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06

**** Judith Sena Sonon ****

J'ai commencée l'école mais c'est vraiment dure, surtout à la maison, la femme de mon oncle à tenu parole, elle ne me donne pas à manger, je me réveille chaque jour à 5 heures pour profiter du taxi de mon oncle et aller à l'école, je fini à 17 heure 30 min et je fais ligne 11 (mode piéton) pour rentrer. Donc j'arrive souvent à 19 heure et parfois mon oncle me donne un peu d'argent dès fois aussi rien. Mais je fais un petit commerce au lycée, j'achète tout ce que je trouve au marché Dantôkpa et je vends à l'école surtout les déodorants. C'est ça qui me sauve donc en gros. J'ai pris 30.000 francs dans mes économies pour faire le commerce, l'argent restant je garde ça bien même si je vais au toilette, j'y vais avec. Je n'ai plus de chambre je dors maintenant au salon donc je fais très attention.

Un jour pendant mon sommeil, tante Odette était venu fouiller dans mes affaires et elle voulait aussi me fouiller heureusement, je m'étais réveillée sinon elle allait tout me prendre. Elle m'oblige à faire le ménage mais ne me donne rien à manger. Ma maman me manque beaucoup j'espère que ceux qui ont fait ça vont pourrir en enfer. Je n'ai plus des nouvelles de là bas, j'espère qu'ils sont entrain de souffrir et le payer. Chaque jour que je me réveille, je maudis toute personne impliquée sur la mort de ma mère, je veux qu'ils payent jusqu'au dernier souffle. Je suis très rancunière, j'ai retenu la leçon de ma mère, elle était la bonté même, mais les gens marchaient sur son nez. Pour moi, c'est œil pour œil et dent pour dent, je ne me laisserai plus marcher dessus. Heureusement celle là à arrêter de me donner des gifles sinon un jour j'allais la lui rendre. Demain c'est samedi donc je vais faire un tour au marché pour voir ce que je peux acheter et vendre à l'école. J'arrive, je trouve déjà mon oncle au salon. Bizarre, il n'est jamais là à cette heure.

Moi: Bonsoir mon oncle.

Sa femme me regarde avec un regard noir comme si elle veut me sauter à la gorge.

Oncle : Sena, je voulais te dire que je vais me déplacer demain. Mon patron a perdu sa maman donc on va aller au village pour l'enterrement.

Moi: Tu vas pour combien de temps mon oncle ?

Oncle : Pour une semaine ma fille.

Moi: Ok mais bon voyage à toi tonton.

J'espère que sa femme ne va pas me chercher des problèmes, par ce que la façon dont elle me garde c'est comme une prédatrice. J'ai pris mon seau, pour aller puiser de l'eau. J'arrive devant la pompe, il y'a beaucoup de gens. Ah ce pays même de l'eau c'est un luxe, au village c'est même mieux il y'a de l'eau potable mais ici, tu vois même ce qui sort du robinet, tu as envie de vomir, mais on n'y peut rien comme en dit le noir est dure et surtout fort. Je vois un jeune garçon venir à côté de moi.

Inconnu : Bonjour mademoiselle. Tu es nouvelle dans le quartier ?

Moi: ...

Inconnu : Ne t'inquiète pas je ne vais pas te chercher des problèmes, si tu veux de l'eau mes bidons sont devant, je peux insérer ton seau comme s'il est le mien

Moi: Pourquoi tu ferais ça ?

Inconnu : Parce que je veux seulement te rendre service, en plus tu as seulement un seau donc ça ne me coûte rien.

Moi: J'ai appris dans cette vie, on ne rend pas service gratuitement encore moins à une personne inconnue.

Inconnu: Ah bah, je le fais gratuitement moi. Ne t'inquiète pas je ne te demanderai rien, je m'appelle Eli et toi ?

Moi: Moi c'est Judith mais mes proches m'appellent Sena. Tu as quel âge ?

Eli : J'ai 13 ans et je vis chez ma grand mère. Je suis orphelin tout le quartier me connait ici.

Moi: Oh je suis désolée moi aussi je suis orpheline mais je vis chez mon oncle. Mais pourquoi tu as tous ses bidons ?

Eli : C'est mon travail, je fais ça pour des gens pour qu'ils me payent et nous acheter à manger à ma grand mère et moi.

Je pensais que j'étais la seule personne qui avait tous les problèmes du monde mais je vois qu'il y'a certaines personnes qui souffrent plus que moi. Eh Dieu des pauvres.

Moi: Comment tu fais avec l'école ?

Eli: Je ne vais pas à l'école. Ma grand mère n'a pas les moyens pour me payer l'école. Bon dit moi, tu veux ?

Moi: Veux quoi ?

Eli: Hum mais pour l'eau non?

J'avais même oublié l'histoire de l'eau là.

Moi: Ok merci petit frère.

Eli : Petit frère t'as dis ?

Moi: Oui à partir d'aujourd'hui je suis ta grande sœur et je vais commencer à te donner des cours de français. Qu'est-ce que tu en penses ? Ça te plairait ?

Eli: Et comment je vais faire pour trouver de l'argent ?

Moi: On trouvera sûrement une solution à ça.

Il est parti me prendre de l'eau je ne sais pas pourquoi mais j'ai déjà de l'affection pour ce petit, peut-être parce que je n'ai jamais eu de frère ! Il revient avec mon seau .

Eli: Voilà ton eau.

Moi: Où vis tu?

Eli : Au coin de la ruelle, la derrière maison qui est en ruine là.

Moi: Demain je passerai à 12 heure. Ça ne te dérange pas j'espère !

El: Non. Je dirai à grand mère.

Moi: Bye alors petit frère.

Eli: Au-revoir bel ange.

Je rentre, je prends ma douche , j'étale ma natte au salon pour dormir mais le sommeil n'est pas au rendez-vous. Je ne fais que penser à ce petit garçon qui est orphelin comme moi et qui souffre comme moi. Le temps que je ferme les yeux, je sursaute parce que la chipie m'a renversée de l'eau. Je la regarde avec la rage mais je ne vais rien faire. Je sais qu'elle va me chercher des problèmes pendant l'absence de mon oncle mais je ne vais pas la répondre.

Odette (en colère) : Tu vas me donner tout l'argent que mon mari t'a donné. Tu penses que je ne sais pas qu'il te donne de l'argent ? Aujourd'hui tu vas me donner tout ce que tu as , sinon ça va chauffer ici.

Moi: ...

Odette (furieuse): Ce n'est pas à toi que je parle ? Donne moi tout maintenant sinon tu vas voir de quel bois je me chauffe ici.

Je vois déjà qu'elle veut me taper dessus, si je fais seulement un geste elle va me frapper et la maison est fermée donc personne ne viendra me porter secours alors je fais comment ?

Moi: Je n'ai pas l'argent, mon oncle m'avait donné 2000 franc depuis là, c'est ça que j'enlevais 200 par jour. Depuis que c'est fini, je mange les mangues à l'école.

Odette : Tu me prends pour une débile ? Aujourd'hui tout cet argent va sortir de là où tu l'as cachée.

Elle est partie dans leur chambre avec un pas décidé, le temps que j'arrive à la porte je sens la douleur au dos. Elle commence à me donner des coups de ceinture, je commence à crier et pleurer en même temps.

Romain: Maman pourquoi tu frappes Sena ?

Cette petite phrase m'a sauvé. Le temps qu'elle regarde son fils et je sais pas avec quelle force, je tourne la clé et je sors en courant. Je vois les voisins débout entrain de me regarder et la folle me poursuit heureusement que je suis athlète qu'elle. Merci que je dors toujours avec mon pantalon argent sinon j'allais être foutu. Je passe donc ma journée à me promener partout. À 12 heure, je me pointe chez Eli.

Moi: Coucou Eli, chose promise chose dû, me voici guidjoooo !

Eli: Bonjour ma grande. Mémé je te présente Sena Judith, elle est ma mémé Martine.

Moi: Ravi de faire votre connaissance mémé Martine.

Mémé Martine : Ah ma fille, enfin tu es là mais il manque l'autre.

Moi (étonnée): On s'est déjà vu une fois ? Qui l'autre dont vous parlez ?

Mémé Martine : Oh laisses tomber ma fille.

Eli : Tu as un téléphone ?

Moi: Oui je viens de l'acheter, je dois appeler mon amie. Depuis que je suis là, je n'ai plus de ses nouvelles.

Eli: Mais fait le maintenant.

Je compose le numéro que Crédo m'avait donné, ça sonne mais personne ne répond.

Moi: Elle ne décroche pas.

Eli : Peut être qu'elle est occupée. Insiste encore pour voir.

Je relance l'appelle

Inconnue : Allô ?

Moi: Bonjour madame, je peux parler à Crédo ?

Inconnue: C'est qui à l'appareil ?

Moi: Je suis son amie Judith.

Je l'entends appelé Crédo.

Crédo: Allô ?

Moi: Bonjour ma chérie.

Je l'entends crier là-bas.

Moi: Crédo calme toi un peu tu vas bien ?

Crédo: Un peu bien et toi ?

Moi: C'est compliqué, on parlera après, ça c'est mon numéro.

Crédo: Moi aussi j'ai un téléphone que mon beau-frère m'a acheté. Je t'envoie mon numéro par sms.

Moi: Ok je te rappelle.....

Je te laisse.

Je raccroche, le quartier est agitée mais qu'est ce qui se passe ?

Eli: Je vais voir ce qui se passe et je reviens.

Je reste avec sa grand mère qui ne cesse de me fixer.

Moi: Mémé Martine, il y'a un problème ?

Mémé Martine : C'est comme ça que ma fille m'appelait.

Je vois Eli revenir.

Moi: Alors ?

Eli: Il y'a eu un accident concernant un monsieur qui a accompagné son patron au nord pour aller enterrer la mère de son patron. Selon ce que j'ai entendu, le monsieur et quelques personnes sont mort dans l'accident.

Moi (criant) : Yéguéé jézou. Tu dis quoi ?

Je sors en courant, j'arrive à la maison je trouve une foule des gens qui sont entrain de regarder je ne sais quoi. Je pousse un peu et je trouve tante Odette entrain de se rouler à terre. Dès qu'elle me voit, elle se relève et me dit.

Tante Odette (criant fort): Sorcière azétor kpêvi c'est toi qui a tuée mon mari. Partout où tu passes, il y'a toujours un malheur, je ne veux plus te voir de ma vie. Disparaît avant que je ne te fasse quelque chose de mal.

Je suis hébété, suis je porteur de malheur ? Et maintenant je fais quoi? Je n'ai plus de famille, pourquoi mon Dieu ? Même mon oncle n'était pas toujours présent mais je l'aimais déjà, je commence à pleurer, où irai je ?

**** Thérèse Tchédji *****

Je ne dors plus, je ne mange plus, la date du mariage est même passé, mais je m'en fou, je n'ai pas les nouvelles de mon fils chéri. Ça fait 3 mois de celà pas de nouvelles, 3 putain de mois sans entendre la voix de mon prince. J'ai parcouru tous les marabouts que je connais mais toujours pas de résultats. Son père est même parti à la capitale pour se renseigner à l'ambassade du Congo mais personne n'a voulu nous aider, parce que ce n'est plus du sort du Congo si mon fils majeur est parti de son plein gré on ne sait où. Je pensais même que c'était quelqu'un qui a sacrifié mon fils mais non personne. Je ne comprends plus rien je risque de devenir folle, je ne fais plus rien dans la maison c'est Emy qui fait tout. Pour une fois, elle se comporte comme une grande fille, je sais qu'elle fait ça pour remonter à mon estime.

Emy: Maman, j'ai mis l'eau dans la douche, mais il faut aller pendant que c'est encore chaude hein.

Moi: Merci ma chérie, ton père est où ?

Emy: Il est parti chez grand mère.

Moi: Ok et tes frères ?

Emy: Ils sont parti aussi avec papa.

Moi: Ok d'accord.

Emy: Et du coup il n'y aura plus de mariage ?

Moi: Si.

Dès qu'on aura les nouvelles de ton frère, on le fera.

Elle me regarde bizarrement comme si je suis devenue folle.

Emy: Et s'il ne revient plus jamais.

Moi (criant): Mon fils va revenir. Solange ne va pas me vaincre, ça jamais. Si mon fils ne revient pas d'ici la fin de la semaine, je vais la déclarer une guerre très puissante.

Emy: Maman ? Solange est déjà morte.

Moi (en colère): Tu penses que je suis folle ? Je sais qu'elle est déjà morte, mais sa fille, elle est vivante.

Je suis sortie. Ce soir je vais d'abord voir la température au côté de cette idiote, je prends ma douche, on mange en famille mais je ne dis rien. Pierre aussi ne dit rien, j'ai remarqué qu'il est devenu trop distrait. Je verrai ça après avoir réglé son compte à la progéniture de Solange jusqu'à ce qu'elle va me rendre mon enfant. Je dors et pendant mon sommeil, je sors de mon corps. J'arrive chez l'oncle de Judith, mais il y'a beaucoup de nattes et il y'a des pleures mais qu'est ce qui se passe elle est morte ? Parce que je ne la vois pas.

Inconnu : La vielle qu'est ce que tu fais ici ? Tu dégages d'ici si tu ne veux pas que je te coupe en morceaux.

Moi: Yantché yantché.

Inconnu : Dégages je te dis nanwé.

Moi: Je ne suis pas venu pour faire des problèmes, je suis ......

Inconnu : Boudomi bléoun.

Je sent comme mon esprit qui rentre dans mon corps, sans que je ne comprenne rien.

Pierre (criant): Depuis que je te réveille, c'est quelle façon de dormir ça ?

Je suis comme sonnée.

Moi: C'est quoi encore le problème ? Et pourquoi tu me crie dessus? Tu ne vois pas l'heure ? Pendant que moi je cherche la solution pour récupérer notre fils, toi tu crie sur moi ? C'est quoi le problème même Pierre ?

Pierre : C'est ton amie Bety qui est entrain de crier dehors.

Moi: Quoi? À cette heure ?

Il est 2 heures du matin, je porte mes sandales, je précède Pierre et là je vois ma fille nu, et Bety qui l'a frappe avec une chicote.

Moi (furieuse): Ça ne va pas la tête ? Ne touche pas à mon enfant sorcière.

Bety (en rage): Sorcière c'est qui ? Avec ta fille qui se prostitue comme sa mère, mais faut dire à ta prostituée de fille de ne plus écarter ses fesses partout et surtout qu'elle lâche mon mari sinon je vais la couper son atékouin (clitoris) là.

Pierre (sonné) : Quoi ? C'est quoi ces bêtises ? Ma fille n'a que 15 ans.

Bety: Et alors ? 15 ans lui permet de coucher avec mon mari qui peut être son père ?

Je commence à trembler de la tête au pied. Mon corps ne réponds plus.

**** Crédo Agonkan ****

Depuis que je suis chez ma sœur rien ne va plus, son mari me fait peur parfois quand je me réveille la nuit je le vois qui est entrain de me fixer avec les yeux bizarres. Maintenant je ferme ma porte à clé, concernant ma soeur, elle est pourri gâtée. Tout ce qui l'intéresse c'est sa petite personne. D'un côté, ce n'est pas de sa faute parce que mes parents l'ont bien gâté, ils laissent passer toutes ses caprices. Ça lui reste 3 mois avant son accouchement mais elle me fait chier comme si c'est moi l'auteur de cette grossesse, et pourtant elle a une femme de ménage mais pour me faire chier tu l'entend, eh Crédo tu peux refaire la serpillière là, parce que Nelly, n'a pas bien fait ça. Crédo tu peux me faire un bouillon sauvage comme le fait maman, eh Crédo tu peux me préparer la cuisine d'un moustique chaque fois c'est toujours ça et maintenant, je suis fatiguée. Je rentre et je trouve la ménagère qui se prépare à rentrer chez elle.

Moi: Coucou, tu est seule ? Où sont tes patrons ?

Nelly : Madame est partie voir une de ses amies. Monsieur n'est pas encore rentré.

Moi: Ok à demain.

Ce qui est bien, ma chambre à une salle de bain, je prends ma douche, je sent quelqu'un qui me touche les seins par derrière. Je crie il mets la main sur ma douche, il commence à me caresser, je lui donne des coups des pieds mais il est plus fort que moi. Il me plaque contre le mur et me pénètre je crie comme un animal blessé. Il commence à faire des vas et vient, je suis devenue comme une statue, je suis tétanisée, j'ai mal très mal. Les larmes ne font que couler, je l'entends grogner de plaisir, jusqu'à se libérer en moi. Mon beau frère vient de me violer. Il me regarde avec un sourire au coin, je n'arrive pas à marcher. Il y'a le sang qui sort de mon vagin, je me traîne jusqu'à dans la chambre.

Beau frère : Si tu étais douce tu n'allais pas avoir mal. Prochainement, ça ne te fera plus mal mon bébé.

Voix: Je peux savoir ce qui se passe ici ?

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