Chapitre : 02

Il attrapa ensuite une des cordes de cuir et banda les yeux de Sophie, l'obscurité ajoutant une dimension supplémentaire à son anticipation. Privée de la vue, chaque toucher, chaque son devenait plus intense, plus électrique. Jean se pencha sur elle, ses lèvres effleurant son oreille.

- Prépare-toi, dit-il doucement. Je vais te donner ce que tu veux.

Il commença par des caresses légères, explorant son corps avec ses mains, apprenant à connaître chaque courbe, chaque réactivité. Puis, il saisit l'une des lanières et la fit claquer doucement contre sa peau. Sophie haleta, surprise par la sensation, mais son corps se tendit en attente de la suite.

- Est-ce que c'est ce que tu veux ? demanda-t-il, sa voix un murmure rauque.

- Oui, répondit-elle d'une voix forte. Continue et soit plus aggressif.

Encouragé par sa réponse, Jean intensifia ses actions, alternant entre des caresses apaisantes et des coups de lanière mesurés. Les gémissements de Sophie emplissaient la chambre, se mélangeant aux cliquetis des menottes et au claquement des lanières. Jean se perdit dans le rythme, dans le pouvoir qu'il exerçait et dans le plaisir évident de Sophie.

- Tu veux que je sois agressif ? demanda-t-il, une lueur féroce dans les yeux.

- Oui, haleta-t-elle. Montre-moi ce côté de toi.

Avec une nouvelle détermination, Jean saisit les hanches de Sophie et la retourna brusquement sur le ventre. Il tira ses bras menottés au-dessus de sa tête, les attachant solidement aux barreaux du lit. Puis, sans préavis, il frappa ses fesses avec la lanière, plus fort cette fois, arrachant un cri à Sophie.

- Plus fort, s'il te plaît, supplia-t-elle, sa voix tremblante de désir.

Jean ne se fit pas prier. Il augmenta la force de ses coups, le bruit des lanières résonnant dans la pièce, chaque impact envoyant une vague de chaleur et de douleur à travers le corps de Sophie. Ses gémissements devinrent plus forts, plus désespérés, alors qu'elle se perdait dans la sensation brutale mais exquise.

Il continua à la frapper, alternant entre les coups et les caresses apaisantes, créant un contraste torturant mais délicieux. Les larmes coulaient sur les joues de Sophie, des larmes de plaisir et de douleur mêlées. Jean pouvait sentir son propre désir monter, chaque gémissement de Sophie alimentant son besoin de la posséder complètement.

- Tu aimes ça ? gronda-t-il, sa voix rauque de désir.

- Oui, je t'en prie, ne t'arrête pas, répondit-elle, sa voix brisée par le plaisir.

Jean la fouetta encore une fois, puis se pencha sur elle, ses lèvres trouvant les siennes dans un baiser féroce. Il mordit sa lèvre inférieure, la douleur ajoutant une dimension supplémentaire à leur étreinte passionnée. Puis, sans attendre, il la pénétra d'un coup sec, un grognement de satisfaction échappant à ses lèvres.

Les mouvements de Jean étaient brutaux, chaque poussée plus intense que la précédente. Sophie criait son nom, sa voix remplissant la chambre alors qu'elle s'abandonnait complètement à lui. Jean sentait son propre contrôle s'effriter, chaque cri de Sophie, chaque mouvement de ses hanches le rapprochant du bord. Il serra son cou et continua par l'agresser avec l'autre main.

- C'est ça tu veux ? demanda t'il avec féroce.

- Oui chéri, lança Sophie, montre moi ce côté animal, j'aimerais voir ça.

- Je vais te le montrer.

Jean commença par donner des coups de poing sur les fesses de Sophie, ses mains frappant avec une force brute. Sophie gémissait, ses cris mêlant douleur et plaisir, résonnant dans la pièce. Chaque coup semblait attiser davantage son désir. Jean, les yeux brûlant de passion, saisit brusquement les lèvres de Sophie, les écrasant contre les siennes. Le baiser était ardent, mêlé de morsures, Jean mordant sa langue avec une intensité sauvage. Sophie, le visage rayonnant de bonheur et de désir insatiable, continuait à supplier. Sa voix haletante résonnait, demandant toujours plus, exhortant Jean à être encore plus violent, à repousser les limites de leur plaisir partagé.

Finalement, dans une explosion de plaisir partagé, ils atteignirent le sommet ensemble, leurs corps se tendant et se libérant en une parfaite synchronisation. Jean se retira brusquement, son souffle court, et regarda son épouse qui était toujours menottée. Il détacha les menottes de Sophie. Elle se retourna pour lui faire face, ses yeux brillants de gratitude et de satisfaction.

- Je suis désolé chérie, je ne voulais pas te faire du mal.

- Du mal ? Non. J'aurais aimé que tu sois plus violent que ça. Tu étais incroyable, murmura-t-elle contre ses lèvres. Promets-moi que la prochaine fois, tu seras plus agressif.

- Écoute, je...

- Non, Jean, j'ai senti que tu étais fou de rage même si je ne te voyais pas. J'aimerais que tu laisses ce côté animal pour me faire plaisir. N'aie pas peur, je suis ta femme et c'est tout ce que je te demande. Faisons l'amour comme des fous.

- Si c'est ce que tu veux, je vais le faire.

Ils restèrent ainsi, blottis l'un contre l'autre, savourant la chaleur et l'intimité de leur étreinte. Leurs respirations s'accordèrent, lentement, jusqu'à ce qu'ils retrouvent leur calme.

Jean savait que cette expérience avait changé quelque chose en eux, ouvrant la porte à de nouvelles possibilités dans leur relation. Et il était prêt à explorer chaque recoin de cette nouvelle intimité avec Sophie, à découvrir de nouveaux plaisirs et à renforcer leur amour.

- Merci, chuchota-t-elle, les yeux brillants de gratitude.

- Tout pour toi, répondit-il avec un sourire tendre. Absolument tout pour toi.

- Je vais me doucher chéri.

Sophie embrassa tendrement Jean avant de partir prendre son bain. Après s'être rafraîchie, elle revint dans la chambre, déposa un baiser sur son front et se coucha. Jean, encore imprégné des émotions de leur étreinte, se leva à son tour pour prendre un bain. En se glissant sous l'eau chaude, il ne pouvait s'empêcher de repenser à la scène violente qu'ils venaient de partager. Lorsqu'il retourna dans la chambre, Sophie dormait paisiblement. Jean se coucha à ses côtés, ses pensées tourbillonnant autour de leur passion débridée.