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Chapitre 2

Ne vous y trompez pas, j’aimais vraiment Jean ; avec Christian c’était juste purement sexuel et aussi juste le temps qu’avec Jean on puisse enfin avoir des rapports sexuels ; maintenant que ça allait enfin être possible, je n’aurais plus besoin de voir Christian, me disais-je, mais je me leurrais complètement.

Le lendemain comme convenu nous nous sommes rendus chez ses parents, où toute sa famille, frères et sœurs avaient été convoqués pour voir la compagne de leur frère. Je me faisais toute polie et docile, il fallait que je fasse à tout prix bonne impression.

Le père et la mère de Jean, ses 02 sœurs et son unique frère, son petit frère, tous étaient présents.

-Mère de Jean : Bonjour ma fille, sens-toi à l’aise parmi nous, ne sois surtout pas stressée

-Jean : Oh mais maman rassures toi, ma chérie est une femme très courageuse, il n’y a rien qui l’effraie tellement, c’est un peu pour ça que je l’aime aussi.

Avait-il dit avant de m’embrasser devant eux tous, j’avais rougi comme une tomate.

Les sœurs de Jean qui étaient là n’étaient pas autorisées à prendre part à la réunion car n’étant pas encore elles-mêmes mariées ; cette réunion ne concernait que les parents de Jean et les hommes de la famille.

Elles étaient uniquement là pour les tâches ménagères, faire à manger, etc, c’était la coutume chez eux, que les femmes qui ne sont pas encore elles même mariées, ne prennent pas part aux réunions ayant trait à l’organisation d’un mariage, elles n’y avaient aucun mot à dire.

Alors bien évidemment avec la famille de Jean nous avions fait connaissance, ils m’avaient posé toutes les questions de généralités, questions auxquelles j’avais répondu, et on avait encore bavardé de diverses autres choses.

Ils étaient aussi rassurés que je ne travaille pas ; car comme disait sa mère :

« Une femme ne doit pas avoir deux patrons, son seul patron doit être son mari, il ne doit pas y avoir quelqu’un d’autre à qui elle obéit, sinon elle ne va pas respecter son mari comme il se doit, et ça brisera leur foyer»

Une pensée que je trouvais plutôt raisonnable, bien qu’à ne pas imposer à toutes les femmes…

Après avoir fini de causer avec eux, comme je voulais absolument faire bonne impression, et à tout le monde, je suis également allée en cuisine pour retrouver les sœurs de Jean et les aider dans les diverses tâches.

Cependant, elles n’ont pas été très réceptives avec moi et je pouvais même percevoir une certaine aigreur dans leurs regards, probablement car elles étaient déjà en âge assez avancé et qu’elles n’étaient pas encore mariées, et qu’elles étaient réduites à jouer le rôle de servante pour les préparatifs du mariage d’une autre, plus jeune qu’elles ; enfin, c’est l’impression qu’elles m’avaient donnée.

Ne sentant pas le courant passer entre nous, je n’ai pas insisté plus que ça et je les ai laissées en cuisine.

En retournant dans la pièce principale, dans le couloir je suis tombée nez à nez avec le frère de Jean, nommé Charles âgé de 22 ans, qui je ne vous l’ai pas dit, ne cessait de me regarder d’un regard très dévorant depuis mon arrivée.

Je me suis dit au départ que c’est peut-être moi qui me faisais trop d’idées, mais la suite des évènements m’aura montré que non. Lorsque nous nous sommes donc croisés au couloir

-Charles : Mélanie, c’est bien comment on t’appelle si je n’ai pas mal suivi

-MOI : Oui, je m’appelle Mélanie

-Charles : Tu es vraiment très belle et attirante, mon frère a un très bon œil

-MOI : ha ha ha, ça il faut le lui dire à lui-même

-Charles : Etant donné qu’on sera désormais de la même famille, tu peux me passer ton numéro, histoire de causer de temps en temps ; de prendre des nouvelles

-MOI : Euh…

Ça ne sentait rien de bon tout ça, le ton sur lequel il me parlait et la façon dont il me consommait du regard, ça sentait le désir.

J’aimais me faire belle pour sortir avec Jean donc ce jour je m’étais habillée d’une façon qui me mettait bien en valeur.

Je connaissais assez les hommes, et ce Charles vu la façon dont il me regardait, il avait juste envie de me mettre dans un lit et de me faire sienne.

Là il me demandait carrément mon numéro, je ne savais pas trop comment le lui refuser de façon à l’éviter une fois pour toute.

Ce qui me scandalisait ; c’est que c’était le petit frère de Jean, il osait donc convoiter une femme qui était déjà engagée avec son frère ainé ? Je réfléchissais et DIEU merci, Jean est venu au bon moment me tirer de là

-Jean : Chérie ; viens, papa et maman veulent te parler encore un moment

-Charles : Grand frère, tu devrais me dire de quel village est ta fiancée pour que j’aille aussi

m’en chercher une là-bas…

-Jean : ha ha ha mon petit, cherches toi-même.

Entre frères pourtant, ils avaient une très bonne relation, une très bonne complicité, Jean m’avait même souvent beaucoup parlé de lui avant que je ne le rencontre ce jour ; du coup j’espérais vraiment que c’était moi qui étais en train de me faire des idées, et que le petit frère de mon fiancé n’était pas en train de me convoiter ; la dernière chose que je voulais c’était de venir être un sujet de discorde dans cette famille à laquelle je venais à peine de me présenter.

Heureusement que Jean était venu m’appeler, alors je n’ai pas eu à donner mon numéro de

téléphone à Charles son petit frère. Je suis retournée rejoindre ses parents et nous avons donc statué sur quand eux ils viendraient voir ma famille pour qu’on s’accorde tous sur les

préparatifs et la date du mariage.

On avait fixé pour la semaine suivante. Nous avions plutôt passés une bonne journée et ce jour-là et Jean et moi nous sommes rentrés aux alentours de 20 heures, assez satisfaits de la journée.

Venant de rentrer, lui il s’est affalé sur le lit et moi je suis allée à la salle de bain pour prendre un bain. J’ai juste été étonnée que quelqu’un ait ouvert la porte de la salle de bain ; et qui vois-je ? Jean.

J’étais très surprise, de plus qu’il était juste en petite culotte et que sa verge était fortement en érection

-MOI : Jean, qu’est-ce que tu fais là ?

-Jean : Ça te dérange que je sois là ?

-MOI : Non, mais ça m’étonne, d’habitude tu évites ; tu évites même souvent de seulement me voir en sous-vêtements, car tu as peur que ça éveille en toi des sensations qui vont te pousser à rompre ton engagement envers DIEU de ne coucher avec moi qu’une fois mariés

-Jean : Oui chérie, je sais, mais aujourd’hui je sens que c’est plus fort que moi. En fait vu qu’on a déjà entamé les préparatifs pour le mariage, je nous vois déjà mariés et j’ai une très forte envie de te faire mienne à l’instant même ; plus encore comme ça quand je te vois sans aucun vêtement.

Après avoir dit ça il s’est lui-même mis en tenue d’Adam ; et est venu m’enlacer fortement contre lui.

-Jean : Je ne sais pas si je pourrais passer cette nuit sans te faire l’amour…

Il a commencé à m’embrasser et à me parcourir tout le corps avec sa main, il m’appuyait tendrement, il me pressait fermement, c’était bien, j’aimais ça. Mais tout de même…

-MOI : Jean… Jean… Attends s’il te plait

-Jean : Qu’est-ce qu’il y’a ?

-MOI : Tu sais, moi ça ne me dérange absolument pas de me donner à toi, ça ne me dérange absolument pas que tu me fasses tienne, que tu me domptes, que tu me consommes jusqu’à n’en plus pouvoir, toute la nuit même si tu veux, et de la façon dont tu veux. Mon seul problème c’est juste que, toi, est ce que tu ne vas pas te sentir coupable après de ne pas avoir respecté ton

engagement envers DIEU ? Car je ne veux pas être responsable de t’avoir fait tomber chéri ;

réfléchis s’il te plait.

Ca verge me donnait déjà pourtant clairement la réponse

-Jean : Que DIEU me pardonne, mais je ne peux plus attendre

Il ne m’a plus laissé placer un seul mot, il m’a retournée et m’a plaquée contre le mur de la salle de bain.

Stimulée depuis un bon moment par ses baisers et ses caresses féériques, j’étais prête à le recevoir en moi.

Et alors je l’ai senti, je l’ai senti me pénétrer et je sentais sa verge pénétrer tout mon territoire

intérieur en bon conquérant ; je me suis complètement abandonnée entre ses mains, et toute cette nuit-là, Jean m’a fait sienne et m’a dompté comme il fallait ; au point où je remettais même en cause le fait que c’était sa première fois d’entretenir un rapport sexuel.

Il était ferme et fort dans ses coups de reins contre mon postérieur, le plaisir qu’il me procurait montait jusque dans mon cerveau au point je ne pouvais contenir mes cris de plaisir.Il m’a mis sa main à la bouche et je la lui mordillais, ce qui augmentait encore plus la tension et le plaisir qu’il y’avait entre nous deux.

Il faisait l’amour aussi bien que Christian, et j’en étais rassurée car du coup je n’allais plus avoir à le tromper.

Ensemble nous avons atteint le sommet de la montagne du plaisir, et tout satisfaits nous nous sommes affalés sur le lit, moi dans ses bras, et nous nous sommes endormis ; tout nus. C’est vrai nous n’avions pas pu tenir notre engagement mais bon, ce qui était fait était fait.

Le lendemain matin quand je me suis réveillée, il n’était plus dans le lit. Il était à la salle de bain et se lavait.

Alors voulant remettre la partie d’hier soir, je me suis introduite en douce dans la salle de bain, et venant par derrière lui, je lui ai collé ma poitrine contre le dos pour le stimuler, mais sa réaction n’a pas été celle à laquelle je m’attendais.

-Jean : Mélanie, oh non, écoutes si tu veux te laver je peux te laisser la salle de bain.

-MOI : Mais Jean enfin, je suis là pour toi et toi tu veux me laisser ?

-Jean : écoutes Mélanie, ce qu’on a fait hier c’était bien, mais je regrette, j’aurais dû attendre, je me sens coupable, tu n’aurais pas dû te donner à moi.

-MOI : Jean… vois comment tu me fais me sentir maintenant ; je t’ai pourtant bien demandé hier d’y réfléchir encore mais tu as voulu qu’on le fasse. Maintenant je me sens coupable envers toi.

-Jean : Non écoutes, je ne te reproche rien, je ne t’en veux pas, mais juste, ne le refaisons plus. Et gardons chacun notre intimité pour quand on sera mariés. Tout de même je te l’avoue, je suis rassuré que ça se soit bien passé sur le plan sexuel. Au fond j’avais un peu peur qu’une fois marié, j’aie des difficultés à te satisfaire.

-MOI : Tu m’as pleinement satisfaite hier chéri, tellement que… tellement que…

-Jean : Que quoi ?

-MOI : Tellement, que je me suis réveillée avec l’envie de continuer. Chéri s’il te plait, juste une dernière fois avant qu’on se marie, juste une dernière s’il te plait, j’ai très envie de toi en ce moment et ça me frustrerait de refouler ça, tu m’as donné goût hier soir.

Avec mes yeux doux et mon corps, j’ai réussi à le convaincre et on a encore fait l’amour, mais là c’était bel et bien la dernière fois, on ne l’a plus refait jusqu’à ce qu’on se soit mariés.

La semaine qui a suivie, nous sommes également allés voir ma famille, et que voulez-vous que je vous dise, Jean était le gendre idéal, le genre d’homme que tout parent voudrait pour sa fille ; autonome, financièrement stable, bien éduqué, responsable, il n’y avait rien à redire sur lui.

La famille est tout de suite tombée sous son charme et on a fixé une date pour le mariage, ça allait être pour le mois prochain.

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