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Lutter pour notre amour

Il se redressa du lit et me dit :

" Darling, retournons au salon, si non je risque commettre l'irréparable. Tu es trop belle, j'imagine ton beau corps tout nu entre mes bras, te faisant l'amour toute une nuit. Mais je voudrais faire les choses bien. Mais je dois éviter la tentation"

Mon Dieu, un homme qui vous respecte de cette manière mérite d'être aimé!

Je ne puis que le regarder et lui dire :

"Je t'aime chéri"

Nous sommes revenus au salon, il y avait, hormis Robert, trois autres personnes parmis lesquels, Clarence, la sœur de Robert, Edith, une autre cousine de Charles et ses deux oncles Abdel et Morey Moult, les deux jeunes frères du père de Charles. Ils m'attendaient.

Robert, après nous avoir laissé était retourner chez les parents de Charles et il trouva que la famille était divisée en deux camps, ceux qui ne voulaient pas que Charles se marie avec moi, et ceux qui estimaient qu'on devait laisser Charles choisir la femme de sa vie.

Quand je pris place sur le canapé, Edith et Clarence vinrent s'asseoir chacune de chaque côté, elles me prirent dans leur bras tour à tour pour me consoler, car les larmes avaient recommencé à couler de mes yeux. C'est Morey qui parla le premier

" Sheryl, je vais juste te poser une question et je veux que tu sois sincère dans ta réponse, aimes-tu mon neveu? "

" Il est ma vie, je l'aime plus que tout" avais-je répondu, sans l'ombre d'un doute.

Il reprit la parole et me dit :

" S'il arrivait aujourd'hui que Charles n'ai plus rien, seras-tu toujours avec lui? Parce-que ses parents menacent de le déshériter s'il insiste à continuer avec toi !"

Je fis choquée, regardant Charles qui était assis sur une chaise je lui dis :

" Charles, je préfère renoncer à toi plus tôt que te voir priver de tout à cause de moi. Tu as vécu dans l'opulence depuis ta naissance, je ne voudrais pas que tu vives une vie à laquelle tu n'es pas habitué. Je préfère renoncer à toi plutôt que te voir souffrir à cause de moi, tu sais ce que j'éprouve pour toi, tu es ma vie mais non pas ça"

Je pleurais. Puis j'enlevais la bague de fiançailles et la lui remis, mais au lieu de la prendre il souriait, je ne comprenais pas son sourire, un peu énervée, je mis la bague sur la table et et voulu sortir quand Robert se plaça devant la porte m'empêchant de sortir. Son oncle Abdel

s'étant levé du fauteuil au moment où je m'apprêtais à sortir, me pris par les épaules et me fit asseoir sur les cuisses de Charles et me dit :

" Ma fille, tu viens de nous témoigner que le bonheur de notre neveu compte beaucoup pour toi, c'est pas son argent que tu suis, et par cet acte, vous avez notre soutien. Continuez à vous aimez comme vous le faites. Charles, remets lui la bague au doigt comme tu l'as fait hier."

Charles remit la bague sur mon doigt, puis déposa un baiser sur mes lèvres et tous applaudirent.

Édith nous conseilla de nous soutenir, elle demanda à Charles et de lutter pour notre amour, de ne pas céder aux chantages des vieillards.

Je les remercia et décida de rentrer, Robert prit le volant. Dans la voiture, il me conseilla d'expliquer toute la situation à ma famille, qu'il fallait se battre pour notre amour. Il voulait notre bonheur.

Une fois à la maison, Papa et Maman étaient assis en train de regarder une émission à la télévision, nous nous assimes en face d'eux après avoir salué, Charles prit la parole et dit à mes parents que que ses parents étaient contre notre mariage, mais lui il ne pouvait pas vivre sans moi, il préférait être renié par ses parents s'il le fallait, mais renoncer à moi, mieux vaut mourir. Mon père restait calme, puis souriant, il lui posa une seule question :

" Qui est contre votre mariage, ton père où ta mère?"

Je répondis : " Sa mère Papa!"

Mon père éclata de rire à nouveau, nous laissant tous étonnés. Je ne comprenais pas pourquoi mon père avait cette réaction. Ma mère aussi souriait. Puis mon père dit qu'il n'était pas surpris car il connaissait bien le genre de femme qu'était la mère de Charles. Il dit à Charles ne garder son calme, que tout irait bien. Je dis à Maman que j'avais très faim, elle me regarda, vu l' heure, elle comprit que nous n'avions pas mangé chez les Moult. Bob était aussi avec nous, mais ne dit rien durant toute la conversation. Puis ma mère me demanda de la suivre à la cuisine, pour servir à manger. Je dressait rapidement la table et quand tout fut prêt, j'invitais Charles et Bob à table. Charles et Bob étaient ravis de manger ce que Maman avait servi. Une nourriture simple, une entrée froide, du poulet au curry avec du riz et puis une salade de fruits. Robert m'avait regardé et dit à Charles :

" Brother, je te comprends maintenant, la fille d'une maman qui fait si bien la cuisine mérite vraiment de se battre! Waoooo, c'est un vrai délice! Simple, mais délicieux! Pas ces histoires compliquées que les cuisiniers là présentent, voici le vrai repas ici"

" Exactly" répondit Charles.

Tous les trois éclatèrent de rire et l'ambiance fut détendue.

Après avoir remercié ma mère et m'embrassa amoureusement, Charles et Bob partirent. Une fois dans la voiture, Robert prit la parole et dit :

" La vie est si simple, regarde comment ses gens vivent, ils n'ont pas beaucoup d'argent, mais ils sont plus heureux que nous. Tout chez nous est compliqué, même quand il faut manger, on va te servir quatre plats, cinq verres, une multitude de cuillères et fourchettes, trois couteaux toutes ces ustensiles à la fin de font perdre l'appétit. Nous venons de manger tout à l'heure, un repas complet sans tout cet arsenal d'ustensiles, et c'était tellement délicieux, waoooo!!!"

Puis les deux éclatèrent de rire. Charles décida de passer la nuit chez Bob, il ne voulait pas voir sa mère et tous les autres. Une fois chez Bob, mon téléphone sonna, Charles voulait juste me faire savoir qu'il passerait la nuit chez Bob. Nous avons parlé pendant près de deux heures, puis il me souhaita bonne nuit..

***

Chez les Moult, la mère de de Charles était encore en train de se lamenter, son fils chéri, l'héritier de leur empire avec une chose comme moi, Clarence et Édith lui demandèrent si elle me connaissait particulièrement, elle leur donna une réponse négative, elles furent surprises, car à sa façon de parler on aurait dit qu'elle me connaissait très bien. La sœur de Charles y ajouta sa part d'insultes.

Le comble dans toute cette histoire était l'attitude du père de Charles, qui ne disait rien, il était dans tout ce drame comme un spectateur dans une salle de cinéma, regardant un film non intéressant. Son indifférence me rendait inquiète. C'était lui le chef de toute cette famille, mais durant tout le drame qui se produisait, il ne dit mot, ses frères, belle-sœurs et sœurs, étaient ceux qui s'acharnaient contre notre relation. Je commençais à me demander si Charles était véritablement son fils. Je ne comprenais rien. Cette famille me faisait peur par leur attitude. Comparé à ma famille , cette famille était très particulière. Chez moi, mon père était quelqu'un de très gentil et ferme. Il était flexible quand il fallait, et stricte aussi. Donc nous ne compliquons pas la vie. La chose la plus importante pour mon père et ma mère étaient mes frères et moi. Notre bonheur était son bonheur.

Charles ne répondait plus aux appels téléphoniques de ses parents. Je lui dis que c'était irrespectueux d'avoir une attitude pareille. Il était resté chez Bob depuis tout ce temps. Lui, était reconnu dans la famille Moult comme un rebelle, déjà il avait son propre appartement, acheté par ses propres moyens. J'avais réussi à convaincre Charles de parler à ses parents, au-delà de tout, ils étaient ses parents. Nous étions constamment ensemble durant ce mois où je n'avais pas école. Il lui restait une semaine avant son retour à Washington.

Ce matin là, je fus réveillée par la sonnerie du téléphone, je répondis sans vraiment regarder l' identité de l'appelant, une voix féminine, très en colère m'insultait copieusement, me traitant de prostituée, de salope. Je regardais l'écran, le numéro était caché. Je voulus répliquer, mais je coupa juste l'appel. Assise sur le lit, je me demandais si c'était un rêve ou alors la réalité? Puis un autre appel, cette fois ce fut Shelsea, quand je répondis, elle me posa juste la question de savoir si j'avais vu les news, instinctivement je pris mon laptop, et, comme une massue sur la tête je vis un article avec mon nom en tête et ma photo habillée comme une prostituée. Mon cœur faillit s'arrêter de battre, je lançais un cri strident, mon père qui était dans le salon, se mot à monter les escaliers en m'appelant. Lorsqu'il entra dans la chambre, j'étais assise à même le tapis, les larmes coulaient de mes yeux, incapable de dire quelque chose, mon père vit le laptop, après avoir lu, il comprit la situation, il s'assit à côté de moi et me dit :

" Ma fille, ce n'est pas toi, ça je le sais, c'est une photo truquée ma fille"

Pendant qu'il parlait mon téléphone sonna encore, ce fut Charles, il était devant la maison. Je dis à papa que Charles était là, il me dit de prendre une douche avant de sortir. Je le dis et descendis. Mon père était dans la chambre avec ma mère, Charles était dans le salon seul, dès qu'il me vit, il se leva directement et me prit dans ses bras pour m'embrasser. Puis il me dit

" Baby, I love you! Ils vont raconté tout ce qu'il veulent, mon amour pour toi est de plus en plus fort. Je ne te quitterais pas. Je sais qui est derrière tout cela, mais il ne réussira pas à me faire douter de toi. You are my wife"

Ces paroles avaient suffit pour me remonter le moral. Charles et moi nous étions amoureux l'un de l'autre et c'était là notre force. Shelsea arriva, très en colère contre Charles. Elle lui reprocha de ne pas être assez ferme vis-à-vis de sa famille, car ayant mener sa petite enquête, elle avait une idée de qui était à l' origine de cette histoire. ses soupçons se portaient sur Madison, la sœur de Charles. Elle était très éprise de Grégory, mais celui-ci lui avait dit qu'elle était une fille vulgaire et sans éducation, et qu'il m'aimait. Qu'elle ferait mieux de suivre mon exemple. Ceci la rendait furieusement jalouse de moi, et lorsqu'elle su que son frère m'avait choisit, moi, plutôt que sa meilleure amie Elsa, elle fut furieuse. Mais était-ce vraiment ma faute?

Cette histoire fit du bruit pendant un bon, quand les cours reprirent, l'histoire était toujours le sujet de conversation. Certains étudiants disaient que c'était faux, d'autres riaient de moi en sourdine quand je passais, mais, au lieu de me détruire, cela me donna du tonus. Je devais être à la tête de notre promotion. Charles était retourné à Washington, j'avais tout mon temps pour me concentrer. Nous avions notre routine, il m'appelait ou je l'appelais . Un soir, je revenais des cours, je vis deux voitures garées, je n'avais jamais vu ces voitures avant, mais ces gens étaient chez moi. Après avoir éteint le moteur, je me dirigeais vers l'entrée centrale, juste au moment où je voulais entrer, j'entendis une femme parler, on sentait au son de sa voix qu'elle était en colère, dès que je fus à l'intérieur, elles se retournèrent toutes pour me regarder, et, sans avoir eu le temps d'esquiver, une gifle s'abattit sur ma joue. Le temps de réagir, je vis ma mère saisir la femme qui m'avait giflé par les cheveux, la retournant, elle lui donna trois ou quatre gifles successivement. Les autres femmes, voulurent se lever pour frapper ma mère, j'entendis juste une voix qui leur interdisait de toucher à ma mère, quand je me retournais, je vis quatre policiers accompagnés de ma belle-sœur. Ils les embarquèrent toutes, mon père, ma mère et moi les suivions avec la voiture de mon grand frère James. En fait, c'était la mère de Charles et ses deux sœurs qui étaient venues dire à ma mère de demander à sa prostituée de fille de laisser leur fils et neveu tranquille. J'étais abassourdie. Je prie mon téléphone et appela Charles, il ne décrochait pas, je lui envoya un message :

" Ta maman, ses deux sœurs, maman, Papa, James et moi sommes au poste de police",

Trente minutes après, il m'appelait. Il me dit qu'il ne comprenait pas le sens de mon message, je lui expliquais la situation. Pendant que je lui parlais, je vis Bob arriver au moment où il disait vouloir l'appeler. Je te dis juste le téléphone à Bob. Après environ dix minutes au téléphone, je vis ma mère et mon père, mon frère qui me prit la main me dire de monter dans la voiture. Mon frère me dit :

. "Pour t'avoir traitée de prostituée et t'avoir gifler, elle vont devoir répondre. Elle est très culottèe ta future belle-mère, elle ose venir agresser Maman dans sa propre maison? Et te gifler en plus! Non je vais lui apprendre les bonnes manières."

Au son de la voix de James, je savais qu'il était très en colère. Je voulus lui dire de ne pas poursuivre l'affaire, son regard me fit taire. En fait James était un colonel d'armée. Une fois à la maison, je vais apprendre qu'il avait demandé au commissaire de les mettre toutes en cellule. Mon Dieu, la grande Mme Moult en cellule, comme une vulgaire criminelle. Non! je devais faire quelque chose pour la libérer, c'était de la mère de Charles dont il s'agissait là!

Je fis appel à Shelsea pour des conseils, contre toute attente, elle épousait catégoriquement les faits de James. Je croyais qu'en lui faisant part de la situation, elle m'aurait donné des idées pour convaincre mon frère de retirer la plainte et de libérer les détenues. Il est certes vrai qu'elles étaient allées trop loin, mais vue la relation entre Charles et moi, certains aménagements devraient être considérés. Je savais que quand James était en colère, c'était vraiment l'esprit du colonel qui était là présent, il prenait le dessus sur lui, surtout quand cela avait à voir avec moi ou mes parents, il devenait très furieux.

Je fis un message à mon autre frère pour lui expliquer la situation, il me conseilla de laisser la nuit passée et de parler avec mon père le lendemain. Le plus grave , nous étions vendredi, cela voudrait dire que, ces femmes ne seraient libérées que le Lundi suivant. Je m'excusais mille fois auprès de Charles, il me dit que je n'avais rien à voir dans les agissements de sa mère, elle devrait connaître ses limites. Mais cela ne m'arrangeait pas. Je voulus appelé ma belle-sœur, mais elle ne décrochait pas, je finis par me résigner à attendre le lendemain pour parler avec mon père.

Le lendemain matin, après une nuit blanche, je sortais de ma chambre quand je vis mon père aussi sortir de sa chambre, avant que je ne puisse même lui dire bonjour, il me prit la main et me demanda de le suivre. Une fois au salon, il me dit :

" Ma fille, je sais que c'est une situation compliquée, mais je vais demander à ton frère de laisser tomber cette histoire. Nous devons pas faire souffrir Charles, malgré tout, c'est sa mère, et même s'il est fâché contre elle après tout ce qu'elle t'a fait, mais c'est un bon garçon, il ne mérite pas ça."

Mon cœur fut rempli de joie et apaisé. Et comme promis, mon père fit venir mon frère et lui parla et finit par le convaincre de retirer la plainte. Le même jour, mon frère appela le commissaire pour lui dire de suspendre les poursuites et de libérer Mme Moult et ses sœurs. Je pensais que le fait que cette femme ait été enfermée lui aurait lavé le cerveau, mais non, elle devint plus farouchement opposé à notre mariage. Mais cela ne nous arrêta pas de nous battre pour notre union. Plus elle s'y opposait, plus Charles était inflexible, il me donnait la force de continuer cette bataille pour notre bonheur à deux. Voir Charles si déterminer, commençait à faire fléchir ses oncles et tantes, mais sa mère restait campée sur sa position. Beaucoup de personnes lui avaient demandé de nous laisser nous marier, elle ne voulut rien entendre. Pour elle, je ne méritais pas son fils, je ne pouvais rien lui apporter, je venais récolter là où je n'avais pas semer. Le mariage entre un riche comme son fils et une pauvre comme était du gâchis. Comment son fils avait-il pu s'enticher d'une fille sans nom? Pour elle, son fils aurait dû coucher juste avec moi pour se détendre et non vouloir faire de moi son épouse. Elle m'a insultée à chaque fois que l'occasion se présentait. Mais, à chaque fois, Charles me rassurait. Puis, fatigué d'attendre l'approbation de sa mère, il fixa la date du mariage, et les préparatifs commencèrent. Il était prévu qu'après notre mariage, je devais le suivre à Washington, et y poursuivre mes études, après, nous allions commencé à faire nos enfants, il en voulait trois, deux filles et un garçon. Nous planifions de construire notre foyer sur des bases solides: confiance, vérité. Mais juste après notre première nuit, tout ce que nous nous sommes promis, Charles avait tout jeté à la poubelle et m'avait juste laissé une note avec deux mots : " PARDONNE-MOI"

Que devrais-je lui pardonner au juste? L'abandon? les mensonges qu'il m'avait raconté durant tout ce temps qu'il avait prétendu m'aimer? Ma virginité qu'il m'avait prise? Était-ce parce-qu'il savait que je n'aurais jamais eue une telle intimité avec lui sans être mariée? Que devrais-je lui pardonner au juste? L'humiliation? La folie? Quoi au juste?

Ma famille m'avait ramasser à la petite cuillère pour me remettre sur pied et je m'étais promise de ne plus jamais sombrer, et maintenant que j'avais mes petits trésors, leur petit sourire était un catalyseur qui me maintenait la tête haute. Et personne ne me briserait plus jamais, alors plus jamais. Une fois était une fois de trop.

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