Chapitre 2

Ma sœur et moi avons ramassées nos récipients et effets de toilettes pour la rivière.En passant devant la cour de la tante de J-Jacques nous nous sommes assuré qu'ils nous avaient bien vus.

La rivière était à quelques kilomètres du village on traversait un sentir ou il y'avait une petite piste et on arrivait à la rivière. C'était le coin "douche" de tout le village , les vieux, les jeunes, les femmes tout le monde se lavait la bas.

Chaque fois que quelqu'un arrivait il se devait de crier à voix haute : " y'a quelqu'un??? si c'était occupé tout suite on s'entendait dire " OUI OOOOOH" ainsi personne ne s'aventurait dans le coin "douche' jusqu'à ce que les occupants libèrent le coin,ainsi les suivants prenaient place.

Nous, sommes donc arrivé et avons fait comme d'habitude y'avait personne, ma sœur Edwige et moi avons commencé à nous baigner la rivière était pas grande c'était un court d'eau qui allait se verser au fleuve du village qu'on appelle LE DJA. On faisait meme souvent la pêche dans cette rivière, y'avait du poisson fallait juste connaitre les endroits bien appropriés.

Vingt minutes après, on entendit des voix, Ayant eu peur que les petits blancs ne viennent nous trouver toutes nues , je me suis mise à crié à voix haute

- C'est occupé ooooh!!!

- Hé calmez vous! c'est nous on vous attend ici faites vite seulement car notre père doit repartir pour la ville.

OUF!!! quand meme ces petits blancs étaient bien éduqués finalement. On s'est dépêchés de les retrouver à la rive.

- Bonsoir (moi un peu timide)

- Bonsoir Ange et Edwige répondit J-Jacques. Serge ne parlait pas beaucoup il observait plus.

Alors ca va?le village dit quoi?

- Moi( étonné) Le village dit quoi?es ce que le village parle???

Ils éclatèrent de rire.

Serge s'exclamait enfin

- Mais non, c 'est pour dire que ça va?Chez nous en ville c'est comme ça qu'on parle vous êtes trop villap's (expression pour dire villageoises)

- Moi (énervé) : Quoi??? hé toi la ne vient pas nous insulter ici hein? je te rappelle que nous on fréquente ici et je parle très bien le français tsuiiiip ma sœur aussi.D'ailleurs l'année prochaine on va venir faire notre BEP'S (Brevet d'études) en ville.

- Serge (moqueur) : AHAHAHAHAHAAHa vous êtes drôles hein. Nous on va en terminale et cette année on aura notre BAC, et tu nous parles du bep's qu'on n'a eu depuis?

- Hé, tu te prends pour qui?normal puisque vous êtes vieux, d'ailleurs personnes ne t'a sonné. moi je parlais avec J-Jacques.

JJ du intervenir pour nous séparé.

- Heu! du calme nous sommes venus vous dire bonsoir et nous donner rendez vous ce soir au jeux du clair de lune. Tu viendras Anges?

- Moi(boudeuse): Je verrai, déjà que ma mère nous surveille comme quoi la, avec votre arrivé et les enfants de MAMPOMO qui viennent de Douala c'est pas facile. Elle dit que les gars de la ville ne sont pas sérieux. Ils vont nous mettre enceinte et partir comme des irresponsables qu'ils sont.

- JJ: mais ta mère elle ne connait rien, moi je suis sérieux et elle verra quand je vais venir t'épouser.

- En tout cas laisse moi ça, les menteurs comme vous la on sait jamais.D'ailleurs Éric MAMPOMO, me fait déjà les yeux doux hein, donc... (faisant la mine) JJ m'a tiré avec viloence sur lui, en me disant:

- Demande à mes sœurs comment on m'appelle? DIT JJ (menaçant) Bruce Lee et serge c'est jacky Shen, on va les massacrer, s'ils osent meme te toucher, je vais seulement lui envoyer un "kichimm" comme ça il joint l'acte à la parole, une sorte de kun fu bête la que lui meme nous a expliqué . On n'a bien ri ma sœur et moi.

On riait quand soudain, au village on entendit comme des tam-tam résonner. Généralement les tam-tam résonnaient chez nous quand il y'avait messe le dimanche, ou des palabres entres les vieux.Ou alors la danse et les festivités. On se dépêcha, de renter.

La maison de la tante de JJ était derrière la rivière, donc y'avait pas de risques qu'on nous aperçoive rentrer ensemble.On n'a prit rendez-vous pour le soir.

En effet y'avait réunion des palabres chez le chef le soir, voila pourquoi l'ancien du village a tapé les tam-tam. On s'est dépêchés de déposer l'eau pour aller au puits puiser l'eau de source pour la maison. Il était interdit d'aller au puits après 18h, car il faisait sombre et le chef l'interdisait.

De retour à la maison, la nuit approchait, et les petits blancs étaient tous dans leur maison, apparemment ils mangeaient, car on ne voyait personne. Chez leur tante qui est marié à quelqu'un de chez nous, leur maison était faite en terre battu, pour la cuisine, et en dur pour le salon, leur oncle était reparti avec le camion, mais c'est la nourriture que tu veux voir? Y'avait les sacs de riz, haricots, les dame jam d'huile de palme, cartons d'huile Diamaor, les sacs de viande de bœuf fumé, le poisson fumé, le sac de farine, ils étaient paré pour toutes les vacances.Hum!!!

Le clair de lune, tous les enfants du village étaient déjà réunis dans la grande court. Les vieux se dirigeaient vers la case à palabre, ce qui nous lassaient le champ libre. C'est un moment magique que j'affectionnais particulièrement.

Tous les enfants du village faisaient un grand cercle, et on n'avait pour lumière la lune qui éclairait le village, y'avait pas de courant. On se mettait à chanter les chansons du village en patois, on dansaient les uns et les autres entraient dans la ronde et dansait. On jouait à des jeux à cache-cache.mais on se cachait pas loin des yeux des grands frères qui étaient meme déjà passé devant la cour nous surveillé.Ils en profitaient pour causer avec les deux grandes filles qui étaient venues avec les petits blancs.

Ayant fini de manger les petits blancs sont venus se joindre à nous et les vacanciers de Douala ce qui a agrandi le cercle.

Les filles, elles étaient restées en retrait, et nous regardait comme des extra-terrestres. Les garçons bien évidemment se joignis à nous. Au jeu, du poussé-poussé( c'est un jeu, ou on chante et se pousse tout en se collant) JJ est venu se mettre derrière moi, je pouvais donc le tenir par les hanches et lui aussi il me collait tellement, que je ressentais un petit bien être inexplicable.Parfois meme on tombait les uns sur les autres.C'était trop bien, après cela on jouait au jeu de la poursuite. Bien tard, dans la nuit. lorsque le clair de lune s'assombrissait JJ m'a tiré vers l'arrière de leur maison, juste à coté de leur maison, y'avait la maison d'un vieux qu'on appelait "papa ma tit" cela vous dire (papa petite viande) s'il fallait traduire en français mot pour mot. Rires.

Il était vieux et marchait avec une canne, le soir venu il sortait presque pas, sa femme était décédée et chaque fois il chantait toujours une chanson pour elle devant sa véranda. Parfois il nous appelait de venir apprendre à chanter avec lui et nous expliquait que car sa bien-aimée l'attendait au ciel.

Pendant que nous étions derrière la maison, JJ me chucotait des mots d'amour

- Tu sais, tu es l'étoile de ma vie, et le soleil de mes jours.J'ai pensé à toi et toi? tu m'aimes

-Moi(timide) héééé kié, je ne sais pas hein.Faut pas qu'on nous trouve entrain de faire des bêtises pardon, mon grand-frère va me fouetter.

-JJ (tjrs in love) Mais je te dis ce qui vient de mon coeur mon étoile, tu es magnifique, approche j'ai envie de te mop.

- Hein? c'est quoi mop?

- Mais mop non, vient je te montre , ta bouche sur mes lèvres comme ca. Le gars a pris ma bouche et a posé ses lèvres sur les miennes, j'ai dabord laissé faire ensuite il m'a tiré sur lui et a passé ses mains sur mon dos. La nous avons entendus une branche tombé. J'ai fuis sans me retourner....