chapitre 2
Milena ne savait pas du tout ce qu’elle faisait devant ce bar. Elle ne voulait plus boire car sa sentence allait être plus dure si elle revenait étant ivre. Une chose la dérangeait, le fait que cet homme parlait avec arrogance de devoir la posséder. Elle ne voulait pas lui donner ça et elle préférait encore un inconnu que celui-là ; il allait peut-être la posséder durant toute sa vie mais elle ne pouvait pas lui faire grâce de ce bijou alors elle commença à partir vers le couloir menant aux toilettes. Elle savait que si elle essayait de trouver un homme dans la salle de fête, elle allait être vu et surtout par Sherry qui était comme son ombre. Devon était au téléphone lorsqu’il sentit une main toucher son bras. Lorsqu’il se retourna, il vit les même yeux. Il éloigna le combiné de son oreille pour écouter ce qu’elle avait à lui dire.
-je peux vous aider mademoiselle.
Milena sentit son corps trembler. Elle ne savait pas c’était quoi ce nouveau sentiment vu qu’elle n’avait jamais eu la chance de vivre l’expérience de la vie extérieure donc tout ce qu’elle connaissait, c’était son père et ses enseignants privés qui l’enseignaient et pour ce qui était de la vie intime, cet enseignement allait venir de Malcom après leur mariage. Il fallait qu’elle parle si elle voulait faire ce qu’elle avait à faire avant que sa famille ne la retrouve.
-je voudrais que…que…
Elle baissa la tête honteuse et sans rien comprendre, elle fut propulsée dans les bras de cet inconnu dans un coin sombre. Elle se sentait étrangement bien dans ses bras même si ce dernier avait plaqué sa main sur sa bouche comme pour éviter un son quelconque de sa bouche. Devon venait de voir cette fille aguicheuse de sherry et même s’il ne savait pas pourquoi, il ne voulait pas qu’elle pose les yeux sur lui une nouvelle fois parce que cette fille ne lui inspirait pas quelque chose de vrai. Lorsqu’il constata qu’elle était repartie, il relâcha l’inconnue qui était dans ses bras.
-prenez ma virginité, avait dit Milena d’une traite.
Devon crut mal entendre. Il ne croyait pas que cette fille venait vraiment de lui dire de prendre sa virginité. Il secoua frénétiquement la tête et sans comprendre quoi que ce soit, des larmes se mirent à ruisseler sur ses joues, putain elle pleurait et il était perdu. Que du désastre cette soirée qu’il aurait pu éviter en restant chez lui mais il était sorti et c’était ça le résultat.
-je sais que vous ne comprenez pas mais ne cherchez pas à comprendre. Je veux juste une preuve que je ne suis vierge et c’est tout. Ce n’est pas un piège. Si vous le faite, vous sauverez ma vie. Je sais que c’est pour ça qu’il me veut et lorsqu’il saura que ce n’est plus cas, je ne serai pas obligée d’être à lui, sauvez ma vie je vous en prie.
Sauver sa vie c’était dingue toute cette histoire mais l’endroit n’était mieux pour en parler. Il n’était pas du genre à aimer les coups d’un soir mais cette fille ne semblait pas un coup d’un soir et il avait besoin de plus d’explication alors par les escalier, il alla jusqu’au deuxième étage et appela la réception pour qu’on lui apporte la clef. Une fois dans la chambre, elle refusa qu’il allume les lampes donc ils étaient noyés dans le noir. Bien-sûr l’éclairage de la lune passait mais ce n’était pas suffisant pour voir son visage et pire encore, cette dernière refusait de retirer son masque alors il avait aussi gardé le sien.
-et si vous m’expliquez ?
-pas de temps, lui dit-elle.
Elle avança vers lui et posa ses mains sur son torse, elle n’avait jamais fait ça avant et heureusement qu’elle sentait très libre avec cet inconnu. Elle ne connaissait pas quoi faire d’autre comme premier pas et Devon le voyait bien mais il ne pouvait pas non.
-je vous en prie. On ne se connait pas alors vous ne risquez rien pas vrai ?
Sa voix était cassée et ne sachant pas comment cela était arrivé, Devon se jeta sur ses lèvres et se mit à les dévorer. Elles étaient si douces et il aimait sa timidité. Elle ne savait pas comment s’y prendre mais ne lâchait tout de même pas l’affaire. Au bout de quelques minutes, le désir prenait possession de son corps et entendant les gémissements de cette dernière, il comprenait qu’elle se laissait aller. Il la porta et la coucha sur le lit avec délicatesse, il enleva sa robe et lorsque cette dernière rejoignit le sol, il se mit à parsemer son corps de doux baisers. Lorsque la douleur de sa bite devenait insupportable, il la libéra mais au moment de faire ce qui était prévu, il se souvint que cette dernière lui avait dit qu’elle n’avait jamais fait un tuc pareil, ce qui le stoppa net. Milena commença à prendre peur, elle ne voulait pas qu’il s’arrête et pire encore au moment où son corps en avait envie.
-je ne pense pas que ce soit un bonne idée.
-si c’est une bonne idée je vous en prie, ne me laissez pas pardon.
Pour toute réponse, Devon l’embrassa à nouveau et lorsqu’elle était toute chancelante, il la pénétra d’un seul coup et la sentit s’accrocher à lui. Elle venait d’avoir ce qu’elle voulait mais elle serait frustrée toute sa vie s’il la laissait comme ça alors il entreprit des va et vient alors qu’elle prenait de plus en plus du plaisir. Elle essayait tant bien que mal d’étouffer ses gémissements, ce qui le faisait sourire. Il aurait aimé voir son visage certainement tout rouge mais c’était mieux ainsi selon lui, ni vu ni connu. Au bout de quelque minutes, il était allongé et cette dernière dans ses bras. Il ne savait pas que ça allait finir comme un rancard d’un couple normal.
-merci beaucoup, je vous en serai éternellement reconnaissante pour ce que vous avez fait pour moi aujourd’hui.
Devon ne répondit pas embrassa son front. Il ne savait pas pourquoi il l’avait fait et même s’il ne regrettait pas, il voulait tout de même lui demander la raison pour laquelle elle avait décidé de faire une chose pareille mais se ravisa. Elle était adulte et même si elle semblait frêle, elle avait tout de même une tête pour réfléchir avant d’agir. Elle posa ses lèvres sur sa jour et lui fit un bisou sonore, ce qui le fit sourire. Elle se leva par la suite, récupéra ses vêtements qu’elle enfila très rapidement et partit sans dire mot. La définition de « coup d’un soir » était que l’homme était celui partait le matin après avoir laissé quelque billets à la fille sans plus jamais lui faire signe de vie mais voilà que c’était son amante qui venait de le laisser et pire encore une inconnue.
Quatre ans plus tard...