Bibliothèque
Français
Chapitres
Paramètres

Une vie d'illusions

CHAPITRE 8

Quelques minutes après avoir commencé à consulter la messagerie WhatsApp de Marlène, je tombais déjà des nu.

Des discussions avec plusieurs hommes, avec des âges variés et à tous elle disait la même chose. Elle n'était pas mariée, vivait chez son grand frère et était à la recherche d'une relation sérieuse. 

En plus, ma femme, qui vivait sur mon toit envoyait des photos d'elle toutes nues à des hommes et allaient jusqu'à leur demander leur photo en retour.

Si on m'avait seulement raconté, jamais je n'aurais cru.

En parlant du blanc, j'ai vu leur conversation, leur discussios, les vidéos qu'ils s'envoyaient avec des je t'aime en n'en plus finir.

Cette relation ne datait pas de maintenant, ils avaient déjà fait un an de relation. Je me suis fait avoir. Je pensais avoir une femme à la maison alors que j'étais en train d'entretenir la femme d'un autre en attendant qu'ils se réunissent.

Son frère m'avait donc dit la vérité, car d'après les conversations, c'est ce blanc qui avait financé la procédure et avait réussi à l'envoyer en France.

Je voyais également leur échange sur la maison des parents de Marlène que ce dernier avait envoyé l'argent pour rénover.

Marlène lui avait envoyé les photos de la dite maison complètement changé suivi des remerciements.

Mon cœur s'est mis à battre très fort et j'ai immédiatement déposé  le téléphone sur la table, ça en était de trop pour moi.

 Ce soir, la force pour aller me coucher dans la chambre, je n'avais pas eu, c'est au petit matin quand il fallait se réveiller et apprêter les enfants que je me suis rendu compte que j'avais passé toute la nuit sur le canapé du salon.

Je n'allais automatiquement pas passer une bonne journée car j'avais des coups battus partout, en plus je me sentais très fatiguée comme si je n'avais pas fermé les yeux de toute la nuit.

J'ai regardé le téléphone posé sur la table et je me suis demandé si je devais continuer à l'explorer ou il fallait que je me contente du peu que je savais déjà, et que je tourne la page afin d'aller définitivement de l'avant en faisant tout pour oublier Marlène.

Puis, je me suis dit que plus rien ne pouvait me surprendre dans ce téléphone, ce que j'avais découvet était déjà très douloureux pour moi et je ne m'attendais pas à ce qu'il y' ait plus,  je croyais vraiment  avoir déjà touché le fond alors que ce n'était pas le cas, au contraire j'étais loin de toutes mes attentes.

J'ai tout de même mis le téléphone en charge avant de vaquer à mes occupations.

Plusieurs jours après, j'étais toujours dans la finalisation de ma petite structure et il fallait déjà penser aux entretiens car je ne pouvais pas travailler tout seul, il fallait aussi trouver la personne qui devait rester avec les jumeaux dans cette pièce que j'avais réservé pour eux.

Pendant plusieurs jours, j'avais oublié le téléphone et je me suis concentré sur autre chose. L'évolution de mes projets me plaisait. Si l'ouverture se passait en mars j'allais être très heureux de prendre ce nouveau départ.

Même si ma sœur Marie n'avait pas encore pu se déplacer, elle m'appelait constamment pour avoir les nouvelles des enfants. Ils nous arrivaient de passer plusieurs heures au téléphone à discuter.

Ça me faisait beaucoup de bien car j'avais parfois envi de parler à d'autres personnes qu'aux enfants.

Un soir Éric m'a appelé car après notre dernière séparation, nous ne nous étions plus fait signe.

__ Gars c'est déjà ça la vie ! Donc si je ne t'appelle pas toi tu ne peux pas me biper au moins ?

Valdo : excuse-moi ce n'est pas de la faute, je te rappelle que je suis un père célibataire non pas d'un mais de trois enfants.

__ Mais ils sont encore tout petit, ce n'est pas comme si ils t'occupe tout le temps.

Valdo : au contraire, c'est quand ils sont si petit que c'est plus difficile de s'occuper d'eux. Si tu pense que c'est facile je peux te prêter Ray seulement pour quelques minutes et tu verras que peut être il t'enleverz l'envi d'avoir des enfants un jour.

Nous avions ris tous les deux.

Valdo : sérieux ce n'est pas facile, je tire un coup de chapeau à toutes ces femmes qui le font.

__ Ok. Depuis j'attends que tu me dise ce que tu as trouvé dans le téléphone.

Je n'avais rien à lui cacher il était mon amie quand même. Alors, je lui ai raconté tout ce que j'ai découvert dans ce téléphone et il était aussi choqué que moi.

__ Ce n'est pas possible. Gars est-ce que tu te rend compte que tu avais une prostituée dans ta maison !

Valdo : Non Éric je ne te permet pas de traiter la mère de mes enfants de pros.tituée, même si c'est ce qu'elle est peut être, respecte au moins mes enfants.

__ Mais c'est la vérité. C'est quoi ton problème ! Tu l'aimes encore ! Donc tu as espoir qu'elle revienne un jour et que vous reformiez une parfaite petite famille ?

Valdo : loin de moi cette idée mais s'il te plaît, traité là de tous les noms possible mais pas de pros.tituée.

Marlène était la mère de mes enfants et aucun Dieu ne pouvait changer celà. Même si elle mourait elle allait le rester. Si je commençais à la traiter de pros.tituée ou alors laisser mon entourage le faire, un jour où l'autre ça pouvait arrivé dans les oreilles de l'un de mes enfants, ce qui pourrait les traumatiser.

__ D'accord, je m'excuse. Mais ça ne change pas ce que je pense en plus quand tu parles d'enfant j'espere que c'est sous réserve.

Valdo: sous réserve comment !

__ Je suis sûre que même un seul de ces enfants n'est pas le tien vu les forfaits de la soit disante mère de tes enfants.

Eric était toujours dans l'exagération, il était si négatif que j'avais l'intention de m'éloigner de lui car chaque fois qu'ils nous arrivaient de discuter, il parvenait toujours à me décontenancer avec ses différentes intrigues. 

Valdo : nous allons en reparler un autre jour, je dois changer Ray. 

C'était l'excuse parfaite pour clore la discussion qui commençait d'ailleurs déjà à me mettre très mal à l'aise

Je me suis remis à penser à Marlène. Le plus souvent, on dit que la communication est la clé de la bonne marche d'une relation. Moi j'étais un homme très ouvert qui communiquait avec sa femme, je partageais tout avec elle, mes joies, mes peines, mes projets, mes angoisses, je partageais absolument tout avec elle.

Chaque soir à mon retour du travail, je n'avais pas besoin qu'elle me pose la question pour lui raconter comment s'était passé ma journée. J'étais vrai avec elle mais malheureusement ce n'était pas le cas pour elle  vis-à-vis de moi.

Quelques jours après, j'étais à la maison et les enfants dormaiebt tous déjà. 

J'étais en train de planifier l'ouverture solennelle de ma petite structure.

J'essayais de me concentrer mais le téléphone contenant le numéro de Marlène qui était sur l'armoire n'arrêtait pas de vibrer. Un des enfants avaient sûrement activer la connexion des données, sûrement Jessica car ses frères étaient trop petits pour arriver où j'avais déposé le téléphone.

Je suis allé prendre le telephone et je me suis assis pour voir qui c'était.

C'était un de ses contacts qui avait lancé l'appel vidéo. Il continuait même à insister, mais je ne répondais pas.

Puis il s'est fatigué et lui a envoyé un message. Je me suis fait passer pour elle, j'ai répondu en disant que le micro de mon téléphone et la caméra avant avaient tous les deux un problème donc je ne pouvais pas décrocher.

Puis, il a continué la conversation et j'ai répondu en essayant de trouver chaque fois des mots justes.

__ Ça fait plus de quatre ans que je ne suis plus revenu au pays et tu me manques beaucoup, tu te rappelles de la dernière fois qu'on s'est vu ! Ça avait été juste magnifique, j'ai envie de revivre ca.

Humm!

J'hésitais entre arrêter la conversation où la continuer. Mais mon niveau de curiosité ne me permettait pas d'arrêter la conversation, alors je lui ai dit que je ne me rappelais plus vraiment.

__ Tu fais comment pour ne pas te rappeler alors qu'on en parle parfois, c'était le jour de ta dot.

Ma tête à commencée à cogiter, je voulais comprendre il était en train de parler de quelle dot au juste ! Marlène n'avait jamais été dotée avant moi à ma connaissance.

Je lui ai répondu que comme ça faisait longtemps j'avais forcément oublié.  Mais il a insisté en disant que nous en parlions chaque fois qu'il m'appelait et je lui promettait un moment encore plus mémorable quand il serait de nouveau au pays.

Je voulais qu'il crache le morceau, il manquait que je lui crie dessus "Mais parle!"

Finalement c'est comme si Dieu était avec moi car il a parlé.

__ Je suis sûr que tu me fais marcher, tu veux sûrement me taquiner. Tu n'as pas quand même pu oublier ce jour où cet homme avec qui tu vis t'a doté. Donc tu as oublié que nous avons passé la journée ensemble et que tu es même arrivé en retard à ta dot.

Je n'avais plus eu les mots pour lui répondre. Ça marquait "Lu", mais je n'ai pas répondu.

__ Ce jour nous avons fait l'amour comme des fous. Tu peux tout oublier sauf ce jour.

Je voulais être en train de rêver. Mais quand j'y pensais, c'était probablement vrai, car ce jour à mon arrivée je ne l'avais pas trouvé. Sa mère m'avait dit l'avoir commissionné, ce qui m'avait paru étrange un certain moment qu'on laisse ses cadets pour la commissionné un jour aussi important pour elle. 

Je n'y ai plus trop pensé quand elle m'a rassuré que ce n'était pas loin et que Marlène n'allait plus tarder à arriver, nous devions juste patienter un peu. 

Elle m'avait rassuré qu'elle serait là en avant le début de la cérémonie.

 Marlène était arrivée en retard le jour de sa propre dot parce qu'elle était dans les bras d'un autre homme !

 C'était complètement fou !

Donc comme ça Marlène, celle pour qui  j'avais dépensé tous mes économies et déplacé ma famille pour venir me soutenir à la dot, était venue s'asseoir près de moi ce jour avec le sperme d'un autre homme en elle ! 

Pourquoi?

 Qu'est-ce que je lui avais fait pour mériter une chose pareille ! 

Rien qu'à y penser je n'ai pas pu me ressaisir et sans finir la conversation, j'ai frappé le téléphone que j'avais entre les mains à même le sol.

Cette nouvelle était semblable à un coup de massue que je venais de recevoir, et moi qui pensais que j'avais déjà touché le fond. 

J'ai marché comme un déséquilibré jusqu'à ma chambre, et comme j'étais tout seul, bien qu'étant un homme,  j'ai craqué et j'ai fondu en larmes…

Téléchargez l'application maintenant pour recevoir la récompense
Scannez le code QR pour télécharger l'application Hinovel.