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Lui.
-Bien. Si j’ ai demandé à vous rencontrer avant votre premier jour en tant qu’employée, c’est pour vous parler du travail que vous devrez fournir à mes côtés, lui dis-je en la fixant.
J’essayais de toute mes force de me concentrer et de ne pas bander en la voyant mordre ses lèvres et en l’imaginant me…
Putain, on dirait un adolescent en pleine puberté là. J’ai plus l’âge pour ces conneries. Je suis capable à 27 ans de tenir ma bite au calme quand une jolie fille est devant moi tout de même.
Elle hocha la tête et je continuais à parler.
-Comme vous devez le savoir, ma chaîne de boîte de nuit est une des plus réputée d’Amérique. Je me suis donc dit que m’implanter ailleurs serait un bon moyen pour que mon entreprise soit connue mondialement. Je veux déjà commencer par l’Europe et trois pays en particulier : l’Angleterre, l’Espagne et la France. Si ça marche bien, j’élargirais encore plus mes horizons mais je pense que c’est un bon début. Je parle couramment anglais ainsi qu’espagnole mais malheureusement pas le français. C’est pour cela que j’ai besoin de vous. Vous m’avez été fortement recommandée. On m’a dit que vous étiez entièrement bilingue et une élève studieuse.
-Je suis effectivement entièrement bilingue. J’ai fait mes études d’école obligatoire en France puis je suis partie à Londres pour y faire ma deuxième année de lycée. Je me plaisais tellement là-bas que je suis finalement restée et j’y ai passé mon bac dans une école très réputée d’Angleterre. Mes années d’université, je les est faites dans une des meilleures écoles parisiennes. J’ai d’excellents résultats et je suis une grande travailleuse. Je suis une personne sérieuse et de confiance, affirma-t-elle sûre d’elle.
J’aime sa manière de parler et sa franchise. Elle a confiance en elle et est sûre de ses capacités. Elle m’a l’air effectivement très sérieuse. J’espère simplement que ce n’est pas des paroles en l’air.
-Je vous crois Alex. Vous m’avez l’air exemplaire.
-Merci Monsieur Lewis, dit-elle avec le sourire.
Je lui souris en retour et lui dis :
-Maintenant, parlons du travail que vous devrez fournir.
Elle se pencha en avant et se fit attentive.
-La première chose à dire, est que vous travaillerez seule. Je vous montrerai le bureau qui vous a été réservez. En premier temps, j’aurais besoin de vous pour me traduire des mails français qui m’ont été envoyés. Communiquer avec mes investisseurs est la moindre des choses si je veux que tout se déroule comme prévu. Je vous demanderai également de leur envoyer une réponse en français de manière à ce qu’il puisse comprendre facilement. Vous me suivez jusque là ? lui demandais-je.
Elle avait sorti un cahier et prenait des notes de ce que je disais.
-Oui Monsieur. Je vous suis, répondit-elle toujours avec le sourire.
Qu’est ce qu’elle était jolie. Je lui rendis son sourire et continuai mon speech.
-Je devrais également faire quelques déplacements à l’étranger pour rencontrer mes investisseurs. Lorsque j’irais en France, j’aurais besoin de vous à mes côtés. Il y aura des réunions. Vous me servirez d’intermédiaire pour que je puisse communiquer et vous me ferez un compte rendu par écrit. Vous devez donc être à ma disposition pour des déplacements qui ne seront pas toujours prévus à l’avance.
-Je suis libre comme l’air, m’affirma-t-elle.
-Je tiens à préciser que ces voyages seront purement professionnelle et auront une durée indéterminée. Je veux aussi vous dire que si nous nous rendons en région parisienne ce qui sera sûrement le cas, vous n’aurez pas forcément le temps de rendre visite vos proches…
-Je serais avec vous dans un cadre professionnelle, me coupa-t-elle. Il n’y a aucune raison que je rende visite à qui que ce soit dans ces cas là, dit-elle d’un ton professionnelle.
-Bien, répondis-je. C’est ce que je voulais entendre.
Elle hocha la tête et me fit signe de continuer.
-Pour le salaire, vous serez rémunérée à 7500 dollars par mois. Et pour les horaires, je vous demanderais d’être présente au bureau à 9 heures le matin. Vous aurez une heure de pause à midi et il n’y a pas d’heure de fin fixe. Vous pourrez partir au moment ou le travail que je vous aurais fourni aura été effectué. C’est ma seule condition. Avez-vous des questions ? demandais-je.
-Y a-t-il une tenue règlementaire ? demanda-t-elle.
-Il n’a aucune obligation vestimentaire. Je demanderais juste à mes employés de s’habiller décemment. Un mini short ne serait pas accepté , répondis-je. D’autres questions ?
-Non je pense avoir tout noté, répondit-elle.
-Bien je vais vous montrer votre bureau personnel.
Je lui fis signe de se lever pour qu’elle puisse me suivre. Au moment ou je passais à côté d’elle, mon bras effleura son épaule à travers le tissus de ma chemise. Même si ce n’était pas un contacte direct, j’en eu des frissons. Je marchais en direction de la porte de sortie de mon bureau, Alexandra sur mes talons. Lorsque je marchai le long des couloirs, je croisai Amanda. Dès qu’elle me vit, elle descendit son chemisier pour me montrer les deux ballons qui lui servaient de poitrine et me fit des yeux doux. Je ne pouvais pas la supporter. Il faudrait que je songe à changer de personnel d’accueil.
Elle jeta des regards noirs à Alex qui ne semble pas y prêter attention et qui l’ignorait royalement. Ca me fit légèrement sourire.
Une vingtaine de mètres plus loin, je m’arrêtai devant le nouveau bureau d’Alex. J’ouvris le bureau et pénétrais la pièce. C’était un beau bureau. Pas aussi grand que le mien mais très joli. Il y a aussi une grande baie vitrée qui donne sur Los Angeles. Il y a un petit canapé avec deux fauteuils et une table, une armoire de rangement qui se situe derrière un grand bureau. Devant le bureau, il y a deux chaises et un grand ordinateur est déposé sur le bureau.
Quand mon regard se posa sur Alexandra, je pus voir l’euphorie dans son regard. Je crois qu’elle retient sa joie devant moi. On aurait dit le visage d’une petite fille de 10 ans à qui on venait d’offrir une sucette géante.
-C’est ici que vous travaillerez jusqu’à nouvel ordre, lui dis-je. Vous pouvez le décorer selon vos goûts, il vous appartient.
-Wouah, dit-elle avec des étoiles dans les yeux. Merci beaucoup, me remercia-t-elle.
-C’est la moindres des choses. Je tiens à ce que tous mes employés puissent travailler dans un environnement confortable, répondis-je. Il y aussi une cafétéria au 39ème étage. Je pense que c’est tout pour aujourd’hui Alex. Je vous attends ici, demain, à 9 heures tapantes. Ne soyez pas en retard, lui dis-je.
-Bien sûr Monsieur Lewis. Au revoir et à demain, dit-elle en me tendant la main.
Cette fois, je n’hésitai pas à lui serrer la main et repartis dans mon bureau. Ma main est encore toute étourdie par le contact de sa peau contre la mienne.
J’ai hâte de la revoir demain.
Média : Monsieur Lewis comme je l’imagine.