Bibliothèque
Français
Chapitres
Paramètres

Chapitre 5 : Koto Daouda

(Lisez, aimez, commentez et partagez, vous m’aurez faites plaisir) !

Deux longues semaines sont passé durant lesquelles, Karamokoèn profite de chaque petite occasion pour « s’amuser» avec moi.

C’est ce qu’il me dit, qu’on ne fait rien de mal, nous ne faisons que nous « amuser ».

Je n’ai plus autant mal que durant les premières fois que nous nous « amusions » ensemble. Il me dit que je vais finir par aimer, que je n’ai qu’à me laisser faire. Mais je n’aime toujours pas.

Ce que je déteste encore plus, c’est le fait qu’il essaie de mettre sa langue dans ma bouche.

Nènan Diariou, l’avant dernière femme de mon oncle, insiste pour que je l’accompagne au marché ou au champ. Mais mon oncle s’y oppose à chaque fois et avance comme argument que je ne suis la bonne de personne.

-Elle n’ira pas s’exposer au soleil là-bas. Elle reste ici.

- Mais ça lui fera du bien de sortir un peu. Depuis qu’elle est en vacance, cette petite reste toutes ses journées à la maison.

Dans mon cœur, je prie pour qu’elle arrive à le convaincre.

-Tu veux contester mes ordres, Diariou. Dit mon oncle avec son calme habituel qui ne laisse aucune chance à Nènan Diariou.

Elle me regarde, pousse un lourd soupire avant de tourner les talons. Je la regarde jusqu’à ce que sa silhouette disparaisse dans les hautes herbes derrière l’enclos.

-Mouminatou, je veux qu’à mon retour, le riz soit fait. Tu comprends ? Commence à maugréer ma mère pendant qu’elle s’habille.

Je conclue donc, qu’une fois de plus, je vais rester toute seule avec mon oncle à la maison.

Lorsque je venais d’arriver, il avait toujours quelque chose à faire en dehors de la concession. Il était invité pour des lectures de coran ou pour des sacrifices. Maintenant, il ne sort presque plus d’ici, à part aller à la mosquée quelques fois.

Les gens ne viennent plus en matinée pour l’apprentissage du coran, il s’est arrangé pour que ça soit dans la soirée. C’est Djouldé qui m’a faite remarquer cet état des faits cette fois ou, on s’est croisé au marigot :

-Ton oncle ne veut plus enseigner dans la matinée. Il dit qu’il a des obligatoires à cette heure de la journée. Dit-elle en jouant à retourner la terre avec un petit bout de bois qu’elle tient à la main.

-S’il le dit, ce que c’est vrai. Me contente-je de dire.

-Je vais aller en vacance chez ma grande sœur dès après la proclamation des résultats. Me sort-elle de but en blanc.

-Tu vas aller ou ?

-A la capitale. Si je réussis mon examen, je vais poursuivre le collège là-bas. Mais si redouble, je reviendrais ici.

Je l’écoute parler et je me rends compte à quel point je voudrais être à sa place.

Partir très loin de cet oncle qui me fait peur et de cette mère méprisante que j’ai.

-Tu as de la chance. Je ne sais même pas si je vais pouvoir continuer mes études. Même si je réussie mon examen, il n’y a pas de collège dans ce village.

-Demande à ta mère si tu peux venir avec moi.

Je la regarde comme si elle était folle de me proposer un truc pareil. Je ne relève néanmoins pas et elle non plus, ne s’épanche pas sur le sujet.

Nous restons au bord du marigot jusqu’à ce que ma mère rentre du marché. Exceptionnellement aujourd’hui, mon oncle n’a pas passé la journée à la maison. Nous sommes vendredi, il doit donc être à la mosquée en train de prêcher la bonne parole aux fidèles musulmans.

Ma mère ne revient à la mosquée que pour se laver et aller à la mosquée.

****

-Attrapes ça. Dis mon oncle qui m’intime l’ordre de m’agenouiller pendant que lui, reste debout.

Nous sommes un de ces jours ou il s’est arrangé à ce que tout le monde parte et ne reste que lui et moi. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé de partir avec ma mère. Karamokoèn à catégoriquement refusé. Prétextant être malade et que je devais rester à la maison au cas où il aurait besoin de quelque chose.

Il ne sait plus quoi inventer pour me garder ici.

Il place sa verge devant ma bouche et me demande de l’ouvrir. J’obéis sans faire d’histoire. Il me guide sur ou et comment le toucher.

Il m’attrape de temps en temps la tête et pousse son sexe dans ma bouche, ce qui me donne envie de vomir. Mais il se retire chaque fois à temps pour me permettre de reprendre mon souffle.

Des larmes et de la morve inondent mon visage, il ne s’arrête pas pour autant. Il pousse de petits cris de temps en temps, comme quelqu’un qui a mal mais il n’arrête pas. J’ai mal aux mâchoires à force de garder la bouche ouverte.

Au bout d’un moment, il ne me laisse même plus du temps pour reprendre mon souffle. Il accélère en criant et déverse ce truc amer et salé dans ma bouche.

Le dégout me fait rendre tout ce que j’ai mangé au petit déjeuné. Je vomis sous le regard amusé de mon oncle. Je suis allongée par terre, dans sa case et mon corps se plie en deux à chaque spasme causé par les vomissements.

-Tu finiras par t-y faire, Mouminatou.

Je lève les yeux vers lui, il a ce sourire satisfait qui redouble mon écœurement.

-La prochaine fois, il faudra tout avaler. Si tu bois ma semence, ça ne fera qu’augmenter ton intelligence. Dit-il d’un air moqueur.

Je le fixe, couché dans mon vomis, un sentiment que je ne saurais décrire m’envahie. Voir son visage m’ai tout à coup insupportable.

-Je suis l’érudit de ce village. Personne ne peut se comparé à moi en matière de connaissance, c’est donc tout naturellement, que je te transmets toute cette lumière.

Je me lève et vais me nettoyer dans les toilettes avant de prendre un seau d’eau pour nettoyer également la case.

Penchée avec une serpillère à la main, mon oncle vient se mettre derrière moi et me donne des claques sur les fesses. Il n’arrête pas de me répéter combien je suis belle et combien mon corps ressemble maintenant à celui d’une vraie femme grâce à lui.

Une fois mon nettoyage terminé. Je vais me coucher dans la case de maman.

-Mais pourquoi tu pleures ? Dis-je à un monsieur habillé en boubou blanc, arrêté à l’entrée de notre concession.

Je ne distingue pas son visage mais je vois sa belle peau noire contraster avec l’habit blanc qu’il porte. J’ai l’impression qu’il me regarde sans distinguer ses traits.

-Pardonnes-moi, entend-je dire.

J’entends une voix mais pas celle de l’homme devant moi, puisque ses lèvres ne bougent pas. J’essaie de me rapprocher de lui mais il s’éloigne en sanglotant. Quand sa silhouette disparait dans une lumière aveuglante, je me réveille en sursaut.

Mon cœur bat à tout rompre et mon habit est mouillé par la sueur. J’essaie de reprendre mes esprits tout en repensant à ce rêve bizarre.

À chaque fois que je repense à mon rêve les jours qui ont suivis, un frisson me gagne. Cet homme que j’ai vu, même si je n’ai pas reconnu son visage me semblait familier. Il me semblait tourmenté.

Quelques jours plus tard, les résultats de mon examen sortent. Je suis admise à l’examen d’entrée en 7ème année avec mention très bien. Je pleure de joie, mais aussi de tristesse parce que je sais que j’en ai fini l’école.

Mon amie Djouldé est également admise. Elle va à la capitale pour poursuivre ses études.

-C’est bien que tu sois admise mais malheureusement pour toi, ton apprentissage s’arrête ici. Tu vas être comme moi, comme toutes les femmes de ce village, femmes au foyer.

Maman me regarde avec cet air que je connais maintenant trop bien.

Froideur et haine.

J’essuie mes larmes avec rage, et me lève au près d’elle, résignée. Je ne peux plus continuer à aller à l’école, il faut que je l’accepte.

****

L’année de mes 12 ans, tous les jeunes hommes en âge de se marier de notre village sont venus demander ma main. A chaque fois, mon oncle répond toujours par la négative. Il trouve toujours qu’aucun homme n’est assez bien pour moi. Il a toujours trouvé quelque chose à reprocher à chacun des prétendants qui se sont présenté chez nous.

Ma mère quant à elle, prie nuit et jour pour se débarrasser de moi. Elle dit oui à tout le monde. Même si le fou du village venait demander ma main, elle serait d’accord.

Ça fait deux ans que j’habite avec ma mère et deux longues années que mon oncle me convainc que ce qu’il me fait n’est pas grave. Qu’il s’amuse avec moi comme un oncle aimant le ferait avec sa nièce chérie.

Je ne sais pas si personne ne s’est rendu compte de ce qui se passe depuis tout ce temps, ou si tout le monde ferme les yeux. Ce qui est sure, je subis toujours ses assauts à chaque petite occasion.

Mon amie Djouldé est partie depuis deux ans et elle n’est plus revenue même pour passer ses vacances. Moi, je suis là, je chôme, je vais au champ quelque fois, j’accompagne ma mère au marché.

Mon corps s’est complètement transformé, je fais plus grande et plus femme que mon âge. Mes hanches sont plus larges et ma poitrine plus développée.

-Bonjour, Mouminatou.

-Bonjour Koto Daouda. Tu as besoin de quelque chose ?

-Je suis revenu me changer pour aller aider au champ. Je ne veux pas salir mon habit de prière. Dit-il en entrant dans leur case.

Il me dit au revoir et vas rejoindre les autres.

Koto Daouda, c’est le fils ainé de mon oncle qui vient d’arriver de la Mauritanie ou il a appris la mémorisation du coran. Comme son père, il a une grande connaissance des écrits saints. Il a une peau très claire et une démarche nonchalante. Il ne donne pas l’impression, mais il a un caractère bien trempé. Et j’ai la forte sensation qu’avec son père, le torchon brule. Il n’est pas aussi intimidé par lui que les autres.

Ce soir là, après la prière du crépuscule, pendant que nous étions sur les nattes à la belle étoiles, Koto Daouda a posé la question de savoir pourquoi je n’allais plus à l’école alors qu’il a apprit que j’avais décroché mon examen avec mention très bien.

-Il n’y a pas de collège dans ce village. Toi-même tu le sais. répond maman.

-Dans ce village peut-être, mais à Labé si. Elle peut aller y poursuivre ses cours. Propose Koto Daouda.

-Elle reste avec sa mère ici. C’est la seule enfant qu’elle a. Renchérie mon oncle qui est était resté silencieux jusque là.

-Et puis, elle va aller chez qui à Labé ? Je ne vais imposer cette fille et son Karma à personne. Lance maman.

-Elle peut aller chez Tantie Safiatou.

Je vois mon oncle se renfrogner. Il égraine son chapelet avec rage. Mon regard passe de mon oncle à son fils. Ils se défient du regard un moment avant que mon cousin ne détourne les yeux.

-Je vais appeler Tantie Safiatou demain pour lui en parler. Si elle est d’accord, elle partira le plus tôt que possible.

Je jubile à l’idée de quitter ce village dans un avenir prochain. Mais je ne m’emballe néanmoins pas, connaissant à quel point je suis chanceuse.

Comme promis, dès le lendemain, Koto Daouda entre en contact avec la fameuse Tantie Safiatou qui ne trouve aucun inconvénient à ce que je vienne m’installer chez elle le temps de mes études, surtout que tous ses enfants sont grands. Certains sont mariés et d’autres sont à la capitale pour les études universitaire.

Ma mère rumine mais je n’y fais pas attention. Elle me provoque et cherche une excuse pour me garder ici. Je ne vais pas lui en donner l’occasion.

Le jour suivant, après les prières du soir, mon oncle soulève encore la question de mon départ.

-Daouda, Mouminatou ne partira pas à Labé. Nous avons tous besoin d’elle ici. Il n’ya aucune fille pour aider les femmes à la cuisine, dit mon oncle.

-Avant qu’elle ne vienne vivre ici, comment les mamans faisaient. Elle va aller à Labé dès la semaine prochaine et je vais l’y accompagner moi-même. Répond Koto Daouda.

-Tu ne devrais pas insister autant pour qu’elle parte, Daouda. Cette fille n’a aucune éducation, ma mère l’a trop gâtée. Je ne voudrais qu’elle aille créer des problèmes à Safiatou à Labé.

Je regarde ma mère avec les yeux grands ouverts. Elle me cri à chaque fois qu’elle veut que je disparaisse de sa vie, maintenant que Dieu est sur le point de réaliser ses prières, elle sort autre chose. Cette femme serait-elle bipolaire ?

-Depuis que je suis rentré de la Mauritanie, j’observe chaque membre de cette famille et je peux affirmer que cette petite peut être tout sauf impolie. Réplique mon cousin à mon plus grand bonheur.

Mon oncle se lève subitement de sa chaise longue et se dirige vers sa case tout en demandant à ma mère de le suivre. Je les suis du regard jusqu’à ce qu’ils disparaissent dans la chambre.

Une dizaine de minute plus tard, elle ressort et vient me tirer de mon tabouret manquant de peu de me faire tomber. Je garde mon équilibre tant bien que mal et réussie à la suivre.

-Quand ton cousin te demandera si tu veux partir à Labé, tu as intérêt à lui dire non. Je ne veux pas avoir de problèmes avec Karamokoèn à cause de toi. Tu reste ici. Me dit-elle entre les dents.

Nous sommes dans sa case éclairée par la lampe à pétrole dont l’ombre de la flamme vient danser sur le beau mais également dur visage de ma mère.

Le temps n’a eu aucun effet sur sa beauté. Son visage ravissant a gardé sa jeunesse mais ses traits durs la rendent antipathique.

-Mais, je veux étudier maman. Dis-je avec une voix étouffer par les sanglots qui menacent de monter.

-Ton oncle m’a dit que si t’en va, il va me chasser de cette concession. Tu vas donc rester ici et accepter sagement tout ce qu’il va te demander de faire. Est-ce que tu as compris ? Me chuchote-t-elle pour ne pas se faire entendre par le reste de la famille dehors.

-Je veux partir maman. Je ne veux pas rester ici. Répond-je, commençant déjà à pleurer.

-Tu vas rester ici et faire tout ce que ton oncle voudra, petite imbécile. Essuie moi ces larmes et tu sors d’ici.

Elle me laisse planter au milieu de la case et va rejoindre les autres. Je sors et prend la bouilloire pour me laver le visage. Je reviens m’asseoir sur mon tabouret sans un mot pendant que Koto Daouda et les autres sont dans une conversation bien animée.

-Daouda, appelle maman qui s’est assise sur la natte. Tu veux que Mouminatou aille à Labé, mais est ce que tu lui as posé la question de savoir si elle, elle veut y aller ?

Mon couin se tourne vers moi et m’observe une bonne minute avant de me poser la question :

-Mouminatou, veux-tu poursuivre tes études ? Préfères-tu être une femme instruite ou une villageoise qui ne servira qu’à faire des enfants et à satisfaire la libido d’un cultivateur ?

Ce qu’il ne sait pas, ce que je satisfais déjà la libido d’un homme qui n’est autre que son père.

Je regarde ma mère et elle me met au défi de la contredire.

-Je veux étudier Koto. Je veux aller à Labé.

Je garde les yeux baissés parce que je ne veux pas croiser ceux de ma mère. Elle doit bouillir de l’intérieur.

-Voila qui est réglé. Affirme mon cousin.

Les yeux obstinément baissés, j’écoute le sang me battre dans les oreilles tout en triturant vigoureusement mes doigts. Tenir tête à maman comme ça, c’est audacieux mais aussi très stupide.

Quand j’y pense, je ne vois pas ce qui pourrait me retenir dans ce village. Je ne vois pas pour quelle raison je cracherais sur cette opportunité inespérée.

Rester ici et continuer à subir les assauts de mon oncle ou partir vers l’inconnu avec l’espoir d’un lendemain meilleur ?

Je ne sais pas ce qui m’attend à Labé, mais je suis certaine que je ne vivrais jamais pire que ce que j’ai déjà vécu.

Partir de cet endroit sera une bénédiction pour moi. Je veux plus voir le regard haineux de maman et je ne veux plus que mon oncle « s’amuse » avec moi.

-Mouminatou, c’est à toi que je parle ?

Je sursaute et me rends compte que je suis tellement absorbé par mes pensées que j’ai oubliée de prêter attention à ce qui m’entoure.

-Oui, Koto. Excuse moi, je ne faisais pas attention.

-Je disais de te préparer. Je t’amènerais moi-même chez Tantie Safiatou.

Il me lance ça de façon désinvolte avant de s’éloigner sans réaliser qu’il vient peut-être de changer la vie d’une personne.

Je le regarde disparaitre sous sa case, mon cœur débordant de reconnaissance. Je sais qu’il va se passer beaucoup de chose avant mon départ de ce village, mais je suis prête. Maman et mon oncle pourront tout faire, je partirais quand-même d’ici.

Koto Douada m’a aidé à faire les démarches pour que je puisse réunir tous les documents dont j’aurais besoin pour m’inscrire dans un collège, à Labé.

A cause de toute cette agitation et du fait que je passe presque toutes mes journées avec Koto Daouda, je vois à peine ma mère et mon oncle.

Au début, j’étais retissante à accepter l’aide de mon cousin. Dans ma tête, je m’attendais à ce qu’il se jette sur moi comme l’a fait son père. J’avais réussi à me convaincre qu’aucun homme n’est jamais gentil gratuitement.

Il faut croire que Koto Daouda est différent de son géniteur. Je me débrouille donc à passer le plus clair de temps avec lui. Je l’accompagne partout ou c’est possible. Il tient tête à son père. Il a toujours le dernier mot lorsqu’une décision doit être prise. Autant il ressemble physiquement à mon oncle, autant leur caractère diffère.

Aujourd’hui, j’ai due rester à la maison. Mon cousin a répondu à une invitation pour la lecture du coran dans un autre village, depuis hier soir. Le sentiment de sécurité que j’avais quand il est dans les parages a laissé place à l’angoisse.

-Qu’est ce que tu fais assise ici ? Demande maman, qui m’a rejointe à l’arrière de la case.

-Rien.

-Ou est donc passé ton ombre ? Il en a eu marre de toi ?

Je la regarde sans comprendre de quoi elle parle.

-Je te parle de Daouda. Pourquoi vous n’êtes pas fourrés ensemble aujourd’hui ?

-Il n’est pas ici.

-Nous sommes donc seuls ici, dit-elle. Se parlant plus à elle-même qu’à moi. Je viens de me rappeler, je devais aller voir mon amie Mariama. dit-elle en tournant déjà les talons.

-Je veux t’accompagner, maman. Dis-je, craignant de rester toute seule dans la concession.

Je ne sais pas ou est passé mon oncle ni ce qu’il fait. Je ne veux d’ailleurs pas le savoir.

-Tu vas accompagner qui ? Et pourquoi faire ? Tu restes ici et tu réponds quand ton oncle t’appelle.

Elle s’éloigne sans plus un regard pour moi.

Je reste donc dans mon coin en me faisant toute petite pour ne pas me faire remarquer. Mon oncle doit être dans sa case, je ne veux surtout pas qu’il m’entende ou qu’il sache que je suis dans les parages.

Téléchargez l'application maintenant pour recevoir la récompense
Scannez le code QR pour télécharger l'application Hinovel.