Chapitre 4
ROSE MARIE LOMBO
Je ne savais pas si je devais pleurer mon père où pleurer les souffrance de ma mère. seigneur, comment on explique cette douleurs qu'on ressent au plus profond de son cœur ? j'avais l'impression qu'il pouvait sortir à tout moment, je regardais ma mère assise dehors avec mon petit frère dans les bras. comment les gens peuvent être aussi mauvais ? aussi méchant et sans cœur ? cette femme ne manque de rien, elle a tout ce que mon père avait mais aujourd'hui c'est notre maison qu'elle veut. pendant que son mari est couché à la morgue.
- c'est uniquement de ma faute, j'ai été lâche et idiote. j'ai laissé mon amour pour mon mari me conduire en erreur. euh seigneur, souviens toi de moi et de tout les bien que j'ai fait à l'égard de mon mari.
j'avais la haine de la regardé et surtout la voir faire son drame. tout était de sa faute, elle n'a peut-être pas tué son mari mais elle est responsable de nos malheur en ce moment.
Laëtitia : j'ai faim maman, on a rien manger depuis hier hein.
- eh seigneur, Laëtitia tu es plus âgé, voilà ton petit frère qui est calme. quand tu me regarde, j'ai quelques choses ?
Moi : c'est sa faute si tu as été bête ? tu me fais tellement honte maman. comment tu peu dire ça a ta fille ? elle n'a que dix ans je te rappelle
- pleure
Moi : j'ai jamais voulu te dire ça mais tu es une idiote, régarde un peu ce que l'autre femme, qui est aussi une femme comme toi te maltraite. elle t'humilie alors que vous êtes co-épouse. tu as aussi le droit de réclamer les bien de ton mari, comment tu peux laisser une autre te traiter comme ça ? qu'est ce qu'elle a que toi,tu n'as pas ?
- je suis désolé, je croyais qu'il m'aimait et qu'il allait m'épouser avec le temps.
Moi, pleure :
- se levant, je vais aller chercher des quoi manger. rester ici d'accord ? Laëtitia mon amour, arrête de pleurer, maman va revenir.
Dan se réveille et se colle à elle : je ne veux pas rester ici, amène moi avec toi maman.
- désolé chéri, il faut que j'aille d'accord ? j'arrive. je reviendrai vers vous très vite d'accord.
elle s'agenouillant près de Dan et le serrant dans ses bras, elle fait la même chose avec ma sœur, arrivé vers moi...je me retourne de l'autre côté.
- tu as raison sur toute la ligne, je ne mérite pas d'être votre mère. j'ai pas...
Moi : laisse moi tranquille, va plutôt chercher la nourriture pour tes enfants.
elle essuie ses larme et s'en va, Dan viens se blottir contre moi en pleurant chaudement. ma mère reviens en courant et me prend dans ses bras de force
- occupe toi d'eux s'il te plait, le temps pour moi de revenir.
elle pleurait tellement que je l'ai prise aussi dans mes bras, c'était vraiment triste. nous avons échangé un câlin tous ensemble et elle était parti.
Moi,les rassurant : ça va aller, elle va revenir ok? elle va revenir.
je ne sais pas pourquoi mais mon cœur me disais le contraire, j'essayais de me convaincre qu'elle allait venir mais j'avais ce doute au fond de mon être.
Laëtitia : yaya, j'ai très mal au ventre.
Moi : tu veux faire caca ?
Laëtitia : non mais j'ai seulement mal.
Moi : ça doit être la faim.
elle se remis à pleurer.
Dan : moi aussi j'ai faim yaya, pourquoi papa ne vient pas nous voir ? on va entrer a la maison ? je suis fatiguée de rester dehors
j'ai coulé de larme, non nous meritons pas ce qui nous arrive. Dan ne mérite pas d'être traité comme ça.
Moi : il va revenir, il est parti en voyage.
Dan : mais pourquoi il est parti sans moi ? il m'avait promis qu'il allait m'amèner avec lui.
Laëtitia : tu es vraiment très bête, c'est pourquoi tu n'es pas intelligent a l'école, papa est mort..
Moi : tais-toi idiote, maman viens de partir hein, je vais te taper très fort ici... imbécile.
Moi : ne l'écoute pas d'accord ? papa va bien et il va revenir nous chercher pour qu'on a l'accompagne comme il nous avait promis.
Dan : d'accord yaya.
il met sa tête sur ma poitrine, il as toujours été le préféré de papa. Papa disait qu'il était le seul fils qui lui ressemblait beaucoup. ça me fait mal de lui mentir mais depuis qu'il a appris la nouvelle, son cerveau a bloqué,il refuse de réfléchir correctement. c'est comme si il refusait de croire que papa n'était plus de ce monde.
maman avait pris plus de temps que prévu, on l'attendait tellement que Laëtitia aussi s'était endormi sur mes jambes. les gens passait et me regardait bizarrement, j'avais pas honte mais plutôt, j'avais mal de ce que je vivais. vers l'après midi, j'ai enfin compris qu'elle n'allait plus revenir. elle venait aussi de nous abandonné.
Moi : Laëtitia, réveille toi.
Laëtitia : maman est revenu ?
Moi : non mais on va aller chercher des quoi manger, donne moi mon sacs et ramasse sa valise.
Laëtitia : tout ça moi-même ? et Dan alors ? il a 8 ans mais vous le traîter comme un bébé.
Moi : mais c'est un bébé, tu dois avoir un bon coeur Laeti, si tu trouves quelqu'un entrain de faire du mal à Dan tu vas l'abandonner ?
Laëtitia :
Moi : tu es vraiment méchante, mais t'inquiète pas je vais t'apprendre les bonnes manières. regarde le visage comme un camion, maintenant ramasse les et passe devant.
elle as commencé à me bouder, c'est une petite égoïste cette fille. comment elle peut s'inquiéter que pour elle alors que son petit frère soufre. en passant devant une petite boutique, j'ai vu les chocolats que Ariel m'avait donné, directement je me suis souvenu que je ne les avais pas manger et qu'il sont dans mon sac
Moi : Laëtitia, donne moi mon sac a dos, j'ai quelques choses là-bas.
elle revient et me donne, effectivement ils étaient là. j'ai donné deux a chacun et nous avons pris place pour qu'ils puissent manger.
Moi : merci seigneur dis-je en voyant les 20k qu'il m'avait aussi donner.
Moi : levée vous, je vais vous acheter quelques choses a manger.
Laëtitia : youpi
Moi : manger seulement tu connais, mais lorsqu'on t'envoie tu fais la tête.
Laëtitia : !
Moi,a Dan : qu'es ce que tu veux manger mon cœur ?
Dan : je ne sais pas, depuis le matin j'ai pas pris du thé.
ARIEL MUYA
J'étais mal à l'aise au cours, j'ai un rendez-vous très important aujourd'hui mais je ne peux pas sortir parce que le directeur est dans notre salle. la féministe n'est pas là aujourd'hui chose que je trouve étrange. elle as toujours été présente, même la mochete est absente
Moi : étrange !
Patrick : le directeur nous veux quoi aujourd'hui ? depuis le matin ?
Moi : avec sa tête comme une pomme là, il m'énerve grave.
Directeur : silence, donc ce que les professeurs disent de vous est vrai ? vous n'avez même pas peur de ma présence dans cette salle ?
Moi : on a rien fait, pourquoi avoir peur de vous ?
Directeur : Monsieur Muya, qui vous as demandé de parler ?
Moi : personne mais vous avez posé la question.
Directeur : passé devant, immédiatement.
je me suis levée pour pas qu'il se plaignent de moi a ma mère encore, la veille me fatigue déjà avec ses reproches ce temps ci.
Directeur : mettez vous agenoux !
Moi : pourquoi ?
Directeur : AGENOUILLÉ VOUS TOUT DE SUITE !
Moi ; pourquoi Monsieur ? j'ai rien fait pourquoi je me mettrai agenoux ? c'est déjà difficile de nettoyer ces uniformes tout le jour...
il me serre le cou et me colle au mur, je le regarde surpris le sourire aux lèvres tellement ça me fait rien.
Moi : je ne veux pas vous faire honte devant tout ses élèves, donc laisser mon cou sinon vous allez démissionner de votre poste.
Directeur : tu es très impoli, je me demande comment il sont pu te recruté dans cette école, tu seras renvoyer et ça ? pour toujours.
Moi : tu ne sais pas a quel point tu viens de réaliser mon rêve, j'ai toujours voulu dégagé de cette endroit donc je te serais reconnaissant...si tu le faisais maintenant ? hum, comme ça tu pourrais vivre en paix
il m'a lâché sans plus rien ajouter, j'ai arranger mon uniforme et récupérer mon sac.
Moi : au-revoir monsieur le directeur.
Patrick : mec !
Florence : Ariel, excuse toi seulement hein.
j'ai claqué la porte avant de disparaitre, je ferai semblant de venir à l'école tout le jour pour que la daronne ne soupçonne rien. je dois vivre ma vie et c'est pas en restant ici que je vais le faire.