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Chapitre 02

2ème Partie : Après la pluie le mauvais temps

Quand j’ai frappé 2 fois à la porte d’un de mes frères, maman est sortie « tu es fou ? Tu ne peux pas deviner qu’ils se sont couchés. Ne les dérange pas et tu fous le camp avec ton thé. La prochaine fois, sois plus rapide » Je me suis retourné et j’ai rangé les bagages avant de me coucher.

Le lendemain, je me suis levé à 6h du matin pour faire ma prière avant de porter mon accoutrement pour le travail. Vers les 6h45mn du matin, en sortant de ma chambre, j’ai croisé mes frères qui allaient au boulot en même temps. Ils étaient surpris de me voire avec ce tenu. Ils n’ont rien dit mais leur visage montrait leur étonnement. On s’est salué comme à nos habitudes. Avant que chacun ne prenne son chemin. J’me suis pointé au lieu convenu. Après 10mn d’attente, la voiture de NDIAYE maçon s’est garée à mes pieds. J’regagne l’équipe et nous partons ensemble. A chaque fois que j’faisais des efforts, j’pouvais voir le visage triste de mon patron. J’ressentais dans son regard une pitié à mon égard. Il ne disait rien et me donnait des pauses de temps en temps. Tantôt c’est Sora, va gérer le thé, tantôt promènes-toi un peu. J’pouvais voire la solidarité de mes collègues si j’peux les appeler ainsi. Y’a pas de doute, le monsieur m’a pris juste pour m’aider. Chaque descente, il me remettait 2.000F et les 3.000F il me les garde jusqu’à la fin de la semaine.

J’ai travaillé 2 semaines avant de tomber malade. J’avais tout le corps qui me faisait mal, des courbatures, de la diarrhée etc (NAndité : Da nga toyyone frère kel, bouy ak bissap moci gaw. Massa) C’est surement du au travail, car je n’avais pas l’habitude. NDIAYE est venu me voir à la maison, il m’a payé toutes les ordonnances et m’a offert 30.000 F. Il était étonné de la manière dont maman l’avait accueilli lorsqu’il est venu me rendre visite. Il n’est pas né de la dernière pluie. Il a remarqué qu’il se passait quelque chose.

Ndiaye : Tu as un souci avec ta maman. On dirait que ma venue dans cette maison ne lui fait pas plaisir. En plus, pourquoi tu veux réellement travailler comme maçon. Je ne pense pas que tu sois dans ce grand besoin. En apparence, votre situation n’est pas si difficile. Tu as des problèmes familiaux. Tu peux me faire confiance, je te considère comme mon fils donc tu peux tout me dire. Si ça te plait bien sur. Tu n’es pas obligé de tout me raconter mais si tu en as envie, j’te prêterai une oreille attentive.

Sora : Merci père NDIAYE. Vous avez parfaitement raison. En apparence, cette maison ne manque de rien. Juste que les travailleurs sont les chefs. J’suis l’ainé de la famille mais je n’arrive pas à trouver du travail. Du coup, j’ai perdu tous mes droits et mes petits frères sont les adultes. On ne peut pas tout dire mais sachez que j’souffre au plus profond de moi. Si j’accepte de travailler comme maçon, c’est pour fuir les attaques que j’subis chaque jour venant de ma mère et d’avoir le minimum pour subvenir à mes petits besoins. Mais Dieu est grand.

NDIAYE : Je ne suis pas un enfant et j’comprends très bien ce que tu veux dire. Je te jure que j’vais t’aider. Désormais, j’suis ton parrain. Tu peux tout me demander. Et rétablis-toi vite et on verra ce qu’on pourra faire ensemble. Tu es un homme, sache que ce n’est autre qu’une épreuve de la vie. Y’a deux côtés, un côté négatif et un côté positif. Ça peut te forger pour un avenir meilleur, ou te déstabiliser à vie. Toute façon tu n’auras pas le choix. J’serai là pour te rendre meilleur avec cette expérience que tu traverses. J’vais rentrer. Allez portes-toi bien.

Il s’est levé avant de me quitter. J’pouvais voir la colère et la déception sur le visage de NDIAYE. Durant ma maladie, maman n’en avait rien à cirer. Elle ne m’avait jamais demandé comme j’allais. Son seul souci était le bien-être des frères. Malgré ma maladie, elle me forçait à faire le thé pour mes frères. J’ai tenu bon et j’réussissais toujours à gérer la situation. Fatou préparait des trucs en cachette pour moi. J’étais obligé de l’arrêter sinon, elle risquait de perdre son travail à cause de moi.

Heureusement, après une dizaine de jour, j’ai retrouvé mes capacités et NDIAYE ne voulait plus que j’travaille comme maçon. Il m’a amené dans un autre de ses grands chantiers pour que j’pointe les journaliers et les autres. Mon boulot consistait à pointer les gens, à faire les commandes des matériaux et à superviser les travaux. J’ai fait l’architecture donc je m’y connais un peu même si je n’ai jamais pratiqué. Le paiement a augmenté un peu. A la fin du mois, il m’arrivait de me retrouver avec 150.000F. Vu que mes besoins étaient limités, j’offrais 25.000F à Fatou. Le reste je le gardais dans ma valise. J’faisais très bien le travail et NDIAYE était fier de moi. Il ne ménageait aucun effort pour me mettre à l’aise. Le chantier a duré 7 mois et je me suis fais beaucoup d’argent. Je me rappelle que la fin de ce chantier avait coïncidé avec la Tabaski. J’ai parlé à NDIAYE de ma volonté d’acheter un mouton pour ma famille. Il était très content de mon initiative. Il m’a toujours conseillé de ne pas suivre mes parents sur leur voie, car ils sont et seront toujours mes parents. Il m’a appuyé sur ma décision.

NDIAYE : J’suis soulagé de t’entendre parler de la sorte. C’est normal, tu es maintenant adulte et que tu dois sacrifier un mouton. J’vends aussi des moutons, tu peux venir, je te vendrai à bon prix.

Nous sourions ensemble. En comptant l’argent épargné durant mes mois dans les chantiers de NDIAYE, je me suis retrouvé avec la somme de 680.000F. J’étais surpris de tout cet argent. Je ne savais pas que j’avais épargné toute cette somme. A 15 jours de la fête, j’suis parti chez le vieux. Il m’a vendu un gros mouton à 200.000F. J’sais qu’il m’a fait un prix maison. J’ai laissé le mouton dans son enclos, parce que je ne voulais pas l’amener à la maison si tôt. Il m’a mis en rapport avec son tailleur, ce dernier a pris mes mesures et tout avant que je ne choisisse un Bazzin riche tout blanc. J’ai offert 100.000F à Fatou pour qu’elle prépare sa fête. Elle était surprise de cet argent. Mais je l’ai vite rassuré que ça venait du fond du cœur. Je l’ai expliqué tout et même du mouton. J’savais que j’pouvais lui faire confiance. Elle mérite tout ce qu’elle aura de moi. Maman ne savait pas mes intentions. Elle ne cessait de me lancer des traques comme ses habitudes.

Maman : Thiey yalla, les dignes fils sont préoccupés par la préparation de la fête. Ils ne dorment plus et ne mangent plus, tellement ils ont de la vergogne et leur seul rêve est d’acheter un mouton pour leurs parents. Mais les incapables n’attendent que leur frère ou père achète pour qu’il mange. Que Dieu préserve à toute femme ce genre de fils.

Après chaque parole, Fatou me lançait un regard. J’répondais par un sourire. Elle était triste pour moi. Le lendemain, en l’absence de maman, elle est venue dans ma chambre.

Fatou : STP, amène le mouton pour que ta maman sache que t’as acheté un mouton comme tout le monde. C’est ta maman certes, mais elle exagère. Tu ne mérites pas tout ce qu’elle te fait subir. S’il ne s’agissait que de toi, tu allais être le premier à travailler. Tu as un grand cœur et j’peux jurer que tu réussiras. Indil sa khar.

Sora : (En riant) Je n’ai pas acheté ce mouton pour me venger, je l’ai fait parce que c’est un droit à tout musulman de faire ce sacrifice si les moyens lui sont permis. Les réactions de maman ne m’affectent plus. Le mouton viendra la veille de la fête. Ne te soucie pas pour moi. J’sais tes souhaits envers moi. Dieu exaucera tous nos vœux. Continue à prier pour moi.

Elle ressort de ma chambre, un peu soulagé. A une semaine de la fête j’ai récupéré mon tissu. Ce dernier a vraiment assuré, depuis ma naissance, je n’avais jamais eu ce genre de modèle. 2 jours avant la fête, vers 22h, maman est venue dans ma chambre.

Maman : Hey viens et suis nous.

Sans broncher, j’suis sorti de la chambre. Elle était accompagnée de mes 2 frères. Ils ont pris leur voiture, c’était la première fois que j’ai mis mes pieds dans l’une de leur voiture. C’était facile à deviner, ils allaient acheter un mouton et comme j’suis le boy de la maison, c’est à moi de me charger des moutons. Nous sommes partis et nous avons fait le tour de quelques points de vente. Après avoir marchandé, chacun a acheté un mouton de 350.000F mais j’vous jure que mon mouton est plus costaud. Ils ont payé et maman s’est retournée vers moi, devant tout le monde, elle me lance.

Maman : Qu’est-ce que tu attends ? Dooré wo, féyou wo, gadoul li. En plus, tu as vu la voiture de tes frères, les moutons ne peuvent pas entrer sinon, ils vont la salir et la fête est proche. Ils ont payé 350.000F, je ne t’apprends rien, toi malgré ton incapacité, khana tu peux avoir au moins de quoi payer un taxi. Ce n’est plus une demande, tu vas te débrouiller pour ramener les moutons. On rentre.

Ils se tournent et regagnent la voiture (thiey aduna mo meuneu diayaté). Après leur départ, un gars qui était à côté de nous m’a dit « Frère, attends que j’paie mon mouton, j’vais te déposer ». Je m’assois sur le banc, certains me regardaient d’un air pitié. Moins de 3mn, le gars m’a dit « on y va ». Il avait un gros 4x4 trop beau même. J’ai fait monter les moutons avec son aide. Sur la route, je l’explique chez moi et il prend le chemin sans broncher. J’ai posé des questions.

Sora : Merci frère. C’est Mansour et Sora pour mes proches. J’espère que je n’ai pas dérangé et que tu partais sur la même direction.

Le gars : Non t’inquiète ça va. Nous n’avons pas le même chemin mais ça ne me coûte rien de te déposer. Je m’appelle Ndiaga. J’ai entendu les paroles de cette dame et j’avais des pincements au cœur. Quelle est cette dame ?

Sora : C’est ma propre mère.

Ndiaga : (il freine brusquement). Ta maman, non ça ne peut pas être. Une maman ne ferait jamais ça à son fils. Elle t’a adopté ou c’est elle qui t’a mis au monde ?

Sora : C’est difficile à croire mais elle m’a mis au monde. Juste que j’suis l’ainé de la famille et je ne travaille pas. Du coup, elle ne me supporte plus. Mais bon c’est la vie.

Ndiaga : J’suis vraiment désolé pour toi. Tu as fait des études ???

J’profite de cette occasion pour lui dire mon cv, il n’en croyait pas à ses yeux. Nous étions arrivés, il me tend sa carte de visite avant de me demander de l’appeler après la fête. A notre arrivée, j’fais monter les moutons sur la terrasse. En descendant les escaliers, j’croise maman.

Maman : Enfin, tu te pointes. Fait un léweul vite fait, tes frères ne pourront pas attendre tout le thé.

Elle me tourne le dos. J’exécute sans piper mot. J’fais un léweul et j’sers à mes frères. Chacun me dit, inutile de me servir le second, j’vais me coucher. N’empêche que j’ai terminé le second et nous avons bu avec Fatou et mon père qui était au salon. La veille de la fête, un de mes frères est venu me donner un sachet. Il avait acheté des habits pour moi. J’ai pris et je l’ai remercié. Vers les 22h, j’suis sorti et j’suis parti récupérer mon mouton. Fatou était la seule à savoir où est-ce que j’allais. Après une 30taine de minute d’absence, j’suis revenu avec mon mouton. En entrant à la maison, y’avait toute la famille qui était dans la cour. Ce n’était pas dans leurs habitudes de s’assoir dans la cour. J’étais surpris lorsque je les ai vus. Lorsqu’ils m’ont vu, ils se sont regardés d’un air surpris.

Maman : Nous n’avons pas de la place pour garder un mouton pour qui que ce soit. Rend le mouton à son propriétaire. Li ngey wané té seytané. Mansour meuno yém lakalé nga.

Sora : Non maman, personne ne m’a confié son mouton, c’est le mien.

Maman : (Elle ouvre grand les yeux avant de rire). Toi avec un mouton. Je te jure si la police vient te chercher, j’serai la première à te dénoncer. Je ne t’ai jamais demandé d’aller voler. Tu as vu ce mouton ? Comment tu peux acheter ce mouton ? Tu ne peux même pas acheter du thé et tu veux acheter ce gros mouton. Parle d’autre chose.

Je ne réponds pas, j’continue mon chemin tranquillement. Je fais monter le mouton sur la terrasse avant de redescendre. J’avais payé aussi 4 cartons cannettes à la boutique et j’suis parti les récupérer avant de les ranger dans la cuisine. Personne ne disait rien. Ils étaient juste spectateurs de la scène. J’ai pris le matériel de thé avant de regagner ma chambre pour faire mon travail. Quelque temps après, Fatou est venue en me tapant la main.

Fatou : Bilahi, j’suis contente. Tu as créé un débat dans cette maison. Ta sœur a répondu aujourd’hui à ta maman ainsi que ton plus jeune frère. Ils l’ont carrément dit qu’elle n’avait pas le droit de te parler de la sorte après tant d’effort. Et que tu pouvais bel et bien acheter un mouton parce que tu as travaillé plus de 7 mois et personne n’a vu ton argent. Donc normal que tu puisses te procurer un mouton. Si elle n’a pas confiance, elle n’a qu’à attendre de voire la police débarquait pour te dire quoi que ce soit.

Sora : Il ne fallait pas nak. Diarouko wone nak. Je te jure que je ne concurrence pas, ni me venger. Je ne voulais même pas qu’ils voient ce mouton aujourd’hui mais plutôt demain. Mais pourquoi ils se sont assis dans la cour ? Ce n’est pas dans leurs habitudes de faire ça.

Fatou : Tu me connais. J’ai tout mijoté. Quand tu m’as dit que tu allais prendre ton mouton, j’ai fait exprès de sortir ta maman pour qu’on discute sur quoi faire. J’ai proposé d’éplucher les oignons pour lancer la fête et ta sœur qui venait d’entrer dans la maison a appuyé. Nous avons ris ensemble, chacun commençait à raconter une anecdote. J’ai sorti les chaises et nous nous sommes installés. Tout ce que j’voulais, c’était qu’ils voient ton entrée.

Sora : Tu es complètement folle Fatou. Aduna amoul solo. Sors vite de la chambre avant que la lionne ne te voit.

Elle rit et sort. Elle ne changera jamais. Pas de doute, elle est de mon côté. Malgré les paroles, je ne suis pas affecté, j’sais qu’en âme et conscience que ce mouton est la sueur de mon front. L’ambiance de la fête régnait dans la maison. Ma sœur avait son salon, elle a passé des nuits là-bas. Le lendemain, tôt le matin, après mon bain, j’ai porté mes 3 pièces Bazzin blanc, les frères étaient les premiers à sortir. J’entendais la voix de maman qui chantait leur louange « niak dieurignou wawaw, aduna ni leu. Mashallah sama doom yi yalla boulène thiat topp. Goor bala matt goor sou lambé pocham dadj, demlène diouli té déloussi ak diameu ». Quand j’suis sorti à mon tour, Fatou a crié sans le faire exprès.

Fatou : Lahila, Sora li lanela Mashallah. J’dirai même Aladji Mansour. Quel est ton tailleur ?

Maman lui fixait du regard. Même notre cadette ne pouvait plus se taire « Sora franchement tu es au top. On dirait un millionnaire. Tu as dominé tes frères. Nexoul ba nexoul mais nanane nga ». Mes frères n’ont pas pipé mot, juste des regards d’étonnement. Je leur remercie poliment avant de sortir pour me diriger au lieu de prière. Heureusement que ce n’était pas loin. Les autres ont pris chacun sa voiture, Papa est monté dans la voiture de mon plus jeune frère. Personne ne m’a invité à entrer dans sa voiture, donc j’ai marché. Le lieu de la prière n’était pas loin. Après la prière, j’suis revenu sans tarder pour les moutons. Papa a tué tous les moutons, pour le reste, nous avons payé un boucher pour qu’il s’en charge. Chacun a présenté ses pardons même si maman ne m’a pas répondu jusqu’au moment ou j’vous parle. Fatou s’est chargée de la grillade. Elle m’a servi un bon plat de foie.

Fatou : C’est le foie de ton mouton. Tu as le droit de t’en procurer comme tout le monde. Mange et digère en paix.

J’avais commencé le thé. Y’avait les amis cathos de mes frères et 2 de leurs collègues ivoiriens qui étaient venus passer la fête avec nous. Franchement, nous avions passé une très bonne fête. Le soir, j’ai appelé Ndiaga pour le déwéneuty avant de partir rendre visite à NDIAYE maçon. Il était très content de me voir dans cet état. Leur fête s’est terminée plutôt que prévu, parce que ses deux fils devaient voyager en Europe le même jour. J’suis resté là-bas, jusqu’à 22h, parce qu’ils avaient vol à 1h. A mon retour, y’avait mes sœurs qui étaient avec leur copain. Elles étaient dans le salon. A mon arrivée, celle qui a le salon me demande de faire du thé pour leur copain et que l’un de mes frères est dans sa chambre avec sa copine. J’ai juste lancé le sourire avant d’accepter. De toute façon, j’voulais faire du thé. Fatou m’avait dit qu’elle allait sortir avec son copain pour se promener. J’ai commencé le thé. Ça a duré plus longtemps que prévu, quand j’suis sorti pour les servir leur thé, j’ai frappé en premier dans la chambre de mon frère, celui-ci n’a pas ouvert, il m’a dit merci c’est bon. J’suis entré au salon et n’y avait que la sœur cadette et son copain. J’ai demandé l’autre, on me dit qu’elle est dans sa chambre avec son copain. Quand j’suis venu pour leur donner le thé, je les ai trouvé entrer de s’embrasser comme pas possible « c’est quoi ça ? Coumbis tu es folle ou quoi ? Qu’est-ce que tu fais là ? » Sa réponse était sans pitié. On se capte.

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