Ce n'est pas possible !
CHAPITRE 3
Tout a commencé quand Jessica m’a dit que Joël lui a dit qu’elle était sa femme chose que j’ai trouvé très louche, comment un adulte peut dire à un enfant de trois ans qu’elle est sa femme ? Ça n’avait pas du tout de sens.
Depuis le soir qu’elle m’avait dit cela, j’ai décidé de surveiller ce Joël de très près, je ne voulais pas que les choses qui arrivent dans les films arrivent à mes enfants.
En le surveillant, j’ai remarqué cette façon particulière qu’il avait de regarder ma fille même quand il voulait se rendre au carrefour, il laissait Roy et Ray et préférait s’y rendre avec elle.
Je pense que Dieu était avec moi et il a permis que le pire n’arrive pas, sinon je n’ose pas imaginer ce qui allait se passer.
Jessica était une enfant qui bavardait beaucoup contrairement à ses frères qui ne parlaient pas encore bien donc le soir comme le matin, j’aimais beaucoup discuter avec elle, elle était naturelle, et grâce à elle j’apprenais beaucoup sur ce qui se passait à mon absence.
Ce vendredi soir, nous étions en train de discuter quand elle m’a dit quelque chose d’effrayant.
__ Papa aujourd’hui tonton Joël m’a soigné.
Valdo : tu étais malade ?
__ Non papa.
Valdo : et pourquoi tu dis que tonton Joël t’a soigné ?
Elle ne parlait plus, j’ai eu l’impression que non seulement elle me cachait quelque chose mais qu’en plus, elle ne devait pas me le dire.
Valdo : Jessica parle-moi, tu avais quoi pour être soigné et je ne suis pas au courant
__ Rien papa !
Mon instinct de père ne me trompait jamais, avec les enfants il ne faut rien laisser passer, dès que quelque chose cloche, ou à la moindre incompréhension, il faut fouiller jusqu’à être sure et certain avant de laisser passer.
Si je la grondais, elle allait se sentir frustrée et ça devait être difficile pour elle de me parler, alors je l’ai appelé près de moi et je l 'ai porté sur mes cuisses afin de la flatter.
Valdo : Dis-moi ce que tu veux que je te garde demain ma petite princesse
__ Garde moi le yaourt.
Valdo : ce qui était au frigo est fini ?
__ Oui papa.
Valdo : tes frères et toi ne blaguez pas hein, j’espère seulement que comme tu es malade tu pourras boire ton yaourt demain.
__ Je ne suis pas malade papa.
Valdo : et pourquoi tonton Joël t’a soigné si tu n’es pas malade.
__ Je ne sais pas, il a sucé mes fesses et m’a dit qu’il était en train de me soigner.
__ Quoi !
__ Oups! je n’avais pas le droit de te dire, ça devait rester un secret entre nous.
J’ai failli avoir une attaque, c’était quoi cette affaire! Je croyais avoir mal suivi ce qu'elle m’a dit, je lui ai demandé de me montrer ou il avait exactement sucé et elle m’a montré ses fesses avec sa main.
Je l’ai d’abord posé au sol tellement j’étais sous le choc, j’avais très peur, j'ai commencé à transpirer, je craignais que le pire se soit produit. Ce fou de Joël allait me sentir le lendemain.
Après quelques minutes, je l’ai reportée en lui demandant de me raconter ce qui s’est passé.
D’après ses dires, à son retour des classes, Joël lui a donné son bain, une fois qu’il a fini, il l’a posé toute nu sur le lit et s’est mis à sucer ses parties intimesntime en lui disant qu’il était en train de la soigner, il n’a pas manqué de lui demander de garder le secret car je ne devais pas être au courant.
J’étais furieux, quel homme avec tous ses sens pouvait faire une chose pareille à une petite fille de trois ans avec toutes les femmes matures qui arpentent nos rues, sans compter celles des rues de la joies ou il pouvait aller se satisfaire.
J’ai eu peur cette nuit, je lui ai donné à nouveau son bain en lui précisant que plus jamais une personne ne devait toucher ses parties intimes, et si jamais ça se reproduisait elle devait me le dire et elle me l’avait promis.
Quand Joël est arrivé le lendemain, je l’ai bien frappé avant de le chasser.
Après son départ, je suis allé à l’hôpital avec tous les enfants, je voulais qu’un contrôle soit fait sur tous les trois. Cette affaire ne devait surtout pas être prise à la légère.
Par la grâce de Dieu, j’ai eu plus de peur que de mal car ce salop n'était pas encore arrivé au stade ou mes esprits m'avaient propulsés la veille, mais ce qui était sûre il allait fini par y arriver si je n'étais pas intervenu.
Encore une journée ou je ne suis pas allé au travail, parce que je n’avais personne pour garder les enfants.
J’en ai discuté avec mes sœurs qui m’ont proposé de prendre chacune un enfant, elle voulait prendre un garçon chacune et me laisser juste avec Jessica étant donné qu’elle allait à l’école.
Après les avoir remercié pour leur proposition, je n'ai pas accepté que mes enfants soient ainsi séparés.
Me séparer de mes jumeaux de cette manière ne pouvait pas être possible. J'avais toujours eu une relation fusionnelle avec mes enfants car pour eux j'étais près à tout.
Trois enfants dans trois villes différentes avec des personnes différentes, ou ils allaient avoir des éducations différentes, ils allaient grandir comme des inconnus, aussi difficile que ça puisse être je voulais rester avec mes trois enfants.
J’ai cherché une garderie et c'est là où je les gardais désormais.
Chaque matin, on sortait tous les trois, je déposais Jessica dans son école et Roy et Ray à la garderie, dans l’après-midi je récupérais Jessica et j’allais aussi la laisser à la garderie pour les reprendre à mon retour le soir.
Au retour du travail, il fallait les récupérer, arriver à la maison et faire la cuisine, s'occuper d’eux, de la maison, aider Jessica avec ses devoirs, en contenant l’énergie des jumeaux.
Pas une minute ne passait sans que je ne pense à ma femme. Pas une journée ne passait sans que je n'appelle les policiers pour savoir si l'enquête avançait. J'étais devenu le père et la mère de mes trois enfants.
Tôt le matin, il fallait encore être debout, pour tous les appreter, leur donner le petit déjeuner et m’apprêter moi-même, sans compter le ménage qu’il y avait à faire.
J’avais tellement de choses à faire que je dormais épuisé et me réveillait épuisé, même au travail le rendement n’était plus pareil, mais je me disais que quand je devais m’habituer ça allait aller, mais plus le temps passait et plus la situation m'épuise.
Avec tout ça, il fallait de temps en temps passer à la police, les motiver afin qu’il n’arrête pas les recherches sur Marlène.
J’ai eu finalement l’idée d’engager une personne uniquement pour le weekend. Elle allait venir en ma présence, faire le ménage, la lessive et la cuisine et je la payait une fois que toutes les tâches étaient finies, ce qui m'évitait les prise de têtes de nouveaux avec les nounous et me permettait aussi de me reposer.
Plusieurs semaines sont passées et ça faisait déjà trois mois que Marlène avait disparu dans la nature, sans explications et sans laisser de trace, à un moment je me suis dit que sa famille devait sûrement savoir où elle se trouvait, car ce n’était pas normal qu'ils ne m'appelent pas de temps en temps pour savoir à quelle niveau étaient les recherches.
Les rares fois qu’ils m’appelaient c’était seulement pour savoir si les enfants se portaient bien et rien de plus, ils ne faisaient même pas allusion à leur fille.
Même si j’étais orphelin de père et de mère, je crois quand même que si mes parents étaient encore présents et qu’un jour une de mes sœurs disparaissait, ils seraient très paniqués et allaient beaucoup plus s’impliquer dans les recherches, mais bon c’était juste un pressentiment et rien de plus, peut-être ils gardaient espoir qu’elle refasse surface un de ces jours.
Tout était un peu calme dans ma vie même si Marlène n’était pas encore revenue. Je ne savais d’ailleurs pas toujours ou elle était et même si elle était au moins en vie, mais avec les enfants nous avions réussi à trouver un équilibre jusqu’à ce que Roy tombe malade.
J’ai dû à nouveau prendre une permission pour l’emmener à l’hôpital et comme si ça ne suffisait pas, deux jours après c’est Ray qui tombait également malade, je me retrouvais avec deux enfants à l’hôpital, d’où la nécessité de prolonger ma permission pour quelque jours de plus.
Nous avons passé au total cinq jours à l’hôpital avant de rentrer chez nous. Et à peine arrivé à la maison, je ne pouvais pas recommencer directement à les emmener à la garderie, il fallait que je fasse encore au moins deux jours avec eux afin de me rassurer qu’ils allaient bien, en plus les résultats d'examens parlait d’une infection qu’ils avaient eus tous les deux et je me demandais bien d’où ça pouvait venir si ce n’était pas de la garderie.
Le lendemain de notre sortie de l’hôpital, je suis sorti tôt acheté le nécessaire pour le petit déjeuné avant qu’ils ne se réveillent tous.
À mon retour, sur mon télephone que j'avais oublié en sortant, j’ai vu un appel en absence d’un numéro étranger, je ne connaissais pourtant personne à l’étranger, je me suis dit que ça devait sûrement être une confusion.
Je suis allé à la cuisine faire les œufs car les jumeaux en raffolaient. Mon téléphone s'est de nouveau mis à sonné et c’était le même numéro de l’étranger, j’ai décroché et au moment où mon interlocuteur a parlé j’ai reconnu la voix immédiatement, car c’était celle de Marlène…