une lueur assez sombre presque flipante se déssinait sur son visage et ses iris maron éjectait quelque chose de monstrueux . Mais j' en faisait fi en me disant que ce ne sont que le fruit de mon imagination . Après tous je connais Raoul et ce n' est pas parcequ' il raffole des femmes qu' il est un psychopathe .

— Et puis .....

Je suis interrompu par la sonnerie de mon téléphone qui me signale un appel entrant . Je sors de ma poche et le prénom qui s' affiche à l' écran me confirme une fois de plus l' expression qui dit : > . En effet , l' appelant n' est personne d' autres que Nella . Je pousse un juron avant de décrocher . Je suis persuader qu' elle m' appelle encore pour une histoire à la con .

— Qu' est ce qu' il y a ? , je demande aussitôt décrocher .

— C' est qui cette mendiante chez toi ? , me demande t - elle à son tour .

— De quoi parle- tu Nella ? , je demande déjà agacer par son attitude .

— Je parle de cette chose que tu as ramener chez toi Eric .

— Comme tu peux le constater je suis au boulot . Je n' ai pas que ça à faire .

Je racroche sans la laisser placer un mot de plus . Voilà j' avais raison . Elle m' appelle pour une histoire stupide . D' ailleurs , que fait elle chez moi aujourd' hui ? On avait pas rendez - vous à ce que je sache .

— Tu ne penses pas avoir été trop dure avec elle ?, me demande Raoul en me sortant de mes pensées .

— Je ne pense pas justement . Cette femme est beaucoup trop confiante ma parole . Elle commence à pousser les ailes . Elle semble oublié qui est le maître du jeu . Il est temps de la lui rappeler .

— Toi alors , rigole t - il . Je te fais confiance mais tâche de ne pas trop la briser .

— Je tâcherai de m' en souvenir .