Daryl et Soraya
Les résultats de l'examen final étaient sortis, j'étais la major de ma promotion, ce qui étonna plus d'un. Comment cela avait-il été possible? La rage de prendre la revanche sur tous ceux qui contents de ma misère. Je m'étais faite la promesse de ne plus me laisser abattre. Ce fut la première étape. J'étais à sept mois de grossesse, je devais d'abord donner naissance à mes bébés avant de penser à aller faire la spécialisation. Au huitième mois, en pleine nuit, je sentit une douleur terrible, je ne sus quoi faire ni dire, je criais et mes cris réveillèrent ma cousine, qui me demanda ce qu'il n'allait pas, je ne pouvais pas parler, maman aussi vint dans ma chambre. Elle comprit très vite que c'étaient des contractions. Elle demanda à mon père de nous conduire à l'hôpital le médecin me dit que j'étais sur le point d' accoucher. La douleur était intense, cela me prit près de sept heures pour que le premier enfant sorte, et vingt cinq minutes après, l'autre enfant sortit: Un garçon et une fille. J'étais épuisée mais remplie de joie, mes bébés étaient en bonne santé. Puis la femme de mon frère me demanda les noms que j'avais choisi pour eux, sans hésiter je lui dis:
Daryl et Soraya Agapez
Au bout de trois jours, je suis rentrée à la maison avec mes bébés, une nouvelle vie commençait, une nouvelle page de ma vie commençait à être écrite. J'étais heureuse de voir mes deux enfants, entourée par ma famille, mon père et ma mère étaient très heureux aussi. Mon père les appelait affectueusement " Mes bambinos". Ma mère était une grand-mère formidable! Mes frères étaient revenus de l'Europe uniquement pour venir voir les bébés. Je fus très reconnaissante à Dieu pour ma famille. Leur soutien fut une grande aide pour moi, psychologiquement j'en avais vraiment besoin, mes parents, mes frères et n'a belle-sœur avaient compris cela et chacun faisait de son mieux pour me soutenir et m'aider à avancer. Et comme l'adage le dit, un bonheur n'arrive jamais seul, trois mois après la naissance de mes enfants, au vue de mes bons résultats, je reçus une lettre dans laquelle on m'annoncait que j'avais eu une bourse d'études pour l'Israël pour me perfectionner en chirurgie. Je croyais rêver! Je regardais mes enfants qui dormaient dans leurs berceaux, je réalisais qu'ils étaient une source de bénédiction. Ils étaient mon porte bonheur! Mais à l'idée de les laisser pour une si longue durée, mon cœur était brisé. Je savais que je ne pouvais les amener avec moi, mais je devais saisir cette opportunité, il en allait de leur avenir aussi. Je devais leur donner un futur brillant. J'étais rassurée car ma mère allait s'en occuper parfaitement bien. Et mes frères me promirent de tous faire pour que maman puisse venir avec eux me voir tous les trois mois. Mais mon père proposa que ma mère puisse m'accompagner afin de m'aider avec les enfants, ainsi le lien ne serait pas brisé. Cette idée trouva un écho favorable auprès de tous, mon père promis de nous rendre visite tous les deux ou trois mois. Ma bourse couvrait tous mes besoins mais ne prenait pas en charge ma mère et mes enfants, mais mes frères et mon père prirent ma mère et les enfants en charge. Une amie à mon frère vivait en Israël, elle me trouva un bel appartement, pas loin de mon lieu de ma faculté. Je pouvais m' y rendre à pied, dix minutes de marche. Ce qui arrangeait vraiment tout.
Maman, Daryl, Soraya et moi étions arrivés à l'aéroport ce jour là avec un peu d'avance car voyager avec les bébés n'était pas une chose aisée.Dans leur poussette, les deux dormaient, mais le fait qu'ils étaient jumeaux attirait beaucoup d'attention. Une vieille dame était particulièrement enchantée de les voir, elle les trouvait mignons, il faut quand même le reconnaître, mes enfants étaient très beaux. Cette beauté avait été tout de suite était remarquée par les infirmières dès leur naissance . Je remerciais la vieille dame et puis je continuais mes formalités. Tout était parfait et nous entrames dans la salle d'attente. Mes bébés continuaient d'attirer les regards vers eux, cela commençait à devenir trop, Dieu merci, une hôtesse vint me demander d'avancer puisque j'avais des enfants avec moi. Maman et moi, ainsi que les petits étions les premiers à entrer dans la salle d'embarquement puis dans l'avion. Nous avons pris place, en m'assurant qu'il s'agissait bien des nôtres, l'hôtesse nous aida aussi. au bout d' une trentaine de minutes, nous étions prêts pour le décollage et nous voilà partis. Un séjour de cinq ans en Israël, loin de cet endroit où beaucoup de personnes qui me connaissaient continuaient encore de parler de mon fameux mariage. Ce fut un long voyage de six heures, mais tout se passa sans incident et nous avons atterri à Tel-Aviv. Il y avait une voiture qui nous attendait et nous conduire dans l'appartement. Il était très agréable, la décoration était magnifique, avec des murs peints en blanc nacré. Tout était bien meublé. Maman et moi étions émerveillées par ce jolie décor, avec une belle vue sur un parc. Je savais que j'allais m'y plaire.
Le lendemain matin, ma mère les enfants et moi, nous sommes allés faire des courses pour acheter tout ce dont nous avions besoin pour les enfants, pour nous les adultes aussi. Dans l'après-midi, je me suis rendue à la faculté, question de repérer les lieux et rencontrer certains responsables, car ma spécialisation commençait exactement dans une semaine. Je fus émerveillée par les bâtiments, nos salles de cours et tout. C'était vraiment l'endroit idéal pour se former. Pendant que j'y étais, je fit la connaissance de Sloane Colt, une Anglaise qui était là pour la même raison que moi, elle me paru une fille gentille. Contrairement à moi, elle avait déjà vécu en Israël avec sa famille. Fille de diplomate, son père avait travaillé en Israël pendant près de dix ans, donc elle connaissait bien la ville. Elle me fit d'une très grande aide. Nous avions le même âge et suivions la même spécialisation. Notre aventure comme des futures chirurgiennes commença. Lors de notre causerie, nous nous sommes rendues compte que nous vivions dans le même immeuble, ce fut une agréable surprise. Lors de notre premier jour, ce matin là, je donnais des instructions à maman après avoir mis un jeans et un chemisier rouge, puis une paire de ballerines. Ma mère me regardait avec un sourire, c'est à ce moment que je me rappela que je parlais à une grand-mère , je stoppa net puis je lui fis la bise sur la joue en disant : " désolée Maman " . Elle me serra dans ses bras et me souhaita une bonne journée. Sloane et moi, nous sommes rendues à la faculté ensemble. La première journée de passa très bien, mais ce fut la première fois que je me séparait de mes bébés, ce fut assez difficile, j'essayais de me convaincre que ma mère était une merveilleuse grand-mère, mais ils étaient mes trésors. Toutes mes pensées étaient vers eux, beaucoup de questions bêtes me traversaient l'esprit. Quand le dernier cours prit fin je me précipita vers la sortie, oubliant complètement ma nouvelle amie. Elle m'interpella au passage, me tirant par le bras, son geste me ramena à la réalité, je ralentis le pas et je lui fis un sourire et lui dit que je devais partir. Puis je me rappella ne Luis avoir pas dit que j'étais mère, et puis on se connaissait à peine, je n'allait pas étaler ma vie devant la première venue.
Elle finit par me rejoindre et nous contunuames le chemin ensemble. Je me dis intérieurement qu'il fallait que je lui parle de mes deux amours. Chemin faisant, je lui annonça cela tout de suite en disant :
" Sloane, je voulais vite rentrée à cause de mes bébés, Daryl et Soraya"
Elle stoppa sa marche, tenant mon bras avec étonnement, puis elle me dit :
" J'aimerais les voir, j'aime tellement les bébés!
J'étais surprise, mais heureuse de lui montrer mes beaux bébés. Une fois dans le building, nous sommes allées directement à mon appartement, j'ouvris la porte avec mes clés, et comme par hasard, les deux bouts de choux étaient éveillés. Mon cœur avait des des palpitations quand je les vis , je réalisais à quel point je les aimais. Sloane était émerveillée par leur beauté, comme tous ceux qui les voyaient. Elle me dit en prenant Daryl dans ses bras :
" Waoo! Un chef d'œuvre Sheryl, tes bébés sont si beaux, des petits anges"
Je lui dis merci avec un grand sourire. Elle passa trente minutes avant de regagner sa maison. Elle ne posa pas la question sur leur père, peut-être avait-elle trop de pudeur pour me poser la question, ou alors, elle attendait que ce soit moi qui lui en parla, toujours est-il qu'elle ne me posa aucune question ni ce jour-là, ni le lendemain. Et ce fût ainsi durant tous les premiers mois.
Ma vie était rythmée entre mes études et mes bébés. Il y avait des soirées organisées par les étudiants, mais je n'y prenais pas part, certains demandaient à Sloane pourquoi je n'y assistais jamais, elle répondait que je n'étais pas une fêtarde, et elle ne mentait pas car c'était la vérité. Même avant ma rencontre avec Charles, j'étais une fille casanière, je crois que ce fût l'une des raisons pour laquelle j'avais perdu la tête quand mon mariage a échoué.
***
Charles m'avait rencontré un après-midi où, assise dans un parc de l'Université des Sciences Humaines où je faisais mes études, je lisais un livre que j'avais emprunté à la bibliothèque. Il parlait de la greffe de la moelle osseuse. J'étais très absorbée par ce qui y était écrit que je ne me rendis pas compte qu'il m'avait demandé où se trouvait les bureaux du recteur. Je levais mes yeux de mon livre juste pour nettoyer mes lunettes qui me paraissaient un peu sales, c'est a ce moment que je réalisais qu'il y avait quelqu'un devant moi. Je le fixais et lui posa la question de savoir en quoi je pouvais l'aider. Au départ, je crus qu'il s'agissait d'un étudiant. Après lui avoir indiqué la direction, je me suis replongée dans mon livre. Il était resté là , je ne sais pas trop combien de temps, avant de se décider à partir. Sans lui accorder plus d'intérêt, je continuais ma lecture. Au bout d'un moment, je le vis revenir vers moi, pour me demander mon nom, sur la défensive, je ne lui donna pas. A cause de son insistance, je me levais, pris mes affaires et, le laissant planté là, j'étais partie. Le lendemain, je revins dans le même parc, c'était un lieu que j'aimais beaucoup, pour sa verdure, ses arbres au feuillage touffu protégeaient de soleil lors des après-midi chauds. L'endroit était généralement calme. j'aimais beaucoup cet endroit. Je vis quelqu'un assis sur un banc, sans vraiment chercher à savoir qui était là, je pris ma place favorite, sous un arbre d'environ une vingtaine d'années d'après ce qu'un étudiant en environnement m'avait dit. Je sortis ma bouteille d'eau et mon livre, je commençais à lire. Quelque chose comme dix minutes après, j'entendis la voix de Shelsea qui m'appelait, elle m'avait cherché à la cantine sans me trouver. Elle se dirigea directement vers moi, puis p'tit place à mes côtés. C'était ma meilleure amie, on était amie depuis de longues années. Elle sortit une boisson de son sac et me tendit avec un sandwich au poulet, c'était mon favori. Je lui fis la bise sur la joue pour la remercier. Pendant que je me regalais, elle me fit signe des yeux de regarder sur le banc en face de nous. Je regardais et je vis la même personne à qui j'avais donné la direction dans l'après-midi du jour précédent. Elle me dit :
" Besty, le gars ne te quitte pas des yeux depuis!"
" C'est pas moi qu'il cherche" lui dis-je
Elle m'avait regardé avec ses yeux bruns, puis tira ses cheveux. Ce geste était quelque chose qu'elle faisait quand elle ne voulait pas continuer une discussion, surtout si elle savait que cela ne mènerait à rien. Pendant que nous passions à autre chose, la personne sur le banc, se leva, je crus qu'il partait, mais il vint directement vers nous. Puis il dit:
- Salut Sheryl
Étonnée de l'entendre prononcer mon nom, je répondis sans vraiment le regarder. Je me demandais comment il avait fait pour connaître mon nom, puis je me rappelais que Shelsea m'avait appelé à voix haute.
Charles :- Moi c'est Charles Moult, ravi de vous rencontrer.
Shelsea: - Enchantée, Shelsea
Shelsea était une fille qui très facile à vivre, contrairement à moi qui était introvertie. Les deux engagèrent une conversation à laquelle je ne me mella pas. Puis Charles demanda à Shelsea s'il pouvait lui parler, elle et lui se mire à l'écart. En fait il dit à Shelsea qu'il voulait savoir si j'avais un petit ami, Shelsea, lui dit que je n'avais personne. En plein dans leur conversation, un groupe de personnes, environ cinq se dirigèrent vers eux . Je réalisais que ce furent ses amis. En fait c'était un groupe qui était venu tenir une conférence sur la technologie de pointe dans différents domaines y compris la médecine. Ils étaient là pour préparer cette conférence. Après avoir salué Shelsea, ils se tournèrent tous vers moi, j'avais mes yeux sur mon livre. Un d'entre eux s'approchant de moi dit :
- Hello, moi c'est Grégory,
- Sheryl! lui avais-je répondu.
Après ce fut le ballet de présentation : Oliver, Jack, Colton, Bruce et Yoann.
Je dis juste un mot " Enchantée" puis, l'endroit devenant trop bruyant, je me levais, pris mes affaires et me mise en marche quand j'entendis Charles dire à voix haute: " Ton numéro s'il te plaît!?" Je ne me retourna pas et continuais de partir. Il eut un silence dernière moi, je sentais leurs regards sur moi, puis il eut un sifflement d'admiration. Il faut avouer que, avec mes origines brésiliennes, mes formes ne laissaient pas les hommes indifférents. Mais je ne m'intéressais pas aux garçons, mes études étaient la chose la plus importante dans ma vie, j'avais à peine dix huit ans. Mon père et ma mère faisaient trop de sacrifices pour mes frères et moi, alors, quand je pensais à leurs efforts, je me disais que je devais réussir et pour cela, concentration, avoir un petit ami était une distraction que je ne pouvais pas me permettre. Mes parents n'étaient pas des gens riches, mais je ne manquais de rien. Les hommes, ça pouvait attendre. J'étais en troisième année, il me restait deux années donc quatre semestres, je n'étais pas arrivée jusque là pour venir échouer quand-même!
Un vendredi après les cours, Shelsea m'invita au restaurant, nous venions juste de terminer le dernier semestre de la troisième année, je voulais me détendre avant de commencer la quatrième année. Nous étions avec d'autres filles. Ce fut l'une des rares fois où je sortais le soir, ma mère et mon père m'avaient encouragé, surtout que cela n'était que pour quelques heures. Il était six heures du soir quand nous entrames dans le restaurant. Les filles avaient réservé tout une loge, au début je ne comprenais pas pourquoi une loge aussi grande pour cinq filles, à peine mon cerveau cherchait à résoudre cette équation, un groupe de personnes firent leur apparition devant nous, ce fut Charles, Oliver Jack Colton Bruce et Yoann, puis je remarquais une fille qui tenait amoureusement le bras de Yoann, il ne fallait pas être sorcier pour savoir que c'était sa petite amie. A la manière de lui tenir le bras, était une façon de faire comprendre à toutes celles qui, parmis nous, auraient des visées sur lui qu'il était déjà pris. A la vue de ces hommes, les filles dans la loge ne tenaient plus en place, je les trouvais ridicule de s'agiter de la sorte. Je restais calme sans vraiment leur montrer aucun intérêt. Chacun d'entre eux choisit une place à côté de chaque fille. Bien entendu, Charles prit la place juste devant moi. Puis les serveurs nous présentèrent le menu. Je choisis de consommer un plat de poisson, Charles commanda la même chose, jusque là , cela ne me dit rien, les autres aussi passèrent leurs commandes. Puis la boisson, moi je pris un jus de fruits, l'alcool et moi n'étant pas des amis je me tenais toujours à l'écart. Curieusement, Charles aussi ne supportait pas l'alcool. Je crus d'abord que ce fût pour m'impressionner, mais ses amis lui firent des plaisanteries dans ce sens, je compris qu'il ne buvait pas vraiment.
La soirée se passa bien, dans une très bonne ambiance, les hommes faisaient des blagues mais sans tomber dans la vulgarité. Ils étaient assez bien éduqués. Ils venaient tous des familles aisées comme la plupart des filles dans la loge. Oliver était le fils du premier ministre, Colton et Bruce étaient frères, leur père était un général d'armée, le père de Jack était un grand PDG d'une grande entreprise de transport maritime, Yoann était le fils unique du plus grand propriétaire de la société immobilière du pays. Quant à Charles, son père comptait à lui seule, une société minière , une pétrolière et le plus grand hôpital de la place. Mais une chose me marquait dans leur attitude, ils étaient tous très humbles. C'est juste leurs vêtements, leurs voitures étaient tous les dernières sorties. Moi, mon père n'était pas aussi riche que les parents de tous ceux qui étaient dans la loge, mais cela ne me fit pas pour autant me sentir inférieure à eux, mes parents m'avaient appris à me contenter de ce que j'avais.
Je jetais un regard sur ma montre, il était dix heures du soir, je m'exclamais, puis pris mon sac et me levais pour partir, tous me regardèrent comme une extra terrestre. " Déjà? " avait demandé Shelsea, je lui montrais juste la montre pour lui faire comprendre qu'il se faisait tard. Tous regardèrent chacun sa montre, et réalisèrent que le temps avait passé si vite. Je leur suggérais de continuer sans moi, Charles se leva proposant de me raccompagner, je lui dis de ne pas s'en faire, j'allais appeler un taxi, mon père était propriétaire d'une entreprise justement de taxi. Donc il me suffisait juste d'appeler un des chauffeurs. Mais Charles insistait de me ramener à la maison. Shelsea et les autres me poussèrent à le laisser me raccompagner. Je finis par accepter. Sur le chemin du retour, il me fit savoir qu'il avait tout fait pour me revoir, qu'il voulait mieux me connaître, qu'il n'avait cessé de penser à moi depuis la première fois qu'il m'avait vu au parc. Je lui dis sans détour que je n'étais pas prête pour une relation amoureuse. Je n'avais pas le temps pour ça, je lui conseillais de ne pas continuer de penser à moi, car je ne serai pas sa petite amie. Il me répondit qu'il ne pouvait pas m'oublier. Être seulement mon ami lui suffirait. Je lui dit que je ne voyais pas d'inconvénient à ce que nous soyons des amis. Alors, il me demanda mon numéro, je le lui donna et c'est ainsi que nous commencions à communiquer. Un soir je consultais mon compte Facebook, il m'avait envoyé une demande d'ami , cela faisait déjà deux mois, je n'y avais pas prêté attention, puis je réalisa que c'était lui. J'acceptais la demande et c'est ainsi que petit à petit, on s'écrivait, puis il m'envoyait des messages tous les soirs pour me souhaiter bonne nuit, un petit message gentil le matin au lever, et petit à petit, je ne pouvais plus me passer de ces messages. Mais je résista aux sentiments qui commençaient à naître en moi, mais je les combattais, je ne voulais pas tombée amoureuse. Mon objectif était de devenir médecin chirurgien, et je devais le devenir pour moi d'abord et pour mes parents aussi. Cette résistance dura pendant toute une année, ce fut très facile pour moi parce-qu'il vivait aux États-Unis. Je pouvais me concentrer sans qu'un petit ami ne veuille sortir avec moi. Mais les gens qui me courtisaient ne manquaient pas, mais vraiment, je les rejetais tous. Non pas parce-qu'ils n'étaient canons, mais parce-que je ne voulais pas d'embrouilles, mais, peut-être, inconsciemment, mon cœur était déjà plein d'amour pour Charles. Au bout de six mois, pendant que j'étais assise sous mon arbre préféré, quelqu'un me ferma les yeux avec ses mains, placé derrière moi, quand il retira ses mains, ce fut Charles, je sautais sur lui et sans que nous nous en rendions compte nous nous sommes embrassés fougueusement. Puis, comme un choc je me ressaisissais et je retirait mes lèvres des siennes. Mais sans quitter ses bras, nous ne nous quittions pas des yeux, puis, sans vraiment pourquoi, j'eu envie d'un autre baiser. Il me prit par la main, et me dit de venir avec lui. Nous montrames dans la voiture, il conduisit en me tenant la main durant tout le trajet, il la lâchait juste pour passer les vitesses. Nous sommes arrivés à une plage idyllique, j'ai vécu dans cette ville depuis ma naissance, mais je ne savais pas que cet endroit existait. Nous nous sommes assis sur un banc et il me prit dans ses bras puis il se mot à parler :
- Sheryl, je crois que je suis en tombé amoureux de toi. Il ne se passe pas de jour sans que je ne pense à toi. Je t'ai aimé dés le premier jour que je t'ai vu dans ce parc. Sheryl, je sais que tu es concentrée sur tes études, je suis prêt à attendre tout le temps qu'il faut. Je t'aime . Je ne vais pas te brusquer, je sais que tu ressens quelque chose pour moi, mais ne te sens pas obligée, prends ton temps pour être sûre de tes sentiments pour moi, mais s'il te plaît, laisse-moi t'aimer pour nous deux. Juste tes messages me suffisent, savoir que tu peux m'envoyer un petit message me ferait énormément plaisir. Je t'aime.
Je l'écoutais, je me sentais bien entre ses bras, je sentais bien subitement entre ses bras. Charles était un bel homme, quand je parle de bel homme, il l'était vraiment. Une allure sportive, une élégance de mannequin. On me disait belle, mais à côté de lui, je ne sentait pas à la hauteur. Il était tellement beau, je me demandais s'il n'y avait pas de petite amie. Comme s'il lisait dans mes pensées il me dit :
" Shelsea, te dire que je n'ai pas de petite amie, je serai un menteur, mais ce que je ressens pour toi est très fort, je ne suis pas quelqu'un qui joue sur plusieurs tableaux à la fois. Durant tous ses mois loin de toi, je me suis rendu compte à quel point tu es importante dans ma vie. Je lui ait dit que je ne pouvais pas continuer avec elle sans amour. Et elle a compris et nous avons rompu. Et j'ai sauté dans le premier avion pour te voir. Shelsea, je t'aime. "
Je ne sus pas ce qu'il se passa, tout ce que je sais c'est que ses lèvres se sont posées sur les miennes, je reçu ce baiser avec tendresse, puis maladroitement, je lui offrais ma langue, qu'il reçut avec passion, il m'offrit la sienne en retour, ce fut un très long baiser. Je ressentais des choses que, à cet instant précis, je ne pouvais pas savoir ce que je ressentais. Quand le baiser cessa, je baissais les yeux, surprise par ce que je venais de faire. Puis il me dit :
" Honey, je dois te raccompagner, tu as des cours à réviser" , il toucha mon nez et me prit la main, puis nous quittames la plage pour monter dans la voiture. Une fois devant le portail de chez moi, il me dit : " Mon amour, je t'aime, yes I do"
Il m'embrassa une fois de plus et m' ouvrit la portière, puis me serra dans ses bras et puis il attendit de me voir entrer avant d'entrer dans la voiture et partir. Ce fut le début de notre histoire.