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Johana : ??? maman ! Maman !

Silence.

Johanna : maman qu'est-ce que tu as ???

Silence.

Johanna : maman s'il te plaît, réveille-toi ???

Silence.

Johanna : à l'aide ! Au secours ! Tonton zarak, venez m'aider ! Criai-je avant que les gardiens ne viennent rapidement.

Johanna : maman, s'il te plaît lève-toi. J'ai encore besoin de toi. Disais-je les yeux larmoyants. Aussitôt les gardiens arrivèrent et tentèrent de la réanimer mais en vain :

Zarak (le gardien) : madame Strella ! Madame Strella, Vous m'entendez ? Demanda-t-il après lui avoir fait du bouche à bouche.

- Essaye de prendre son pouls. Dit l'autre gardien. Tonton zarak s'exécuta et baissa la tête juste après l'avoir fait.

Zarak : ??

Johanna : alors, elle va bien N'est-ce pas ? Elle respire ?

Zarak : Johanna. Dit-il en se relevant et me prenant les deux mains.

Zarak : tu dois être forte ?

Johanna : Non ??

Zarak : ta mère est morte, je suis désolé.

Johanna : nooooooon ?? ! Maman ! Maman ! Ne me laisse pas maman ??! Criai-je sur son cadavre. Hélas ! Elle ne pouvait plus m'entendre car elle était partie. Je n'avais donc même pas un peu essayé de me contenir, je pleurai toutes les larmes de mon corps. Je m'en voulais terriblement de n'avoir pas été là, surtout qu'elle m'avait demandé de venir lui faire à manger.

Lorsque je regardai sur sa tablette de chambre, je vis une lettre qui s'y trouvait :

Très chère Johanna, ma fille. Tu es le plus beau cadeau que j'ai reçu de Dieu durant mon existence. T'avoir pour moi a été une expérience merveilleuse ; Une expérience que j'aurai voulu vivre plus longtemps. Malheureusement cela n'est pas plus possible vu mon état de santé. Il est vrai que je souffre depuis des années et ça fait un moment que j'ai été informée que je n'avais plus beaucoup de temps à vivre. Voilà pourquoi j'essayais de passer beaucoup de temps avec toi, malheureusement tu donnais beaucoup plus priorité à autre chose. Je ne t'en veux pas pour autant. Mon plus grand souhait est que tu sois heureuse et que ta vie soit meilleure que la mienne. Accroche-toi au seigneur Jésus-Christ et n'oublie pas la prière. Je sais que tu es trop jeune pour gérer tout ce que je t'ai laissée mais je sais le seigneur t'aidera mais aussi Tommy. Car je sais que c'est un garçon sage, intelligent et travailleur. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je l'ai accepté dans ta vie. Mon appel de toute à l'heure n'était pas parce que j'avais faim, c'était en vrai pour te dire au-revoir et je voulais que tu sois près de moi quand j'allais partir. Dommage que tu n'aies pas été là pour que je te serre une dernière fois dans mes bras et que je te dise au-revoir. Sache que je t'ai aimée, je t'aime et je t'aimerai toujours ma puce. Prends bien soin de toi. Ta maman...

Ces mots n'avaient fait que remuer le couteau dans la plaie. J'aurai préféré ne pas les lire tellement ils étaient émouvant. J'avais donc fondu en sanglots à nouveau et je pleurais de toutes mes forces.

-----Le jour de l'enterrement-----

----Johanna----

J'étais assise à côté de mon homme pendant qu'on lisait la biographie de ma mère. Le moment de l'enterrer était enfin là, et je ne réalisais toujours pas qu'elle partait et me laissait seule. Tommy, comme à son habitude, avait été d'un grand soutien. Il m'accompagnait partout et ne cessait de me consoler.

Ma mère fut enterrer au milieu des pleurs de ceux qui l'aimaient et chacun retourna chez lui à la maison. Tata Nathie m'avait suggéré de venir vivre avec elle en lieu et place de rester seule, je lui avais promis d'y penser et lui répondre :

Ce soir-là j'étais restée seule avec Tommy et je ne voulais surtout pas qu'il parte :

Tommy : je dois m'en aller chérie.

Johana : non, reste s'il te plaît ?

Tommy : bébé, tu dois te reposer.

Johanna : et tu veux me laisser seule ?

Tommy : je n'ai pas vraiment le choix ma chérie, et tu le sais.

Johanna : si tu as le choix, moi je veux que tu restes avec moi. C'est simple.

Tommy : ma puce, moi aussi je veux rester mais réfléchissons : ce ne serait pas convenable que je passe nuit ici alors que ta maman vient à peine de mourir. On me prendra pour un profiteur.

Johanna : ??? promets-moi que tu reviendras me voir demain.

Tommy : non seulement demain mais tous les jours s'il le faut.

Johanna : je t'aime mon amour

Tommy : je t'aime aussi mon cœur. Répondit-il avant de m'embrasser puis s'en aller.

Le lendemain matin, j'étais assise au salon entrain de penser et réfléchir à ma vie. Déjà que toute la nuit, je n'avais pas pu fermer l'oeil du tout. Je cherchais à comprendre comment et pourquoi ma mère avait-elle pu me cacher un tel secret !

Johanna : si au moins tu m'avais dit que tu étais malade maman, je me serai faite à l'idée que tu allais partir. Là tu m'as complètement surprise et c'est trop dur à avaler. Murmurai-je en versant d'abondantes larmes.

Nathie : toc toc !

Silence.

Lorsque je vis Tata Nathie qui était accompagnée de ses deux filles dont Sarah, mon amie et Amélia la grande sœur de Sarah, je séchai aussitôt mes larmes :

Nathie : ma chérie, tu pleures ??

Sarah: ??

Sarah était de nature sensible et douce. C'est d'ailleurs pourquoi je l'aimais beaucoup et on s'entendait bien. Elle n'avait pas pu s'empêcher de courir vers moi et me prendre dans ses bras avant de se mettre à pleurer elle aussi. Tata Nathie et Amélia ne pouvant pas se contenir devant cette scène émouvante, se mirent elles aussi à pleurer. Nous nous serrâmes toutes les quatre et pleurâmes ma mère pendant environ trente minutes. Puis tantine Nathie prit la parole et dit :

Nathie : il est hors de question que tu restes ici toute seule. Viens avec nous.

Johanna : ?

Amélia : maman a raison JO, tu ne peux rester seule ici, tu risques de déprimer.

Sarah : s'il te plaît, viens vivre avec nous.

Johanna : et qu'est-ce que je vais faire de la maison ?

Nathie : je vais la faire louer et tu en percevras les revenus à la fin de chaque mois. Ta maman t'a aussi laissé un compte épargne bien garni. Ça devrait te servir jusqu'à ce que tu commences à travailler. En plus, je serai toujours là pour toi et tu le sais.

Johanna : merci beaucoup Tata ?. Dis-je avant de lui faire un câlin. C'est ainsi que je rassemblai mes affaires et j'allai vivre avec Sarah et sa famille.

Des jours passaient, Sarah et moi étions encore plus proches qu'avant. En vrai, nous étions devenues comme des sœurs. On passait tellement de temps ensemble que je n'étais plus trop dispo pour Tommy et cela commençait à l'énerver. Ce jour-là, nous étions à la plage Sarah, moi et deux autres condisciples de classe. Nous passions des moments merveilleux et cela me détendait beaucoup de sortir comme ça.

Pendant donc que nous nous amusions, mon téléphone sonna tout d'un coup :

Johanna : ?? qu'est-ce qu'il me veut encore celui-là ?

Sarah : c'est qui ?

Johanna : devine ?

Sarah : le vendeur des vêtements ? ?

Johanna : voilà !

Sarah : ?? je le savais

Johnna : Allô ?

Tommy : mais enfin, depuis que je t'appelais.

Johanna : si j'ai mis du temps pour répondre ça veut dire que j'étais occupée, c'est aussi simple.

Tommy : ton occupation est tellement importante qu'elle t'empêche de répondre à ton homme.

Johanna : eh doucement Tommy, tu ne parles pas sur son ton, Okay ?

Tommy : je suis ton homme et je te parle comme j'en ai envie.

Johanna : okay comme tu as envie de crier sur les gens, dans ce cas parle seul. Quand tu apprendras les bonnes manières, appelle-moi !Tshium ?! Lui répondis-je avant de raccrocher.

Tommy : allô ? Allô ? Johanna ?

Silence.

Tommy : elle m'a raccroché au nez ?