Bibliothèque
Français
Chapitres
Paramètres

8

Elle.

Le bruit incessant de mon réveil me tire de mon sommeil. Je déteste me lever tôt le matin, sûrement comme les trois quarts de la population de cette planète.

Aujourd’hui, c’est mon premier jour de travail officiel. Rien que d’y penser, je suis de bonne humeur. Enfin, c’est aussi le fait de penser à mon patron littéralement sexy qui me met de bonne humeur, mais ça c’est un secret,

Il est 7 heures et je dois partir à 8 heures 40 pour arriver à l’heure à l’entreprise. J’ai pris de la marge.

Je file sous la douche. Je choisis de m’habiller avec une combinaison short noire doublée en dentelle. Je laisse mes cheveux blond boucler naturellement sur mon épaule. Je me maquille un minimum et me parfume. Je descend et mange une pomme en guise de petit déjeuné. La routine quoi…

Il est 8 heures 30 et je suis déjà entièrement prête. Je décide de partir maintenant pour avoir un peu d’avance. Je sors de chez moi en ferment à clef et monte dans ma voiture.

J’arrive à l’entreprise à 9 heures moins 10. Je suis dans les temps. Je me dirige vers l’ascenseur sans passer par l’accueil et monte directement au dernier étage. Je passe rapidement devant l’accueil où Amanda me foudroie du regard, mais je n’y prête pas attention et continue mon avancée. Quand j’arrive dans mon bureau, je vois un post-it accroché à l’écran de l’ordinateur.

« Venez me voir dans mon bureau à votre arrivée. -Mr. Lewis »

Je me dirige donc dans son bureau, tout de même intriguée. Au moment ou j’allais toquer, j’entendis des éclats de voix venant de l’intérieur du bureau. J’hésite à déranger Mr. Lewis maintenant mais il m’a demandé de venir. Je toque donc de trois coups léger qui veulent dire : Je ne veux pas déranger.

J’entends la voix de Monsieur Lewis me dire d’entrer. Lorsque j’ouvre la porte, je fus choquée par la scène qui se déroulait devant moi. Il y a des morceaux de verre partout par terre, les étagère renversée et les chaises couchées par terre. On aurait dit qu’un ouragan était passé par là.

Monsieur Lewis est assis à son bureau les bras croisés, comme si la situation était tout à fait normale. Au centre de la pièce, se trouvait une jeune femme toute rouge de colère. J’imagine que c’est elle qui a mis tout ce bazar.

Quand je croisais le regard de Monsieur Lewis, je ressentis la même sensation qu’hier. J’avais ces espèces de chatouille dans mon ventre et cette envie irrépressible de me jeter sur lui. Bien sûr, je calme mentalement immédiatement mes ardeurs et détourne les yeux pour éviter de ressentir ça à nouveau.

Malgré ça, je sens encore son regard brûlant sur la peau dénudée de es jambes ce qui me donne un coup de chaud.

-Je peux repasser plus tard si je dérange, dis-je d’une petite voix.

-Oui. Tu nous as dérangés, dit la jeune femme méchamment.

C’est une très jolie femme. Elle a des cheveux bruns soyeux et lisse. Malgré le fait que la colère lui déforme le visage, je dois admettre qu’elle est magnifique. Elle a de grands yeux bleus océan. Elle doit être mannequin ou un truc dans le genre.

En tout cas, c’est le genre de femme qui doit en faire fantasmer plus d’un, dont mon patron sûrement. Elle doit être sa copine où un truc du genre. Peut-être sa sœur non ? Je suis en train de rêver là…

Je m’apprêtai à tourner les talons mais la voix rauque de mon patron me retint :

-Restez Alexandra. Nous avons à discuter avant que je vous donne du travail. Quant à toi Elena, dit-il en s’adressant à la femme qui me dévisage avec colère, nous reprendrons cette discussion à la maison mais je ne veux plus jamais que tu te

-rendes sur mon lieu de travail pour me faire ce genre de crise inutile.

Il avait dit tout ça d’un air strict et ferme. D’après ces paroles, je fis la conclusion que cette fameuse Elena était bel et bien la copine, voir la femme de mon patron mais voyant qu’elle ne porte aucune bague, je mise plutôt sur la petite amie.

Ca devait être du sérieux entre eux sachant qu’ils habitaient ensemble… Tous mes espoirs réduisent à néant. Mais quels espoirs de toutes façons ? Il faut que je calme ma libido là. Ce mec est un inconnu à mes yeux et il a le droit d’avoir une vie à l’extérieur du bureau, mais qu’est-ce que j’aurais aimé qu’il soit célibataire et libre comme l’aire.

Elena me jeta un regard noir avant de me bousculer et de sortir de la pièce.

-Venez vous assoir je vous en prie, me dit Monsieur Lewis.

Il attendit que je prenne place sur la chaise en face de la sienne pour reprendre la parole. Son regard est toujours figé sur mon corps ce qui me met presque mal à l’aise. Pas dans le sens où je n’aime pas le fait qu’il m’observe, mais peut-être qu’il me regarde comme ça parce qu’il me trouve ridicule.

-Vous êtes à l’heure, me fit-il remarquer.

-Je vous avais dit que vous pouviez me faire confiance, dis-je avec le sourire.

Il esquissa un sourire à son tour puis continua à parler.

-Je suis désolé. Ce qu’il vient de se passer n’est absolument pas professionnel, s’excusa-t-il.

-Il n’y a pas de quoi s’excuser. Les problèmes de couples doivent bien être réglés à un moment ou à un autres de toutes façons.

Il ne me contredit pas. Cette Elena et lui sont bien en couple. Au moins, j’en ai le cœur net. Aucun regret. En attendant, il ne répondit rien et changea rapidement de sujet.

-Si je vous ai demandé de venir, c’est parce qu’un premier voyage en France a déjà été prévu.

-Oh je vois. Quelles sont les dates ? demandais-je en redevenant immédiatement professionnelle.

-Nous partirons dans deux semaines précisément. Le lundi, vous viendrez ici avec vos bagages et nous partirons ensemble en direction de l’aéroport. Le voyage durera 5 jours normalement mais il peut éventuellement durer plus.

-Bien. C’est noté, dis-je en hochant la tête.

-Parfait. Je vous ai laissé une pile de documents à traduire sur votre bureau.

-Je vais m’y mettre alors, dis-je en me levant.

-Bonne journée Alex, me dit-il d’une voix rauque tandis que je me levai.

Je sentai son regard sur mes jambes mises en valeur par mes chaussures à talons. Non de dieu, je suis sûre de pouvoir résister à la tentation de lui sauter dessus s’il reste éloigné et professionnel avec moi, mais s’il décide de se la jouer séducteur, je ne vais rien pouvoir y faire.

Je suis sûr qu’il a fait exprès d’utiliser ce timbre de voix et ça me déstabilise. Je décide de rester sage, sans pour autant le repousser. En gros, je la joue séductrice.

-Je vous souhaite également une bonne journée Monsieur, répondis-je poliment en me mordant la lèvre inférieur d’un geste qui est sensé paraître nonchalant.

Lorsque je tourne le dos pour me diriger vers la porte de sortie du bureau, je décide d’exagérer légèrement le balancement de mes hanches.

Je sens toujours son regard brûlant dans mon dos. Je ne sais pas comment c’est possible qu’un si parfait inconnu me fasse tant d’effet. Il y a une sorte de tension entre nous que je ne peux pas ignorer et je suis sûre qu’il la sent aussi. Ce mec va me rendre folle, je le sens.

Lui.

J’étais énervé à cause du comportement qu’Elena a employé ce matin. Elle m’a fait une crise de jalousie à cause d’un message que j’ai reçu d’un numéro inconnu. Je dois avouer que ça pouvait prêter à confusion mais je n’ai jamais vu d’autre femme qu’elle et je ne sais absolument pas qui est l’expéditeur de ce message.

J’ai beau ne pas avoir de sentiment pour elle, je ne suis pas en connard. Enfin, pas entièrement. Dans le sens que même si je ne l’aime plus, je la respecte trop pour la tromper. Enfin, je crois.

En tout cas, elle a saccagé mon bureau. Elle est vraiment insupportable. Il faut vraiment que je mette fin à cette relation destructrice et rapidement. En plus, d’après la tête qu’elle a faite au moment ou Alex a pénétré le bureau, je pense qu’elle va me faire une deuxième crise de jalousie dans la journée. Elle me fatigue plus qu’autre chose.

D’un autre côté, je suis sûr qu’elle a remarqué le regard insistant que j’avais sur Alex. Elle est douée pour repérer ce genre de truc. Je crois que ça l’a mis encore plus en colère qu’elle ne l’était déjà, mais il faut me comprendre. Alexandra est magnifique et la voir arriver avec son air hésitant était le truc le plus bandant du monde.

En plus, après ce qu’il vient de se passer avec elle avant qu’elle sorte de mon bureau, j’ai du mal à réfréner mes ardeurs et je sens que plus le temps va passer et plus j’aurais de mal à me contenir. Cette fille est une bombe et une séductrice. Je suis sûr qu’elle est une pro dans cet art ce qui ne va pas me rendre la tâche facile. En tout cas, elle cache bien son jeu.

Je lui ai annoncé le voyage qui est prévu dans deux semaines. J’ai hâte de partir à Paris avec elle. Rien que partir dans la capitale française m’excite mais partir avec une aussi belle femme qu’Alex, c’est le rêve. J’espère pouvoir passer un peu de temps libre avec elle et en apprendre plus à ses propos. Elle m’a l’air d’être une fille passionnante en plus de ses autres qualités.

En tout cas, cette fille m’attire sûrement autant qu’elle est dangereuse. Je sens que mes histoires d’homme fidèle et de respect vont rapidement s’envoler avec Alex. Raison de plus pour quitter Elena.

Je ne sais pas pourquoi j’ai pris une voix aussi rauque pour lui dire de passer une bonne journée mais j’ai bien fait. Elle m’a répondu d’une manière si… bandante. Enfin, pas tant sa voie, mais le mouvement de ses lèvres pulpeuses et son sourire éblouissant.

En sortant de la pièce, ses fesses se balançaient de droite à gauche et ses longues jambes… Je n’ai pas de mot. Je pourrais la manger tellement elle me donne envie. Je ne la connais pas mais j’ai tellement envie d’elle. Il y a cette attraction entre nous. Je n’ai pas de mots pour décrire cette tension.

C’est la seule femme que j’ai rencontré de ma vie qui me fait sentir des sensations pareilles et ça m’intrigue autant que ça me fait peur. Elle est comme une énigme que je me sens obligé de résoudre.

Média : Alex pour son premier jour de travail.

Téléchargez l'application maintenant pour recevoir la récompense
Scannez le code QR pour télécharger l'application Hinovel.