Chapitre 5 : Soumission
En deux enjambés, il est sur moi. Il déchire ma robe. Je crie de surprise, j'essaye de m'enfuir, mais il n'y a que le lit derrière moi, sur lequel je tombe en avant. Il tire sur le reste de ma robe, alors que je me retourne, et me tire par le pied. Je lui donne un coup de poing sur le torse, mais il attrape rapidement mes poignées et m'allonge sur le dos. Il fait peser tout son corps sur le mien. Il est presque hilare, alors que je me débats de toutes mes forces.
Thomas : " Tu es une vraie tigresse! J'adore ça!" dit-il, empreint d'une excitation qui me glace le sang.
Théa : " Lâche-moi! " dis-je, hurlante.
Thomas : " Oh non, je ne te lâcherai pas! Hier, je t'ai laissé du temps, maintenant, je prends ce dont j'ai besoin. " dit-il, déterminé.
Je comprends que quoique je fasse, je n'aurais pas le dessus. Il est trop fort, trop grand. Mais j'essaye quand même, dans un élan désespéré pour ma dignité.
Il desserre son emprise, et commence à caresser ma poitrine. Je tourne la tête, je ne veux pas voir, ce qu'il m'inflige. Je sens la peau de ses doigts, au travers de la dentelle du soutien-gorge qu'il m'a fait porter. Il glisse sur mon ventre et passe ses mains sous l'élastique de ma culotte pour la retirer. Des larmes commences à couler le long de mes joues.
Thomas : " Je ferais tout pour que tu ai du plaisir... Crois-moi, je t'en donnerai... " me chuchote-t-il, à l'oreille.
Il enlève son t-shirt, et défait le bouton de son pantalon, qu'il retire d'un coup avec son boxer. Il est nu, entre mes jambes et se colle de nouveau à moi. Je sens son membre en érection contre ma cuisse, je suis pétrifiée.
Théa : " Tu me promets de ne pas me faire mal? " dis-je, désespérée, ne pouvant éviter l'inévitable.
Thomas : " C'est pour cela que tu es toujours vierge? Parce-que tu as peur de la douleur? " demande-t-il.
Je le regarde, mais je ne réponds pas.
Thomas : " Saches, que si l'on s'y prend bien, la douleur peut donner du plaisir... mais comme c'est ta première fois, j'essaierai d'être... doux..." dit-il calmement.
Il pousse les bretelles de mon soutien-gorge, et le dégrafe. Nous sommes à présent dans le plus simple appareil, lui et moi. Son corps toujours allongé sur le mien. Il essaye de m'embraser mais je tourne la tête, alors il prend mes seins entre ses mains et les parsèmes de baisers. Je tremble, je ne comprends pas ces sensations, ni ce que je suis entrain de vivre... Normalement, ça n'aurait pas dû se passer comme ça... J'aurais fait la connaissance de quelqu'un, nous aurions appris à nous connaitre et au fur et à mesure... nous serions tombés amoureux et puis, naturellement, je me serais abandonnée dans ses bras...
Je n'aurais donc pas la première fois que j'avais imaginé. Toute cette attente pour finir comme ça... Violer par mon ravisseur.
Il descend sa tête, jusqu'à mon entre-jambe. Je sens son souffle sur mon pubis. Sans attendre, il pose sa langue sur mon clitoris. Je m'accroche au drap sous moi. Il me donne de petits coups de langue, et un soupire d'étonnement jaillit de ma bouche. Mon corps me trahi, je n'arrive plus à respirer correctement, j'halète à chacune de ses succions. Il lève les yeux vers moi, en continuant ses caresses, il est comme déterminé à me donner du plaisir. Je sens mes cuisses trembler sous ses doigts. Sans attendre, je suis prise de spasmes et je me cambre, lorsque je ressens une vague de chaleur prenant possession de mon corps, un cri m'échappe et je me raidis. Mon Dieu, est-ce-que je viens d'avoir un orgasme?
Je reprends ma respiration, lorsqu'il remonte jusqu'à mon visage. Il me regarde, soucieux de déceler chaque marque de plaisir. Il pose sa main sur mon sexe, titillant mon clitoris encore à vif, et sans me préparer, il rentre un doigt en moi. Je retiens mon souffle.
Thomas : " Détends-toi... laisse-toi aller... " chuchote-t-il.
Il commence à aller et venir, doucement caressant mon clitoris de son pousse. C'est une sensation étrange, je me sens comme envahie d'une onde de chaleur.
Il dépose des baisers autour de mon cou et de ma mâchoire, accélérant ses vas et viens à mesure, que ma respiration s'accentue. Je tremble à nouveau, dans un nouvel orgasme, qui me fait vaciller. Les lèvres entre-ouvertes, il me regarde comme émerveillé. Je vois une étrange émotion, se dessiner sur son visage.
Lorsque ma respiration retrouve son rythme normal, il prend son érection en main, et la dirige au centre mon sexe. Je sens son gland cogner contre mon vagin, et je me crispe soudain.
Thomas : " Détend-toi, j'ai dit... Sinon, ça te fera mal. " dit-il, avec autorité. J'essaye de relâcher mes muscles et expire fortement. "Voilà, c'est ça... "
Il pousse en moi, en un mouvement. Je sens une brûlure me fendre en deux, je m'accroche à ses épaules pour supporter cette sensation. Un liquide chaud coule entre mes cuisses lorsqu'il est complètement en moi, je crois que c'est du sang. Thomas reste immobile. Il ne bouge pas, me laissant m'habituer à ce corps étranger qui m'envahit. Il m'embrasse le front, les joues, le nez, puis la bouche. Il force le passage entre mes dents, et caresse ma langue de la sienne, me gratifiant d'un baiser profond et passionné. J'ai l'impression qu'il a envahi toutes les parcelles de mon intimité.
Après quelques secondes, il commence à bouger. La brûlure disparait petit à petit, laissant place à un plaisir nouveau, teinté d'inconfort. Ses vas et viens se font plus appuyés, il pose ses mains de part et d'autre de mon visage et prend appuie sur ses avant bras, pour me pénétrer plus profondément. Je n'ai pas d'autre choix que d'accueillir ses coups de reins, de plus en plus puissant. J'ai chaud, j'ai froid, je n'arrive pas à respirer, j'ai le sentiment que mon coeur va exploser dans ma poitrine, tant je passe par des états intenses à chaque pénétrations. Soudain, Thomas accélère sa cadence, m'enfonçant dans le matelas à chaque poussée, il passe ses mains autour de mes cuisses, et les enroules autour de ses hanches, la tête collée contre mon cou. Je m'accroche à ses épaules, comme-ci j'allais tomber dans un précipice. Il respire bruyamment, puis éructe au creux de mon oreille, après deux coups de reins puissants. Il jouit longuement en moi. Je sens la chaleur de son liquide, couler à l'intérieur de mes cuisses, se mélangeant au sang de ma défloration.
Après quelques minutes, il lève la tête vers moi, puis doucement, il se retire. Je grimace, quand la brûlure des débuts, se fait ressentir. Il tire le drap et nous couvre lui et moi. Il passe le bras autour de ma poitrine, puis me tire à lui. Mon dos est collé contre son torse et sa bouche caresse mes cheveux. Je le sens humer mon parfum. Je suis encore submerger par toutes ces émotions. Ma respiration reprend doucement, un rythme normal.
Thomas : " Tu as encore mal? " me demande-t-il.
Théa : " Un peu. " avoue-ai-je, embarrassée.
Thomas : " Dors. D'ici demain, ça passera. "