Chapitre 8

Yann

Alors Kate a vraiment perdu la mémoire, je croyais qu'elle faisait semblant mais a voir l'état de son corps ça se voit qu'elle a fait une sacrée chute. Ça l'a complètement changé elle est plus douce, quand j'ai rencontré Kate pour la première fois elle était plutôt une sauvageonne mais là maintenant je découvre une autre facette totalement différente. Je remarque qu'elle a un regard mignon quand elle n'est pas en colère.

Kate: tu ne manges pas ? C'est pourtant très bon

Moi : oui je vais manger

Kate : tu pensais à quoi ?

Moi: qui ? Moi ?

Kate: bien-sûr qui veut tu que ça soit on est que deux ici.

Moi : je me demandais comment tu pourrais couper la viande alors que tu as un bras plâtré.

Kate: oh j'y avais pas pensé moi même, tu es vraiment attentionné c'est chou. Tu es trop mignon.

Je rougis presque à son compliment même si c'est Kate qui le dit, je me racle la gorge pour faire passer la gène et surtout revenir sur terre.

Moi : donne ton assiette je t'aide à le découper.

En lui prenant la fourchette ma main frôle par mégarde la sienne et j'ai encore cette drôle de sensation encore que maintenant elle me fixe attentivement pendant que je m'occupe de son repas c'est hyper gênant.

Moi : Tu pourrais regarder ailleurs un instant ?

Kate : pourquoi ?

Moi : ton regard me met mal à l'aise. Je n'arrive plus à couper j'ai les mains moites.

Elle sourit puis baisse la tête mais cette fois c'est moi qui ne peux m'empêcher de la regarder.

Ça fait plus d'une semaine que Kate à fait cette chute son état ne s'améliore pas c'est dommage pour elle mais moi ça m'arrange je pourrai rester dans sa maison le plus longtemps possible sans payer un loyer. En plus maintenant qu'elle ne se souvient plus des conditions de notre rencontre elle tout à fait gentille avec moi. Certains diront que je profite d'une pauvre jeune femme amnésique mais moi je dis plutôt que je suis malin. C'est un peu méchant mais ainsi va la vie.

Kate

Le matin à mon réveil je reçois un appel de James mon dit petit ami.

James : ça fait un bon moment que je t'appelle tu étais où hier ?

Moi : j'ai passé toute l'après midi à l'hôpital ils ont dû me faire rencontrer plusieurs médecins je suis épuisée. Si tu me voyais c'est horrible.

James: peu importe, tu devais m'envoyer une certaine somme tu t'en souviens ?

Moi : non j'ai des trous de mémoire causés par la chute tu pourrais me rappeler le montant je te fais le transfert dès que possible.

James: merci mon lapin

James me demande une grosse somme d'argent, heureusement que j'ai assez de liquidité pour tout mes besoins sans ça je me demande comment j'aurai fait puisque je ne me souviens plus de mes mots de passe. Je n'ai plus aucun souvenir de ma vie d'avant et ça m'effraie. Je vois par la fenêtre Yann qui fait du sport juste en face de ma fenêtre ça se voyait qu'il est sportif son corps est parfaitement taillé. Je l'observe encore un moment avant d'aller prendre ma douche il est trop beau. À ma sortie il est à la cuisine entrain de faire le petit déjeuner il est précis et très propre.

Yann ( sans se retourner): Bonjour

Moi : bonjour

Yann : tu as bien dormi ?

Moi : une nuit un peu mouvementée, la douleur était à son comble j'avais vraiment eu du mal à dormir.

Yann : ça devrait aller avec un bon petit déjeuner

Moi : ça sent bon qu'es-ce que tu fais ?

Yann : c'est... un peu difficile de te le dire c'est une recette que j'ai créé.

Moi : J'ai hâte de goûter ça a l'air très bon.

Je lui propose de l'aider mais il refuse à cause de mon bras plâtré. En attendant qu'il finisse je vais manger de la confiture j'en ai envie depuis bien longtemps, malheureusement j'ai du mal a atteindre le haut de l'armoire. C'est compliqué à un moment je sens la présence de Yann derrière moi il pose une main sur ma taille. Je ne sais si c'est intentionnelle ou si il voulait juste s'appuyer.

Yann : tu veux la confiture de figues ou la confiture de fraise ?

Moi : confiture de fraise.

Je me retourne là ce n'est toujours pas confortable mais j'ai une vu nette sur son torse, son cou , son visage toujours impassible. Son regard croise le mien quand il baisse la tête, son souffle me chatouille doucement le visage pendant qu'il regarde mes yeux comme s'il lisait dans mon esprit son regard se pose ensuite sur mes lèvres qu'il fixe étrangement. Je me demande quel genre d'amis nous étions.

Yann

Je n'avais jamais regardé Kate de cette façon, la plupart du temps on se disputait je posais à peine le regard sur elle. Kate a des yeux magnifique et les lèvres d'un rose bonbon alléchant qui donnent vraiment envie. J'allais me rapprocher d'elle lorsqu'elle me repousse doucement en faisant pression sur mon torse.

Kate: Yann ça sent le brûlé.

Et voilà comment une crêpe a ruiné cette belle occasion de goûter à nouveau à ces lèvres particulièrement attirantes. Ça fait des jours que j'essaie sans succès elle est complètement indifférente j'ai l'habitude de voir toutes les femmes me courir après mais Kate ne me voit même pas. Aucune fille ne me résiste je sais que Kate finira par craquer pour moi. Le petit déjeuner terminé je me rends à mon lieu de travail car oui j'ai trouvé un nouveau garage où je travaille avec trois autres personnes le travail n'est pas très bien payé mais mon amour pour les voitures vaut bien plus. Comme d'habitude à la pose déjeuner Fred mon collègue et ami m'embête avec ses histoires il fini par poser la question que je redoutais.

Fred: tu es sûr que tu n'es pas amoureux de cette fille ?

Moi : Kate ?

Fred : ouais c'est ça

Moi : je te l'ai dit cent fois je n'aime pas Kate, pour moi l'amour est mort depuis bien longtemps ce qui compte ce sont les intérêts si je séduit Kate c'est juste pour le plaisir le fun. Je veux juste m'amuser rien de plus.

Fred : tu en es sûr ?

Moi : oui plus que jamais.

Fred : moi je pense plutôt que tu devrais arrêter immédiatement ce jeu tu vas te faire avoir tu vas tomber amoureux de cette fille et à ce moment tu ne pourras plus faire marche arrière ça sera trop tard.

Moi : c'est impossible que je tombe amoureux de Kate, quand j'aurai fini de m'amuser je lui dirai au revoir c'est aussi simple que ça.

Fred : Yann à ta place je ne ferai pas ça, on ne joue pas avec une femme de cette façon.

Moi : ne me fais pas rigoler j'ai toujours fait ça et il ne m'est jamais rien arrivé. Je maîtrise parfaitement la situation et arrête de me conseiller ça me coupe l'appétit, n'oublie pas que je suis encore ton employeur.

Le pauvre n'a plus ouvert la bouche de toute l'après midi et c'est mieux comme ça je sais ce que je fais.