Marlène !
CHAPITRE 1
Nous étions un dimanche et comme d'habitude, j'ai rationné ma femme le matin, puis je suis allée faire sport avec les amis.
Nous avions un match de deux zéro et nous accordons beaucoup d'importance au sport du dimanche, les hommes savent de quoi je parle.
Je suis rentrée du sport ce jour au environ de onze heures.
J'ai pris ma douche et je suis allé jouer avec les enfants au salon. Ma femme et moi avions trois enfants, l'aîné qui était une fille avait trois ans et les deux autres qui étaient des jumeaux avaient à peine un an, celà faisait juste un mois que nous avions célébrer leur anniversaire.
Ils étaient très turbulents et j'aimais bien être en leur compagnie. Nous avons mangé tous ensemble au environ de douze heures. Quelques minutes après, je suis allée me reposer.
J'étais encore couché quand ma femme m'a réveillé.
__ Chéri, je m'en vais déjà.
J'ai ouvert les yeux et je me suis rendu compte qu'elle avait déjà porté sa tenue de la réunion qui était un Kabba. Je regarde mon téléphone qui était posé sur le chevet du lit et je peux me rendre compte qu'il est déjà quatorze heures.
__ Je devais te donner combien là !
__ Vingt mille francs.
Je me suis levé, j'ai pris vingt mille où je rangeais mon argent et je lui ai remis.
C'est vrai que c'était sa cotisation mais c'est moi qui cotisait toujours étant donné qu'elle ne travaillais pas encore.
Je me disais que le simple fait de s'occuper de nos trois enfants étaient assez difficile pour elle et je devais la soutenir à mon niveau surtout que sa cotisation était une seule fois par mois.
Même si je n'étais jamais au courant quand elle bouffait et encore moins ce qu'elle faisait de cet argent, je ne m'attendais pas déçu.
__ Ne tarde pas à la réunion s'il te plaît.
__ Ok.
Elle m’a embrassé avant de s’en aller. Je me suis recouché et c'est finalement à quinze heures trente que je me suis réveillé.
J'ai fait le tour de la maison et j'ai remarqué que les enfants dormaient tous et que leur mère avait fermé la porte en partant, ce qui était tout à fait normal.
Je suis allée m'asseoir devant la télévision, et même si quelques amis m'ont invité à sortir, je ne voulais pas laisser les enfants tout seul à la maison.
Les enfants n'ont pas tardé à se réveiller à un , et comme d'habitude quand leur mère n'était pas présente le dimanche, j'aidais la première à réviser ses leçons tout en canalisant les deux autres qui étaient très turbulents.
Tout se passait très bien. Jusqu'à ce qu'il commence à se faire très tard. Il était déjà vingt heures trente et ma femme n'était pas encore de retour. Ça devait sûrement être dû aux embouteillages je me suis dit, vu que généralement à cette heure elle était déjà rentrée.
Une heure plus tard, elle n'était pas toujours de retour, je l'ai appelé pour savoir si elle était déjà au moins en chemin mais elle n'a pas pris.
plusieurs minutes après, je venais de mettre les enfants au lit et il était déjà vingt-deux heures moins.
J'ai patienté pendant quelques minutes encore et à vingt-deux heures, je l'ai appelé à nouveau mais elle ne prenait pas toujours mes appels ce qui commençait à m'inquiéter car ça ne lui ressemblait pas du tout.
Pendant une heure, je l'ai appelé successivement en espérant qu'elle décroche, je lui ai également envoyé plusieurs messages, mais je n'avais toujours aucun retour de cette dernière.
À vingt-trois heures, son numéro ne passait plus, ce qui m'avait rendu encore plus anxieux.
J'ai appelé plusieurs personnes que nous connaissions afin de savoir si elle les avait contactés durant la journée, je voulais juste un signe, mais personne n'avait eu de ses nouvelles depuis.
C'est alors que je me suis rappelé que j'avais noté le numéro de son amie avec qui elle faisait la réunion sur un bout de papier qui devait encore être dans un tiroir dans la chambre.
Sa copine vendait les poulets et comme nous avions eu une réception et qu'à cette période son téléphone avait un problème, je devais l'appeler mais mon téléphone qui s'était éteint était en charge donc après avoir pris le numéro chez elle, je l'ai noté sur un bout de papier et je devais l'appeler une fois que j'aurais quelques barres de batterie.
Après l'appel, je n'avais pas jugé nécessaire d'enregistrer le numéro.
Je me suis rendu immédiatement dans la chambre et j'ai pu retrouver le numéro.
J'ai composé sur mon téléphone et j'ai lancé l'appel. Ça a sonné pendant plusieurs minutes et elle n'a pas pris jusqu'à ce que ça aille au répondeur.
Après cet appel je me suis dit que peut être elles étaient toutes les deux dans une position qui les empêchaient de suivre la sonnerie de leurs téléphones.
J'ai relancé de nouveau l'appel et cette fois-ci elle a décroché, j'espérais vraiment avoir des informations d'elles.
__ Bonsoir, excusez-moi de vous déranger à une heure pareille, je suis Valdo le mari de Marlène, j'aimerais parler à Anaëlle.
__ Oui c'est bien moi.
__ D'accord, voilà, plus tôt en journée aux environs de quatorze heures, Marlène à quitter la maison pour se rendre à votre réunion et depuis lors elle n'est pas encore de retour et j'aimerai savoir s'il y'a eu un problème à la réunion aujourd'hui qui vous a fait finir si tard, en plus je ne parviens pas à la joindre depuis.
__ Tu as essayé de la joindre sur son portable ?
__ Bien sûr ! Puisque je vous dis que j'ai essayé de la joindre plusieurs fois mais elle ne prend pas mes appels et c'est justement la raison pour laquelle je vous contacte afin d'avoir plus d'informations.
__ Vous aviez des problèmes !
__ Aucun problème.
__ Vous dites que vous êtes le mari de qui !
__ Marlène, ta copine. C'est moi Valdo qui te parle, tu viens même parfois à la maison non.
Je devais être patient car tout laissait à croire qu’elle sortait du sommeil, donc c’était normal qu'elle se comporte ainsi si toutes ses idées n’étaient pas totalement en place.
Mais ce qui m'a paru étrange c'est justement tout le calme qu'il y avait autour d'elle.
__ Excuse-moi Valdo, je dormais déjà donc je n'avais pas encore les idées claires.
__ Ce n'est pas grave, sinon vous avez fini la réunion à quelle heure pour qu'à vingt-trois heures ton amie ne soit pas encore à la maison.
__ Pardon ! Je ne l'ai pas vu aujourd'hui, elle n'est pas venue à la réunion et c'est depuis lundi qu'elle m'a envoyé son argent de cotisation.
__ Tu es sérieuse là !
__ Bien sûr. Puisque je te dis qu'elle n'est pas venue à la réunion, c'est moi qui ai reçue aujourd’hui et la réunion est finie depuis dix-huit heures trente. Donc normalement tous ceux qui étaient présents doivent déjà être chez eux.
C'était encore quoi cette affaire !
__ Honnêtement, je ne sais pas où elle se trouve mais sache qu'elle n'est pas chez moi et ne l'a pas été aujourd'hui.
__ D'accord. Désolé une fois de plus de t'avoir réveillé, mais si tu as de ses nouvelles entre temps bien vouloir me tenir informé.
__ Sans soucis.
Je ne comprenais plus rien. Marlène était sortie en journée devant moi avec la tenue de la réunion et c'est moi qui lui avait remis de l'argent.
Ce n'était pas une scène qui m'avait été racontée, je l'avais bien vécue.
Anaëlle ne pouvait pas me mentir quand même en disant qu'elle n'était pas présente chez elle. Seulement, si elle n'était pas allée à la réunion, où était-elle allée! Pourquoi n'était-elle pas encore rentrée ! En plus pourquoi son numéro de téléphone ne passait plus…!