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chapitre 3

-Sofia tu viens prendre ton bain immédiatement. J’ai une réunion importante et je ne dois pas être en retard tu comprends.

Depuis sa chambre, la petite princesse ignorait complètement son père, ce qui fit grogner Devon. Cette petite chipie voulait l’envoyer à la morgue et elle savait bien le faire quand elle s’y mettait. Il souffla à nouveau et regarda l’heure, il n’avait plus que trente minutes avant le début de la réunion alors que sa fille était encore au lit. Elle était une petite fille gentille mais sauf que lorsqu’elle décidait de l’emmerder, elle le faisait très bien. Il était dans l’obligation d’aller la supplier pour qu’elle prenne son bain. Lorsqu’il arriva dans la chambre, elle avait encore la tête sous la couette mais il savait qu’elle ne dormait pas car elle avait les mêmes horaire de sommeil que son père vu que depuis qu’elle était née, il la trainait partout il où se trouvait et elle s’était habituée à ce rythme là.

-tu viens prendre ton bain ma princesse ?

-je veux un bain de princesse papa. Un bain avec des roses et du parfum. Tu as vu hier n’est-ce pas, le prince a fait cela pour la princesse et je veux un bain pareil et par la suite tu vas me peigner les cheveux.

-tu sais que je te peigne toujours les cheveux ma chérie alors ton bain de princesse sera pour ce soir mais pour ce qui est de maintenant tu devrais aller à l’école et papa à une réunion très importante ce matin. Sois au moins gentille pour une fois et tu auras une surprise.

-tu ne vas plus essayer de me trouver une nounou alors ? demanda la petite d’une toute petite voix.

Devon soupira longuement. Elle venait encore de remettre ce sujet sur la table et pire encore au moment il était vraiment pressée. Sa fille n’aimait pas du tout qu’une autre personne s’occupe d’elle et ce depuis q’elle a eu un an. Il avait été obligée de prendre des cours de super papa pour ne pas tout foirer avec elle et heureusement que c’était une super gentille fille qui ne pleurait que lorsqu’elle voulait être changée ou lorsqu’elle avait faim. Il avait été obligée de revoir son emploi du temps pour être avec elle parce qu’elle refusait catégoriquement que quelqu’un s’occupe d’elle. Il ne pouvait pas lui faire cette promesse parce qu’il refusait de mentir à sa fille.

-on verra ça plus tard mais maintenant tu dois aller à l’école. Tu ne veux pas rencontrer la nouvelle maitresse qui va arriver aujourd’hui ? tu veux la rencontrer n’est-ce pas ?

-mais imagine elle n’est pas gentille papa.

-bien-sûr qu’elle sera gentille, tu sais que tu es une petite fille parfaite alors elle sera gentille et on est jamais méchant avec les enfants pas vrai ?

Elle hocha la tête et tendit ses bras vers son père pour que ce dernier la porte. Il était heureux qu’elle cède d’elle-même parce qu’il n’aimait pas du tout la forcer pour quoi que ce soit. Tous ceux avec qui il travaillait savait qu’il était papa d’une petite fille de quatre ans donc ils savaient comprendre ses retards de quelque minutes. Lorsqu’il termina de lui donner son bain, il l’habilla et lui fit deux pompons avec ses cheveux, c’était sous la demande de sa fille bien évidement. Il partit faire son petit-déjeuner alors que cette dernière lui avait dit qu’elle descendrait plus tard. Devon ne savait pas du tout ce qu’elle faisait mais elle n’était pas réputée pour aire des bêtises, encore une chance d’avoir une petite fille gentille qui savait que son père avait trop de travail pour en rajouter. Lorsqu’il termina, elle ne venait toujours pas. Il eut pour idée d’aller la chercher lorsqu’il entendit les petits pas de sa filles dans le couloir menant à la cuisine. Lorsqu’elle fut dans l’encadrement de la porte, Devon comprit directement ce qu’elle faisait. Cette gamine avait verser son parfum sur tout son corps et elle avait la tête baissée parce qu’elle savait qu’elle n’avait pas demandé la permission.

-je ne voulais plus de ce parfum de bébé papa, je voulais aussi sentir bon comme toi et ça m’évitera de plonger ma tête dans le creux de ton coup à chaque fois pour renifler ton odeur.

Devon ouvrit la bouche et la referma encore sans dire mot. Alors lui qui pensait que sa petite princesse aimait lui faire des câlins, cette dernière aimait juste renifler son odeur. Il secoua la tête avec un sourire naissant sur le coin de ses lèvres, ce qui rassura sa fille. Elle avança donc dans la pièce lorsque son père la réceptionna et la fit tourner dans les airs sous les éclats de rire de cette dernière. Il la fit asseoir par la suite sur une chaise haute afin qu’elle prenne son petit déjeuner.

-sais-tu que ce parfum est pour homme Sofia Reyes ?

-mais il sent pourtant bon papa. Après tout ce n’est pas grave si les autres trouvent que c’est pour les garçons. Tu aimes quand mon corps sent bon comme le tien pas vrai ?

Sa fille avait cette habitude de penser que seul la pensée de son père à son sujet lui suffisait et Devon aimait aussi ça car cela permettait à sa fille de ne pas être victime des frustrations extérieure et tout le reste. Il avait tellement eu peur que le fait qu’elle ait eu un seul parent et surtout son père puisse jouer sur elle mais elle se foutait pas mal tant qu’elle était rassurée que son père l’aimait.

-oui mais tu dois de dépêcher. Je prends mes affaires et on s’en va.

Il disparut dans le couloir et lorsqu’il fut dans sa chambre, il n’en revenait toujours pas. Si seulement ça n’avait pas été le parfum qui avait une odeur, jamais il n’aurait su que sa fille avait touché à ses affaires parce que tout était encore bien rangé comme il avait laissé. Même à son âge, il se souvenait qu’il faisait toujours les dégâts. Il se dit que peut-être sa fille avait pris ça de sa mère. Lorsqu’il récupéra ses affaires. Il alla la chercher dans la salle à manger et alla l’installer dans la voiture. Elle disait à son père ne plus vouloir ce siège pour enfant parce qu’elle se sentait déjà grande mais Devon faisait toujours semblant de n’avoir pas compris parce qu’il ne voulait pas croire que le bébé qu’il avait tenu dans ses bras quatre ans plus tôt aussi fragile et si petite allait aussi vite grandir. Lorsqu’il arriva devant son école, il l’aida à sortir et l’accompagna jusqu’à sa classe.

-bonjour monsieur Reyes, vous avez fait plus vite aujourd’hui, lui vit la directrice en souriant.

Devon hocha la tête. Il avait une réunion qui avait déjà commencé depuis trente minutes. Il embrassa la joue de sa fille qui n’avait même plus son temps parce qu’elle parlait avec un garçon de la classe, ce qui comprimait le cœur de Devon de jalousie. Il avait raison parce que sa fille n’était pas du genre attachante mais voir un garçon de son âge la faire rire le rendait jaloux. Il était si irrité pour une si petite chose mais qui était plus dur à supporter ; lorsqu’il arriva dans le parking de l’entreprise, il se pressa de sortir. Il entra dans le gratte-ciel et prit l’ascenseur sans s’attarder aux salutations de ses employés. La porte de salle de réunion était entrouverte et heureusement, il entra sans tarder et s’excusa pour le retard, ce n’était plus une surprise pour personne. La réunion débuta enfin et au bout de deux heures du temps il était extenué. Il avait besoin de repos.

-tu me donnes l’impression d’avoir une fille de dix-huit ans chez toi Devon, elle n’a que quatre ans, ce qui voudrait dire qu’elle n’a pas encore de petit ami et ce n’est pas prêt à arriver vu qu’il y a bien des années devant elle alors cesse de faire cette tête.

-hier encore je pouvais penser comme toi Sam mais je l’ai vu rire avec un garçon de sa classe tu comprends ça, ma fille souriait et n’a même pas prêté attention à son bisou d’au-revoir qu’elle a souvent l’habitude de demander. Je crois que je suis jaloux et je voudrais qu’elle redevienne encore bébé. Tu sais que le jour que je l’ai tenu dans mes bras pour la première fois, je ne pensais pas y arriver. Je trouvais ses cris strident et surtout quand elle voulait être changée, et puis son sourire de bébé lorsqu’elle me montrait ses gencives, c’était si fascinant que j’étais raide dingue de ma fille. J’étais capable de tout donner pour qu’elle sourie. Lorsqu’elle a commencé à marcher à quatre pattes, j’étais obligé de courir derrière elle à longue de journée et c’était juste super. La première fois qu’elle a tenté de marcher sans rien toucher, elle est tombée sur ses fesse et s’est mise à pleurer, cette nuit-là elle en a profité pour dormir avec moi. J’ai pleuré pour de vrai le jour où elle a dit papa, c’était si excellent et puis à deux ans, elle est devenue mon réveil. Je ne fermais plus ma chambre parce qu’elle venait dans mon lit chaque matin me rappeler qu’elle devrait manger et aujourd’hui mon petit bébé sourit aux garçons, non c’est inconcevable je t’assure.

-même ta mère n’avait jamais voulu que tu parles aux filles parce qu’elle savait que tu ne lui prêterais plus aucune attention mais c’est arrivé alors comprend que c’est juste un cycle. Repose-toi un peu, tu as une nouvelle réunion dans deux heures et demie.

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