Rejet
Charles avait passé deux semaines avec moi, il venait m'attendre à la sortie des cours chaque jour. Je ne pouvais plus me passer de lui. Je réalisais petit à petit que je commençais à tombée amoureuse, il était très attentionné, romantique. Tous les jours, il m'offrait soit une rose, soit un objet qui reflétait son amour pour moi. Il connaissait l'importance que mes études représentaient pour moi, il m'encourageait beaucoup dans ce sens là. J'admirais ce côté responsable de lui. A chaque fois qu'il venait me chercher, il me faisait découvrir des endroits que je ne savais pas qu'ils existaient dans cette ville où je vivais. Dès endroits très beaux. Il aimait me prendre en photo, je ne sais pas combien de photos de moi étaient dans la mémoire de son téléphone. Ma photo était sur son profil Facebook, Whatsapp, télégramme, bref, il ne cachait pas que nous étions ensemble. Je vivais ces moments avec la peur de ce que je ressentais. Je ne savais pas si c'était ça être amoureuse. Quand je voyais son nom s'afficher sur l' écran de mon téléphone quand il sonnait, mon cœur battait, j'avais des papillons dans le ventre, le son de sa voix me donnait des frissons. Il fallait que je comprenne ce que cela signifiait. Je devais en parler avec quelqu'un, la seule amie que j'avais était Shelsea. Cet après-midi là, mon cours était fini plus tôt que prévu, Shelsea et moi étions assises sur un banc public en train de parler quand je vis le message de Charles :
" Hi Darling !"
Avant que l'écran de mon téléphone ne se verrouille, Shelsea avait eu le temps de voir le message, elle me regarda les yeux étonnés :
" Besty, tu as un amoureux?"
Je la regardais et lui dit :
" C'est Charles, ça fait un certain temps que nous nous voyons, on s'est déjà embrassé plusieurs fois, mais je ne sais pas ce que c'est. Je pense à lui, quand il m'envoie des messages, j'ai le cœur qui bat, j'aime être avec lui, je ne sais pas...."
Shelsea me prit la main puis me dit:
" Best friend, you are in love! Tu es amoureuse Sheryl, oui c'est l'amour. Il n'y a rien de mal à ça. Si tu l'aimes laisse toi aller. C'est merveilleux d'aimer et d'être aimé en retour. Ne ferme pas ton cœur à ce merveilleux sentiment. Et puis, Charles est un très bel homme, vous formerez un beau couple"
J'avais les larmes qui montaient dans mes yeux, elle continuait de dire
" Mais n'oublie pas tes priorités, tes études. S'il respecte cela, Sheryl, laisse-toi aller. On ne te demande pas de coucher avec lui, ça je ne te le conseille pas, si tu n'es pas sûre de tes sentiments vis-à-vis de lui"
Pendant qu'elle parlait, je levais mes yeux remplis de larmes, puis je lui fis très reconnaissante. Quand je levais mes yeux, je vis Charles arriver, je me levais et me blottis dans ses bras, il prit mon visage entre ses mains, lorsqu'il vit les larmes couler de mes yeux, je pouvais voir l' inquiétude dans les siens, il les essuya, puis me prit par la main, nous nous assimes sur le banc, il me fit asseoir sur une de ses cuisses avec mes deux jambes entre ses cuisses. Je ne m'étais pas rendu compte que Shelsea s'était éclipsée pour nous laisser un peut d'intimité. Charles, me regardait avec ses beaux yeux, il me posa la question de savoir pourquoi je pleurais. Je lui répondis :
" J'ai peur de ce que je ressens pour toi, j'ai de plus en plus envie d'être avec toi, tes messages , tes appels me font ressentir des choses que je n'ai jamais expérimenté avant, je ne sais pas ce que c'est, quand je suis avec toi, tout ce que je désire c'est que le temps s'arrête, je ne me reconnais pas, j'ai peur de ce qu'il se passe"
Charles prit mon visage entre ses deux mains, déposa un baiser sur mes lèvres et me dit :
" Sheryl, je t'aime. Ce que je ressens pour toi est très fort, toutes les nuits je regarde tes photos et je me dis que j'ai de la chance. Tu es celle avec qui je veux faire du chemin. Je n'ai jamais aimé personne d'autre comme c'est le cas avec toi. Être à tes côtés me rend heureux. Si c'est la même chose que tu ressens, cela voudrait dire que tu es amoureuse de moi autant que je le suis de toi. Je me demande comment j'ai vécu tout ce temps sans toi dans ma vie? I love you baby!"
A l'entendre prononcer ces mots, des frissons parcouraient mon être tout entier, je crois que Charles avait ressenti ces frissons puisqu'il m'entoura de ses bras, puis déposa ses lèvres sur les miennes, nous nous embrassames cette fois, avec plus de douceur. Je pris mes bras, je les mis sur son cou puis lui dit à l'oreille :
" I think I love you too"
Une fois de plus, nos lèvres se posèrent les unes sur les autres, puis sa langue commença son exploration de ma bouche. Je réalisais que cet homme était la plus belle chose qui me soit arrivée. Il me prit la main, puis mon sac et ensemble, nous nous dirigeames vers le parking où sa voiture était garée. Il m'ouvrit la portière, me fit asseoir, puis entra et nous avions pris la route vers notre plage. Cet après-midi fut, une fois encore un moment merveilleux. Cet homme me rendait heureuse. Je commençais à regretter tout ce temps où nous avons passé sans se connaître, définitivement, j'étais amoureuse. Mais j'avais peur de ce sentiment, j'avais peur de le perdre. Je savais qu'il devait répartir pour les États-Unis, je ne sais pas pour combien de temps, et j'avais peur. Je m'étais habituée à le voir tous les jours. Je pris la décision d'en parler à ma mère. Elle ne me fit pas de reproche, mon père non plus. Je leur promis de ne pas perdre la tête. Mes parents avaient confiance en moi, sachant comment ils nous ont éduqués mes frères et moi, ils savaient que j'étais une fille réfléchie. Papa demanda à le rencontrer. Ce fut la première fois que je présentais un petit ami à mes parents. Donc ce soir là, après notre balade, je demandais à Charles d' entrer pour qu'il salua mes parents. A la mine sur son visage, je réalisais qu'il attendait cela depuis, mais voulait que l'initiative vienne de moi. Heureusement il était toujours bien habillé, même quand ce il n'était pas en costume, son élégance ne souffrait de rien . Il était habillé d'une chemise bleue sur un pantalon blanc, cela lui donnait un air de mannequin présentant une collection de tenue relaxe pour homme. Il faut l'avouer, Charles était beau. Quand nous entrions dans un endroit public comme un restaurant ou un café, les regards des filles sur lui étaient toujours pleins d'admiration. Certaines, ne pouvant pas se retenir lançaient des cris d'admiration à son égard. Mon père et ma mère étaient assis dans le jardin, buvant des verres de jus de fruits, je pris la main de Charles, ensemble nous nous dirigeames vers eux puis je le présenta . Mes parents le reçurent avec gentillesse. Après les civilités, mon père lui dit :
" Écoute, ma fille est, comme ses frères aussi, mon trésor. Je me fiche des biens matériels, mais ma famille est tout ce que j'ai de plus précieux. Je n'ai qu'une seule fille, son bonheur m'est très important. Ne lui brise pas le cœur, je sais qu'elle est amoureuse de toi, car elle ne nous a jamais présenté un garçon, dont si elle le fait avec toi, c'est parce qu'elle tient beaucoup à toi, alors ne l'a déçois pas, ne joue pas avec ses sentiments. Si tu sais que tu es là pour jouer, je te demanderai de mettre un terme à cette idylle maintenant"
Mon père était quelqu'un de très discret, mais direct. Je vis Charles me regarder avec un sourire et ses yeux remplis d'amour, puis regardant mon père il lui dit :
" Je vous remercie pour votre franchise, et je vais aussi vous répondre franchement. J'aime sérieusement votre fille, et je vous fais la promesse, que jamais je ne lui briserai le cœur. Elle est la plus belle chose qui me soit arrivée. "
Ma mère lui souhaita la bienvenue dans la famille. Il dîna avec nous ce soit là, une très bonne ambiance. Mon père et lui se découvrirent des points communs pour mon grand bonheur. Quand il nous quitta, mon père me dit qu'il était un garçon bien éduqué et qu'il l'aimait bien, maman aussi. Je n'en demandais pas mieux, mon père me fit promettre de ne pas négliger mes études car , comme il avait l'habitude de le dire, mon diplôme était ma richesse et personne ne pourrait me le voler.
La veille de son retour, c'était mon anniversaire, Charles avait spécialement repoussé son voyage pour être avec moi ce jour là, j'allais avoir dix neuf ans, ma quatrième année de médecine. C'était un samedi, mon père me réveilla ce matin avec le "happy birthday trésor " , puis il me tendit une petite boîte, quand je l' ouvris, il y avait une clé de voiture. Je sautais de mon lit en criant je me pendis à son cou comme quand j'avais cinq ans pour le remercier. Puis sortit de la chambre pour voir ma petite voiture. J'étais tellement heureuse. J' ouvris la voiture et me suis assise, " waoooo" dis-je. Je ressortis pour embrasser mon père une fois de plus, puis je composa le numéro de Shelsea pour un appel vidéo et lui annoncer la nouvelle. Elle se mit à chanter joyeux anniversaire avant même que je ne dise un mot, puis, je lui montra la clé de la voiture. Elle lança un cri , puis me dit : " J'arrive "
Shelsea arriva à la maison avec un cadeau et un gros gâteau. Je pris des photos de mon gâteau déposé sur le toit de ma voiture, Shelsea fit de même, elle les posta sur sa page Facebook pour me souhaiter joyeux anniversaire. Cette fille était comme la sœur que je n'avais pas, nous étions amies depuis plusieurs années, et je l'aimais beaucoup. Curieusement, j'oubliais d'ouvrir le gros cadeau qu'elle avait apporté, mon grand frère, James m'avait offert un chèque, sa femme, un jolie bijou, c'était une chaîne en or, avec comme pendantif, mes initiales. Je l'embrassa pour la remercier, elle le mot sur mon cou, c'était un très beau bijou. Mes autre frères m'avaient aussi envoyé de l'argent pour que je puisse m'offrir ce que je voulais, j'étais si heureuse. J'avais ma famille que j'aimais beaucoup et qui me le rendait et j'avais mon chéri. La vie était simplement belle. Je relisais le message de Charles, il était très touchant :
" Happy birthday my love! Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée. Quand je pense à toi, je me sens revivre, tu es tout pour moi, si je pouvais revivre ma vie, je te trouverai plus tôt pour t'aimer plus longtemps"
Ce message me toucha jusqu'aux larmes. Oh mon Dieu, qu'est-ce j'aimais cet homme! Je lui envoya une photo de mes lèvres en guise de réponse, c'est lui qui m'avait prise en photo avec mon téléphone, mais il avait juste filmé mes lèvres et avait demandé de lui envoyer cette fois que je lui enverrai un baiser par téléphone. Après, je reçu un autre message :
" Je peux résister à tout, sauf à toi
plus qu'une tentation, une nécessité
le besoin de t'aimer, te l'avouer sans cesse, je suis amoureux de toi, ta voix, ton visage, bonheur de t'écouter, t'embrasser , je peux résister à tout sauf à toi, plus qu'un désir, une obsession , besoin de t'aimer , je suis malheureux sans toi, amputé de tes lèvres . Tu me donnes l'amour, plus important que l'air que je respire, je peux résister à tout sauf à toi , je me sens chanceux d'avoir croisé ta route, et je veux poursuivre le chemin avec toi, mon bonheur c'est t'aimer"
Quel cœur pouvait résister à ce genre de message? Pas le mien en tous cas.
Je lui envoya un message aussi :
" Il n'y a pas six ou sept merveilles dans le monde, il n'y a que TOI.
Je t'aime"
Il m'envoya plein de petits baisers sur un cœur. J'étais sur un petit nuage. Puis il me demanda si Shelsea m'avait remis un cadeau, c'est à ce moment que je me rappelais de ce gros carton sur mon lit, il me dit que cela venait de lui, je me précipita pour l'ouvrir, c'était une très belle robe longue assortie d'une paire de sandales à talons et un ticket pour un centre de beauté avec un numéro de téléphone que je devais composer à deux heures de l'après-midi. Il me dit qu'il avait une surprise pour moi. Je lui demandais ce que c'était, mais il ne dit mot. Il raccrocha.
Shelsea, après avoir pris le petit-dejeuner avec nous, elle s'était empressée de partir, me disant qu'elle avait un programme avec son frère, mais qu'elle reviendrait. Je ne pu manger grand chose ce midi là au déjeuner, quand deux heures sonna, j'entendis quelqu'un sonner à notre porte, mon frère alla ouvrir il y avait Shelsea devant la porte, elle salua mon frère, puis me demanda si j'avais appelé le numéro sur la carte, je lui dis que j'étais sur le point de le faire, je composais le numéro, et une belle voix me répondit, je me présenta, elle me dit que les employés étaient prêts de chez moi déjà. Vraiment je ne comprenais rien, Shelsea ne cessait de sourire et de me dire de rester calme. Au bout de cinq minutes, on sonna, mon frère ouvrir la porte, il y avait quatre personnes, deux filles et deux hommes, ils étaient là pour me préparer pour ma fête d'anniversaire. Là je ne comprenais plus rien : Une fête d'anniversaire? Shelsea ne me laissant pas le temps de trop réfléchir, les fit monter dans ma chambre et les soins commencèrent: Pédicure, manucure, soins du visage, cheveux......, toutes ces choses que je faisais quatre à cinq fois l'année pas plus. Il fut cinq heures du soir quand ils achevèrent leur besogne. Il faut reconnaître que le résultat fut époustouflant. Mes cheveux bien coiffés me donnaient un air de top modèle, mes ongles avaient été vernis en rouge , un maquillage léger mais visible, en me regardant dans la glace, je me trouvais tellement belle! Cette robe que Charles m'avait offerte était sur mon corps comme un gant. Charles ne m'avait jamais vu nue, comment savait-il ma taille? Mais cela ne me fit pas trop y penser, j'aimais cet homme finalement, il avait su vaincre toutes mes réticences par son amour pour, je finis par laisser libre cours à mes sentiments. Oui j'étais amoureuse! Oui je l'aimais!
Shelsea aussi avait porté une très belle robe blanche, celle-ci moulait ses hanches et reflétait sa beauté corporelle et physique. Quand nous descendimes, mon père me regarda et me prit dans ses bras puis il me souhaita un joyeux anniversaire, mon frère et ma mère, ainsi que ma belle-sœur me souhaitèrent de passer une bonne soirée avec mes amis. Puis mon frère me prit à l'écart et me dit :
" Papa m'a dit que tu as un petit ami et qu'il semble être quelqu'un de bien, pas de sexe ce soir même si tu as dix neuf ans. Tu es une fille descente, pas d'alcool. Tu peux bien faire la fête sans boire, à la limite une coupe de champagne et c'est suffisant. Je t'aime petite sœur" puis il me fit une bise à la joue.
A peine je lui dis merci, quelqu'un sonna, mon frère ouvrit la porte, chaque fois qu'il venait nous il aimait bien ouvrir la porte. Puis j'entendis un bonsoir, je reconnus la voix de Charles, saluant mon frère. James le regarda de la tête aux pieds, puis lui demanda ce qu'il voulait, Charles se présenta et mon frère le fit entrer. " Waooooooo" fut tout ce qu'il puisse dire en me voyant. Il était beau dans son costume beige, une chemise blanche, sans cravate, il était élégant comme un acteur de films. Il salua mes parents, ma belle sœur, puis me tendit le bouquet de roses qu'il tenait à la main, je les pris en disant merci, puis cherchais un vase pour les y mettre. Il me prit par la may, après avoir demandé à mon père la permission, nous sortames pour monter dans une belle voiture garée à l'extérieur. Il m'ouvrit la portière et puis me fit asseoir derrière pendant que Shelsea s'asseyait devant avec le conducteur, Charles pris à mes côtés.Il prit ma main et y déposa un baiser, puis il me dit
" Mon amour, tu es très belle, je t'aime"
En guise de réponse, je collais juste mes lèvres sur les siennes.
Nous roulions depuis trente minutes environ, avant d'entrer dans le parking souterrain d ' un des plus grands palaces de la ville. Surprise, je voulus dire quelque chose, Charles mis un doigt sur ma bouche pour me dire de ne rien dire, je me tus. Shelsea et Colton, puisqu'il était la personne qui conduisait , nous laissèrent entrer dans l'ascenseur sans eux, une fois seule , Charles me dit: "
" Sheryl Agapez, ne doute jamais de mon amour pour toi, je t'aime! "
" Je t'aime aussi" avais-je répondu.
Juste le temps pour lui de me faire une bise à la joue, nous étions au douzième étage. Une fois hors, toujours avec ma main dans la sienne, nous sommes entrés dans une salle. Dès que nous sommes entrés, je vis tous les invités bien habillés, des camarades de la faculté et bien entendu les amis de Charles : Bruce, Oliver, Jack, Yoann... et bien d'autres que seuls, ceux de leur milieu connaissaient. Il avait recruté un maître traiteur pour l'occasion. J'étais éblouie, cet homme m'aimait vraiment, avais-je pensé.
Au beau milieu de la fête, Colton prit la parole en demandant une minute
d'attention, disant que Charles avait quelque chose à dire. Tout le monde alla s'asseoir. Puis il vint vers moi, prit ma main, me conduisit au milieu de la salle , une belle musique douce chantait, une très belle chanson d'amour, me serrant dans ses bras, puis il prit la parole. Colton avait tenu le micro prêt de sa bouche, je le regardais avec beaucoup de questions dans mon regard, mais il souriait juste, laissant entrevoir ses belles dents blanches. Puis il dit :
" Sheryl, Je t'aime, non seulement pour ce que tu es, mais aussi pour ce que je suis quand je suis avec toi, j'ai besoin de ton cœur pour faire battre le mien. Si un jour tu me demandais de choisir entre ma vie et toi, je choirai ma vie, tu partirais sans savoir que ma vie c'est toi , je t'aime et j'existe pour toi. Je t'aime, je ne cesserai jamais de le dire.
The moments I spend with you.. are the beautiful moments of my life , but today.. my love ... make it the best moments of my life... will you marry me?
Puis, il sortit un écrin de sa poche, un genou au sol, avec une jolie bague, sertie de diamant qui brillait sous le reflet de la lumière. Mes yeux furent remplis de larmes, l'émotion était très forte, je ne pouvais les retenir, je mis ma main droite sur ma bouche pour étouffer le cri de joie, puis lui tendit la main gauche. Pendant qu'il me mettait la bague au doigt, je pris la parole et lui dit :
" Mon cœur ne bat plus sans le rythme du tien, tu es là plus belle chose qui me soit arrivée , chaque battement de ton cœur est un je t'aime que je t'envoie . Je ne peux pas imaginer une vie sans toi. Tu as su réveiller en moi le sens réel du mot aimer. Charles Moult, je vais te dire, oui mon amour, je veux être tienne forever"
Tous les invités commencèrent à crier
" Un bisous! Un bisous!" On aurait dit que mon chéri n'attendait que ça, il m'entoura de ses bras, puis délicatement, il posa ses lèvres sur ma bouche et il fit glisser sa langue à l'intérieur, ce fut un baiser pour sceller nos fiançailles. Il retira sa langue au bout d'un moment, puis déposa ses lèvres sur les miennes, j'étais très réceptive. J'aimais vraiment cet homme.
Tous ses amis vinrent nous féliciter, Shelsea me prit dans ses bras. Je sus à cette instant qu'elle, Charles et ses amis avaient tout planifié, ce fut le plus beau jour de ma vie, un anniversaire inoubliable..
Au moment de rentrer, Charles pris lui-même le volant pour me ramener à la maison. Une fois devant le portail, il me prit la main et me dit,
" Demain, nous rencontrons mes parents". Je fis oui de la tête, mais j'avais un pressentiment que quelque chose allait mal se passer. J'ai souvent entendu que les parents riches n'aimaient pas que leur heritier épouse des filles des moins nantis. Charles remarqua ma mine, il me dit :
" Mon amour, mes parents vont t'aimer, et puis c'est moi qui t'ai choisie, mon cœur t'a choisie, rien ni personne ne peut m'empêcher de t'aimer"
Puis il m'embrassa, collé au capot de sa voiture, jambes écartées, je me trouvais au milieu, mon corps collé au sien, je sentis quelque chose devenir dur et cela touchait mon corps vers le bas du ventre, je reculais d'un pas, surprise, je devins rouge, Charles éclata de rire puis me tira vers lui pour continuer à
m 'embrasser. Je devins mal à l'aise, il se redit compte et me demanda pourquoi je réagissais ainsi, que son corps était désormais le mien et le sien. Je lui répondis:
" Je le sais mais c'est que je n'ai jamais été si proche de cette ça avant"
" Quoi!?" avait dit Charles, étonné, puis il continua " Jamais jamais? je fis oui de la tête.
il me serra dans ses bras et m'embrassa encore. Puis il me promis qu'il ne me ferait l'amour qu'a notre nuit de noces.
Quand j'entra à la maison, mon père, ma mère, ma belle-sœur et mon frère étaient là assis au salon, m'attendant. Je fus très surprise, ma belle-sœur fut la première à me demander comment était la soirée, je leur montrais juste mon doigt, mon père et mon frère ne dirent pas un mot, ma mère et ma belle-sœur, se levèrent et me félicitèrent. Mon père et mon frère avaient les yeux braqués sur Charles.
Puis mon père prit la parole et demanda à Charles s'il était vraiment sûr de ses sentiments, il les rassura puis mon père lui souhaita la bienvenue dans la famille. Mon frère aussi, mais pas aussi chaleureusement que mon père, on aurait dit qu'il présageait quelque chose..
Après le départ de Charles, je dis à ma famille que je devais rencontrer sa famille le lendemain. Ce qui décompressa un peu mon frère. James était notre aîné et il était très protecteur envers nous et particulièrement envers moi, nous avions treize ans d'écart, pour lui j'étais comme sa fille. Donc il ne voulait pas que je souffre, je comprenais très bien, il avait l'habitude de dire que dans sa vie il ya trois femmes : Maman, sa femme et puis moi.
RENDEZ-VOUS CHEZ LES MOULT
Il était trois heures de l'après-midi quand la voiture de Charles se gara dans leur parking. Je me sentais mal à l'aise, mais Charles me rassurera, il posa sa main sur la mienne et me dit que tout allait bien se passer. Je pris une longue respiration pendant que Charles sortait pour m'ouvrir la portière de la voiture, il me tint par la main, sentir la chaleur de sa main sur la mienne me fit du bien. Ils vivaient dans une grande et belle maison dans un quartier résidentiel où il n'y avait que les gros bonnets pour y vivre. Le parking était rempli de plusieurs marques de voitures, ce qui me fit tiquer un peu, je serais la main de Charles comme un enfant à son premier jour d'école. Mais mon amour me rassurait, il était avec moi. Quand nous entrames, la rencontre qui devait avoir lieu entre ses parents, sa sœur et moi était plutôt une rencontre avec les parents, la sœur, les tantes, les oncles et les cousins et cousines. Je ressentais mes jambes me lâcher, mais la main de Charles dans la mienne me soutenait. Il saluait ses oncles, ses tantes, ses cousins sans lâcher ma main, puis il leur dit :
" Voici Sheryl Agapez, la femme avec qui je vais passer le reste de ma vie. Je l'aime plus que tout"
Sa tante, qui ne m'avait pas quitté des yeux depuis que nous étions là me dévisageait comme on dévisagerait un bétail. La mère de Charles me fit asseoir à ses côtés, je pensais que c'était une forme de oui, mais je me trompais lourdement, elle fut la plus farouche de tous. Après m'avoir observé, elle me posa la question de savoir qui étaient mes parents et ce qu'ils faisaient dans la vie. Lorsqu'elle apprit que mon père était propriétaire d'une petite entreprise de location de voiture et de taxi, ma mère une femme au foyer, elle leva ses mains au ciel et dit à haute voix, mais de manière très calme :
" Tu ne peux pas épouser mon fils!"
Là où je me trouvais devint soudainement glacé, j' eu une baisse de température, elle poursuivit son speach,
" Tu n'es pas qualifié pour devenir un membre de cette famille, tu ne peux rien nous apporter"
Charles la stoppa net et lui dit :
" Mother, no way!!!!"
Le ton était rempli de colère, il continua
" Mother, tu vois cette fille, tu ferais mieux de commencer à la considérer comme ta bru, parce-que, avec ton approbation ou pas, je vais en faire mon épouse. D'ailleurs, nous nous sommes fiancés hier soir" Puis soulevant mon bras il leur montra la bague sur mon doigt. Une de ses cousins se leva et lui dit :
" Congratulations bro, tu as mon soutien. On en a mare de cette histoire de classes sociales dans cette famille, même si personne ne vient à ton mariage, moi j'y serai"
Beaucoup de voix se levèrent, c'était le chaos je lâchait la main de Charles, et couru dehors en larmes. Je n'attendis pas que Charles vienne ouvrir la voiture, je pris la direction de la sortie, je voulais être loin de cet endroit, retourner chez moi, auprès des miens. Sachant que Shelsea habitait à trois cents mètres de là je me suis mise à courir en direction de sa maison. Je pleurais, j'avais besoin de m'éloigner de ce lieu, je venais de voir dans les yeux de Madame Moult, une lueur de rejet que je n'avais jamais vu chez personne d'autre. Entretemps, Charles courant derrière moi m'appelait mais je courais sans attendre sa voix, il me rattrapa et me serra contre lui, puis pris ma tête entre ses mains et me dit:
" Mon amour, personne ne peut me séparer de toi, personne, alors personne! Ne me quitte pas, ma chérie.
Tu es ma vie, les battements de mon cœur sont liés à ton amour, je ne vois pas ma vie sans toi, I love you baby"
Je pleurais, de toute ma vie personne ne m'avait rejeté comme ce fut le cas dans cette famille, leurs regards étaient remplis de mépris à cause de ma classe sociale. J'étais meurtrie. Charles me dit que c'est avec lui que j'allais me marier et pas sa famille, mais je ne voulais pas qu'il ait des soucis avec sa famille à cause de moi. Son cousin nous avait rejoint avec la voiture, Charles me fit monter et il monta aussi, nous étions assis derrière. Son cousin nous amena chez lui, il m'offrit un verre d'eau pour me calmer, puis il dit à Charles :
Robert : Tu aimes cette fille?
Charles : Comme tu ne peux pas
imaginer Bob, c'est ma vie
Robert :Alors tu sais ce que tu as à
faire Bro!
Puis se tournant vers moi, il me dit :
"Sheryl, je n'ai jamais vu mon cousin heureux comme il l'est depuis que vous êtes ensemble, ne te laisse pas impressionner par ma tante où tous ces gens là, nous sommes là nouvelle génération, personne ne va nous imposer les femmes à épouser. Charles est très amoureux de toi, et tu le sais, cette cérémonie d' hier soir, il la prépare depuis les États-Unis, avant même que tu ne deviennes sa petite amie. Il t'aime beaucoup. Tu dois l'aider dans cette bataille. C'est de votre bonheur qu'il s'agit"
Je regardais vers Charles, il avait les yeux remplis de larmes, mais ne les laissait pas couler, de peur que je ne sois encore plus triste. Quand nos yeux se croisèrent, sans rien dire pendant quelques minutes, nous nous regardions, chacun savait ce que les yeux de l'autre lui disaient, je m'approchais de lui, je voulais lui dire que je l'aimais, mais ses lèvres se posèrent sur les miennes. Robert s'éclipsa sans faire de bruit, ou alors, absorbés par notre baiser, on ne l'entendit pas sortir. Je restais blottie dans ses bras, puis je m'endormis. Quand je me réveilla, j'étais sur un lit et Charles assis sur le fauteuil juste à côté., quand je le vis je lui fis signe de s'allonger à mes côtés. Il le fit , me serrant dans ses bras, il eut une érection.