Chapitre 11 La meilleure mère du monde
Daphné a froncé les sourcils, cette Bertille était vraiment ennuyeuse !
— Tu as poussé Capucine dans le lac, beaucoup d’entre nous l'ont vu, tu ne veux pas l’avouer ?
En fait, quand Capucine est tombée dans l'eau, il n’y avait personne, elles étaient toutes dans le hall d'entrée, comment ont-elles pu savoir ce qui s’était passé ?
Daphné n’a dit que des mensonges.
Sa mine s’est rembruni, apparemment, Bertille n’a pas cru à cette raison absurde.
Leur soi-disant panne de la caméra de surveillance était ridicule, mais Bertille n'avait aucun moyen de le prouver, l'atmosphère est devenue soudain pesante.
À ce moment-là, une voix familière s’est fait entendre :
— Je peux le prouver, ce n’est pas elle qui l’a fait.
À ces paroles, Bertille était stupéfaite.
C'était ... Victor, le médecin qu’elle avait rencontré hier à l’hôpital !
Il s'est approché d’elles, et s’est arrêté devant Daphné, puis il a annoncé :
— Maman, je suis de retour.
Daphné était toute rayonnante, prenant de manière affectueuse le bras de son fils :
— Victor, tu n’es pas censé rentrer l'après-midi ? Pourquoi es-tu retourné en avance ?
— En fait, je suis arrivé à la Cité J il y a deux semaines, mais comme j'ai fait un stage à l'hôpital après mon retour, je ne pouvais pas passer te voir. Aujourd'hui, je voulais te donner une surprise, et j’y suis revenu, mais je ne m'attendais pas à voir une telle scène, a expliqué Victor en souriant.
À ce moment-là, il a posé son regard sur Capucine, puis il a retiré son sourire :
— J'ai vu que tu es tombée dans le lac, ça n’a rien à voir avec Bertille, mais pourquoi tu as dit qu’elle t'avait poussée ?
Ses paroles ont provoqué la stupéfaction de toutes les personnes pendant un moment.
Capucine, décomposée, s'est mordu la lèvre, elle a bafouillé :
— Je ... J'ai l’impression que Bertille m'a poussée, peut-être ... c’est un malentendu ?
Natacha voulait dire quelque chose, mais Daphné lui a lancé un regard meurtrier pour l’arrêter de parler.
Son fils, c’était quelqu’un d’obstiné, comme il savait ce qui s’est passé, ce n’était pas la peine de continuer.
En pensant à cela, elle a dit d’un ton indifférent en regardant Bertille :
— Capucine et toi, vous êtes des sœurs, le malentendu, ça arrive souvent.
À ces paroles, Capucine a hoché la tête, elle s’est empressée d’ajouter :
— Bertille, peut-être que je me suis trompée. Je suis désolée, ne prends pas ça à cœur.
Ne voulant pas accepter ses excuses, Bertille n'a même pas rencontré son regard, elle a posé le regard sur Victor.
Cet homme l'a aidée une fois de plus.
Elle était vraiment reconnaissante, lui a fait un geste de remerciement.
Victor a compris ce qu’elle voulait dit, il lui a fait un signe de tête.
En fait, il ne croyait pas à ses yeux au début.
Il ne s'attendait pas à ce que la fille qui lui plaisait à l'hôpital soit sa belle-sœur !
Il se sentait affligé, et a dit en regardant Daphné :
— Maman, mettons fin à cette affaire !
Daphné a compris que son fils voulait aider Bertille, il était comme ça, il intervenait toujours dans des affaires injustes.
Elle ne voulait pas contrarier son fils pour une telle chose, elle a donc hoché la tête avec un sourire :
— Ça fait trois ans qu’on ne s’est pas vus, tu as un tas de chose à me dire, non ?
Les autres sont également partis, il n’y avait que Capucine et Bertille là.
— Tu connais Victor ? a demandé Capucine en lui lançant d’un regard perçant.
Bertille l'a ignorée, elle n’a pas répondu sa question.
— Bertille ... tu es vraiment le même genre de personne que ta mère, a ajouté Capucine d’un ton moqueur avant de partir.
Depuis que Bertille habitait chez les Sadoul il y a une dizaine d’année, Capucine la prenait pour une femme calculatrice, cette dernière pensait que c’était la mère de Bertille avait dragué son père.
À sa jeunesse, Bertille voulait leur dire que sa mère n'était pas ce genre de personne, que sa mère était gentille et intellectuelle, c’était la meilleure mère du monde !
Mais maintenant, elle s’est rendu compte que ces idées étaient vraiment ridicules.
Elles étaient si vaniteuses qu’elles étaient souvent aveuglées par les apparences, elles ne se sont même pas souciées de la vérité !