chapitre 7

Kate

Mr Christophe : je sors un moment, à mon retour je veux que tout soit propre, ça doit briller et surtout n'oublie pas de ranger cette étagère là haut. Tu classe les dossiers et tu ranges les bouteilles et les verres dans l'armoire à gauche.

Il pointe du doigt une étagère pleine de dossiers et de bouteilles de boissons je vais y passer la journée rien qu'à y penser je suis déjà fatiguée. Ça c'est sûr le patron me déteste vraiment il fait tout pour me dégouter. Je n'ai pourtant pas le droit de parler j'ai peur de sa réaction il pourrait mal le prendre. Après son départ je me met au travail plus vite je commencerai, mieux ce sera je me saisit d'un escabeau et commence le rangement dans l'étagère ça va plus vite que je ne l'imaginais certainement à cause de la volonté de terminer plus tôt. Je reçois un appel appel James depuis le que je l'attendais c'est une surprise incroyable je décroche hâtivement sans descendre de l'escabeau je ne veux pas le faire attendre.

James: salut mon lapin

Moi : salut James comment tu vas

James: super bien j'ai un petit service à te demander

Ah oui ça je m'en doutais James qui m'appellait mon lapin ça laissait des sous entendu je savais qu'il avait besoin de moi.

James: mon lapin tu m'écoute ?

Moi : oui bien-sûr

James: alors pourquoi tu es silencieuse ?

Moi : je range le bureau de Monsieur Christophe tu sais il aime beaucoup me faire travailler.

James: ah oui ton patron... Alors je te parlais d'un petit service que tu devrais me rendre tu t'en souviens ?

Moi : oui bien sûr je t'écoute.

J'essaie de descendre pour être à l'aise afin de terminer mon appel ça serait beaucoup mieux d'avoir les pieds à terre. Malheureusement je fais un faux pas qui me fait trébucher renversant au passage les bouteilles de monsieur Christophe. Ma tête heurte un meuble je ne sais plus trop lequel mais j'ai très mal et surtout j'ai une forte envie de dormir. J'essaie de me relever mais c'est littéralement impossible. Mes yeux se referment contre mon gré.

James

J'ai entendu un grand bruit avant que la conversation ne soit soudainement coupé.

Lara : alors qu'es-ce qu'elle a dit ?

Moi : rien

Lara : comment ça rien ?

Moi : la conversation a été interrompu, j'essaie de la rappeler mais ça ne passe pas. Cette idiote me fait tourner en rond.

Lara : mais j'ai besoin de cet argent en urgence si tu n'es pas capable de me le donner alors ne soit pas étonné quand tu me verras dans les bras d'un autre.

Moi : tu ne m'aimes plus ?

Lara : je t'aime oui mais l'amour sert à quoi si je ne peux pas être à l'aise, profiter de la vie, être heureuse ? Tu sais bien que je dois de grosses sommes d'argent si je ne paie pas à temps je ne vais pas survivre longtemps mais toi tu ne comprends pas ça.

Je déteste voir Lara pleurer, le pire serait qu'elle me quitte, je ferai tout pour la garder Kate est mon dernier atout pour trouver cet argent alors j'attendrai elle finira bien par rallumer son téléphone.

Yann

Je fini mon travail le plus tôt possible afin d'être à la maison pour le dîner je ne vais pas encore faire attendre Kate aujourd'hui. Comme par hasard aujourd'hui elle n'est pas rentré quelle ironie moi qui voulais être sympa pour une fois c'est raté. Je l'attends pendant deux bonnes heures mais elle n'est toujours pas rentrée. C'est étrange puisque l'entreprise où elle travaille à fermé depuis bien longtemps son numéro est hors zone en plus. Qu'es ce que je dois faire ? Aller la chercher ? Je m'étonne quel est ce sentiment inhabituel ? Es-ce que suis entrain de m'inquiéter pour elle ?

Kate

J'ouvre les yeux dans un lit d'hôpital, je ne comprends pas vraiment ce qui m'arrive. Enfin, jusqu'à ce que je reçoive la visite d'une jeune femme qui m'explique tout.

Melody : je suis une jeune stagiaire monsieur Christophe au nom du service m'a envoyé m'enquérir de votre état de santé je dois lui faire le rapport le plus tôt possible.

Elle fait venir le médecin qui m'osculte et vu son expression faciale le résultat doit être mauvais. Il me pose des questions que je ne comprends pas et dont je n'ai absolument pas la réponse.

Docteur : Douze points de suture, un bras cassé et une blessure profonde à la tête vous avez eu beaucoup de chance un peu plus et le pire serait arrivé je dois aussi l'avouer vous êtes très tenace.

Melody : alors docteur comment elle va ?

Docteur : Elle est tirée d'affaires, mais elle a de l'amnésie. Elle ne se rappelle même pas de moi je suis pourtant son médecin depuis qu'elle est adolescente.

Melody : c'est grave ? Elle pourra retourner travailler ?

Docteur : malheureusement non mais c'est passagé les souvenirs reviendront peu à peu elle se souviendra de quelques éléments progressivement et d'ici deux semaines ou plus elle devrait pouvoir retrouver une vie normale.

Melody : merci docteur

J'écoute leur conversation un peu perdue je ne comprends pas du tout ce qu'il raconte. Tout ce que je veux c'est quitter cet hôpital je ne supporte plus ces murs, ces lumières. Au premier abord le médecin refuse de me laisser sortir sous prétexte que c'est risqué, il fini par céder puisqu'il ne voulait pas me contrarier. Je signe quelques documents ensuite ils me laissent partir c'était plus simple que je ne pensais finalement. J'ai des douleurs insupportables à tête et au bras.

Melody : je vous ramène à la maison quelle est votre adresse ?

Je fouille dans ma tête mais je n'ai aucun souvenir de l'endroit où je vis.

Moi : je ne la connais plus, je ne me souviens plus de rien

Melody : c'est bon pas de panique, j'appelle quelqu'un au bureau qui me communiquera les informations nécessaires.

Elle passe un coup de fil rapide et attend qu'on lui envoie l'adresse.

Moi : Je n'arrive pourtant pas à me calmer, je ne savais pas que c'était aussi grave le docteur en a parlé mais je pensais pouvoir me souvenir des choses les plus basiques au moins mon adresse.

Melody : ne vous inquiétez pas je viens de recevoir l'itinéraire alors on y va.

Pendant le trajet je discute avec Melody elle m'en dit plus sur moi, apparemment j'ai un petit ami qui se nomme James je confirme ses propos en fouillant un peu dans mon téléphone l'écran présente d'énormes fissures dûs à ma chute mais j'arrive quand même à voir nos photos ensemble, nos conversations téléphoniques. La voiture s'arrête devant une petite maison assez jolie Melody me confirme que c'est chez moi. Elle m'accompagne jusqu'au seuil de la porte et les clés correspondent.

Melody : je vous accompagne à l'intérieur ?

Moi : ce n'est pas la peine Melody il se fait tard, je peux me débrouiller seule.

Melody : alors j'y vais en cas de besoin vous m'appelez.

Je la regarde démarrer avant d'entrer, elle est très gentille. Je retire mes chaussures puis décide de m'asseoir malheureusement c'est impossible car il y a un homme endormi sur le canapé Melody m'avait pourtant dit que je vivais toujours le plus étrange dans l'histoire c'est qu'il ne ressemble pas du tout à James. Il est profondément endormi il ne remarque même pas ma présence. Mon estomac gargouille il faut absolument que je mange. Après m'être changé je pense à me trouver à manger Avec un peu chance je parviens à trouver la cuisine le frigo est plein je dois pouvoir faire quelque chose de bon je mange une pomme en attendant de trouver une recette dans le livre de cuisine rapide. Je trouve une recette de pâtes super simple mais il va falloir que je coupe des légumes mais avec un bras dans le plâtre ce n'est pas évident. J'ai beaucoup de mal à le faire finalement j'abandonne au moment de me retourner je me heurte à l'homme de tout à l'heure il me retiens pile au moment pour m'éviter une chute par contre il oubli de me relâcher.

Moi : merci c'est gentil de m'avoir rattrapé vous pouvez me relâcher maintenant je vais bien.

Il me propose son aide bien sûr après avoir eu l'amabilité de retirer ses mains.

Moi : excusez moi vous êtes qui ?

Il me demande au premier abord si je me moque de lui mais quand je lui explique la situation il me comprends.

Yann : mon nom est Yann

Moi : super prénom et nous avions quel lien ? Enfin... Pour que vous soyez ici.

Yann : c'est long à expliquer mais nous en parlerons plus calmement, pour le moment ce qu'il faut retenir c'est que je suis un ami et tu m'as hébergé parce que je n'avais plus d'abris. Je partirai dès que j'aurai trouvé une maison.

Moi : ah bon ?

Yann : ouais, alors on la fait cette recette.

Moi : oh oui j'ai très faim.