Où est-elle !
CHAPITRE 2
Après avoir fini avec Anaëlle, j’ai passé encore plusieurs coups de fil dans nos deux familles, mais malheureusement, personne ne connaissait ou elle se trouvait.
Il y'avait cette même question qui revenait, celle de savoir si nous avions eu des problèmes Marlène et moi. Je leur répondais par un "Non" car réellement nous n'avions aucun problème.
Marlène n'est pas finalement rentrée et je n’ai pas pu fermer l’œil de toute la nuit, je n’arrêtais pas de me demander où elle était tout en espérant qu’elle se porte bien ou qu’elle soit.
Le lendemain, je ne savais pas toujours quoi faire, il yavait les enfants et je devais aller au travail, ma maman n’étant plus en vie et mes deux sœurs mariées dans d’autres villes, je ne savais pas par où commencer.
Marlène ne travaillait pas donc elle avait généralement tout le temps pour s’occuper des enfants, de la maison et de moi.
J’ai apprêté Jessica et avec Roy et Ray nous sommes allés la laisser dans son école, c’était difficile de sortir avec tous ces enfants au même moment mais il le fallait. Puis il fallait chercher un endroit ou laisser Roy et Ray afin de pouvoir aller au travail.
Après avoir fait le tour des personnes de la famille en qui j’avais confiance dans suite, j’ai dû solliciter l’aide d’un ami car je n’avais trouvé personne de disponible dans ma famille.
J’ai apprêté leur sac et je suis allé les laissé chez la femme de mon amie, celle-ci ne travaillais pas.
Heureusement que j’avais déjà prévenu mon chef de mon retard sinon j’allais avoir des problèmes vu l’heure à laquelle je suis arrivé au boulot ce jour.
À mon arrivé, il m’a demandé qu’elle était le problème et je lui ai dit que ma femme n’était pas revenu de sa réunion depuis la veille.
__ Et tu viens au travail comme si de rien n’était ?
Valdo : j’ai discuté avec la famille et nous avons convenu que d'ici ce soir elle n’est toujourspas de retour, je devraisaller à la police signalé sa disparition. En plus je ne vais pas me mettre à sa recherche dans savoir par où commencer.
__ D’accord.
Mon chef était très compréhensif, ce qui était un avantage pour moi. En journée j’ai appelé Carine la femme de mon ami pour me rassurer que les enfants se portaient bien.
Dans l’après-midi, je suis allé chercher Jessica à l’école et je l’ai ramené chez Carine, j’allais venir les chercher le soir après le boulot.
Après le boulot, je suis passé les prendre, et en me rendant à la maison, j’avais juste une envie trouver Marlène à mon retour et qu’elle ait une explication.
Quand je suis arrivé à la maison avec les enfants, la porte était fermée, une preuve qu’elle n’était pas toujours rentrée.
A peine rentré, j’ai dû entrer en cuisine pour faire à manger aux enfants qui criaient déjà famine, j'avais la chance de savoir cuisiner quelques choses.
Une autre nuit de stresse que j’ai du passé, il m’est même arrivé de pleurer par désespoir, ma femme me manquait et j’aurais tout donné pour savoir où est ce qu’elle se trouvait.
Du haut de mes Trente cinq ans, je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer comme un enfant. Le stress mélangé à l'angoisse que ma femme soit peut être dans les pires situation imaginable me tourmentait.
Le lendemain, après avoir déposé les enfants chez Carine, je suus allé à la police signalé sa disparition. Toutes les informations que j’avais, je leur ai transmis et ils ont décidé d’ouvrir une enquête.
Il ne se passait pas un jour sans que je ne me rende au commissariat afin d’avoir la suite des recherches, ma famille me visitait constamment et m’appelait pour avoir des informations et me réconforter, plus le temps passait et plus c’était difficile pour moi, car je craignais qu’il lui soit arrivé le pire, jamais je ne m’étais préparer à vivre une situation pareille.
Je repensais encore à ce dimanche ou Marlène m’avait embrassé tendrement avant de se rendre à sa réunion, c’était la dernière fois que nous nous étions parlé, c’était la dernière fois que nous nous étions vus.
Au bout de deux semaine, mon ami m’a fait comprendre que ça devenait déjà difficile pour sa femme de garder mes enfants, mélangés aux siens, elle ne parvenait plus à s’en sortir, il faut préciser que trois enfants de bas âge en plus du jour au lendemain ça ne devait pas être évident pour elle.
Déjà que moi-même je ne parvenais pas à m’en sortir avec ces trois enfants, je m'étais mise à sa place de cette femme qui en plus des miens avait déjà ses quatre enfants à s’en occuper, ça devait être extrêmement difficile.
Nous étions des adultes, il n’avait pas besoin d’aller droit au but avec moi, j’avais tout compris.
Je l’ai remercié et je l’ai supplié de demander à sa femme de les garder encore deux jours, juste deux jours, le temps pour moi de trouver une nounou. Il a promis de la convaincre et elle a finalement accepté.
J’ai pris une permission au travail afin d’auditionner les potentielles candidates.
Après mon annonce, j’ai reçu cinq candidatures au total, mais seules quatre femmes sont venues à l’entretien.
Je me suis entretenu avec les quatre, j’avais l’embarras de choix entre une maman de la quarantaine et une jeune femme qui avait à peine vingt-cinq ans. Je me suis finalement dit que la jeune femme de vingt-cinq ans ne devait pas avoir assez d’expérience donc j’ai préfère la maman de la quarantaine, nous avons convenu qu’elle allait commencer dès le lendemain.
Le lendemain, elle est venue à l’heure, je suis sorti avec Jessica et elle est restée à la maison avec les garçons. Dans l’après-midi, je lui ai demandé de me retrouver à l’école, je devais la présenter à la maîtresse de Jessica comme celle qui devait désormais venir la chercher.
Les premiers jours, je n’étais pas tranquille, normal comment être tranquille lorsqu’on confie trois de ses enfant en bas âge ainsi que sa maison a une inconnue !
Quelque jours après, ça faisait déjà deux semaines que ma femme avait disparu et une semaine que cette maman s’occupait de ma maison et de mes enfants. Elle s’appelait Bernadette.
Au début tout allait bien, puis avec le temps, je me suis rendu compte qu’elle me volait.
Les provisions de la maison finissait à une vitesse pas possible et je ne comprenais pas pourquoi, pendant un moment ça n’a pas attiré mon attention car j’étais toujours autant préoccupé par la disparition de ma femme.
Dimanche étant le jour de repos de Bernadette, les enfants étaient en train de jouer tandis que je me creusais la tête pour savoir où pouvait être leur mère, surtout que les recherches de la police n'aboutissaient pas depuis.
Il ne se passait pas un jour seul jour où je n'essayais de joindre Marlène au moins une trentaine de fois mais son numéro restait indisponible.
Je faisais les cent pas dans toute la maison, j’entrais, je sortais, je passais d’une pièce à une autre, quand je suis arrivé à la cuisine, en faisant les pas, mon regard s’est dirigé vers le derrière de la porte ou était posé le sac du riz.
J’ai sursauté car je l’avais acheté le weekend dernier et Bernadette l’avais préparé une seule fois en semaine, j’avais à peine mangé une louche, deux enfants d’à peine un an et un enfant de trois ans à la maison ne pouvait pas manger autant, le sac de riz approchait déjà du milieu, c’était carrément impossible.
Depuis ce jour, j’ai commencé à surveiller toutes les provisions de très près et je me suis rendu compte que effectivement Bernadette me volait.
Si elle l'avait fait d'une manière modéré, j'aurais pu lui pardonner, mais elle exagérait dans le vol car elle voulait tout. Hormis les provisions, même les vêtements de Marlène et les miens elle voulait.
Un jour elle est carrément venue au travail avec un vêtement de Marlène sur elle et a juré sur la tête de ses enfants qu'elle l'avait acheté au marché, alors que c'était faux, car je n'avais pas retrouvé celui de Marlène dans notre penderie.
Pris de colère, j’ai décidé de la renvoyer car j’avais horreur du vol et de la malhonnêteté.
Je ne lui ai pas donné la raison exacte pour laquelle je voulais me séparer d’elle, je ne voulais pas qu’elle admette ses erreurs, me demande de lui pardonner et de lui donner une autre chance au passage. Tout ce que je voulais était qu’elle parte de ma maison et qu’elle n’y revienne plus jamais.
Après elle, j’ai appelé la jeune fille de vingt-cinq ans afin de lui donner sa chance.
Contrairment à Bernadette, cette dernière qui s'appelait Nicole ne me volait pas, mais elle ramenait trop de gens chez moi, Jessica me l’avait dit avec toute l’innocence d’un enfant et ce n’était pas une seule personne car chaque fois c’étaient des noms différents.
J'avais même l'impression qu'elle entretenait des relations sexuelles avec des hommes chez moi, car j'avais trouvé un préservatif masculin non utilisé dans la chambre des enfants un jour, chose très très étrange.
Quand je l’ai confronté, elle m’a fait comprendre que ce n’était pas vrai, donc elle a nié, elle m’a menti, alors je l’ai renvoyé.
Emmener des étranger sur son lieu de travail n’était pas du tout professionnelle, déjà qu’à elle je ne faisais pas totalement confiance, combien de fois aux gens que je ne connaissais pas ! Je pouvais venir trouver ma maison vide un jour comme les blagues, ajouté aux mensonges, prévenir valait mieux que guérir, donc j’ai dû me séparer de Nicole.
Après elle, j’ai décidé de changer un peu et à la place des femmes, je voulais un homme. J’ai encore dû prendre quelques jours de permissions au bureau pour recruter une personne.
J’ai eu une seule candidature et après l’entretien je l’ai retenue.
Il s’appelait Joël. Après quelques jours passés avec nous, j'avais remarqué qu'il travaillait très bien, j’étais surpris de voir à quel point il s’occupait bien des enfants et de la maison. Il le faisait mieux que les deux autres femmes.
Une fois je l’avais surpris en train de jouer avec eux et la maison était très propre, j’avais même décidé d’augmenter quelque choses sur son salaire à la fin du mois, este que je savais alors ce qu’il me réservait!
Mon Dieu ! Où pouvait être Marlène … !