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CHAPITRE : 06

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Coucher sur le divan, les deux mains sur son gros ventre, Sonia tournait dans tous les sens. On dirait qu'elle avait pris quelque chose qu'il ne fallait pas prendre. Soudain, elle entendit le bruit d'une voiture, elle souleva la tête et sourit c'était son mari celui qu'il attendait depuis. Elle s'accrocha au divan et se leva tout doucement. Malgré la fatigue qui pesait sur elle, elle fit tout doucement et ouvrit la porte aux deux qui venait d'arriver. Elle sourit et fit un câlin à son mari qui sourit à son tour.

___ Bonne arrivée mon grand chéri. S'écria t'elle tout en touchant la tête de son fils.

___ Merci maman, répondit-il tout souriant.

___ Dieu-donné va te changer et je vais te servir à manger.

___ Maman, tu ne veux pas laisser tomber. Je t'ai déjà dit que je ne suis plus un enfant. Je vais me servir moi-même.

___ Ton fils a raison Sonia, laisse-le.

___ D'accord, vas-y. Et s'il te plaît faire doucement.

___ J'ai compris maman.

Il fit un câlin à ses parents et partit dans sa chambre pour enlever son uniforme kaki. Au salon, l'ambiance était toujours au rendez-vous, Alfred déposa son sac sur le divan et s'assegnit à côté de sa femme.

___ Comment va le bébé ?

___ Elle va très bien. Et au boulot ?

___ Oh ! Exclama-t'il, je tenais à te dire quelque chose même.

___ Cela concerne ton boulot ?

___ Oui mon boulot.

___ Vas-y je t'écoute.

___ Ce matin, lorsque je suis arrivé au boulot, j'ai appelé Mariano pour l'informer du contrat. Je lui ai dit que le programme a été reporté. Devine ce qu'il a fait.

___ Il est devenu bizzare ?

___ Exactement, comment tu as fait pour deviner ?

___ Chéri, je t'ai toujours dit de faire beaucoup attention avec tes collaborateurs, quand je les observe, je sens qu'il y a quelque chose de paranormal chez eux. Et ce n'est pas parce-qu'il travail avec toi que je suis entrain de dire ça mais c'est avec tout les hommes. Ils sont remplis d'orgueil, et toi aussi, tu fais très vite confiance aux humains. L'être humain n'est pas quelqu'un digne de confiance, arrête de faire confiance à ces gens la s'il te plaît.

___ Chérie, j'ai vu que tu as raison. Je ferai l'effort de ne plus faire confiance totalement.

___ Si tu le...

Soudain elle s'est mise à vomir, on dirait que la douleur qu'elle craignait vint de surgir, Alfred qui ne comprenait rien, se leva, prit un verre d'eau et l'envoya à sa femme. Cette dernière prit l'eau mais le vomissement ne s'est pas arrêté.

___ Chéri tu as quoi ?

Elle ne pouvait plus parler, elle ne faisait que doigter son ventre, Alfred prit rapidement son téléphone portable et informa le docteur.

___ Dieu-donné. Cria-t-il

___ Oui papa, répondit-il de l'autre côté.

___ S'il te plaît, faut venir m'aider, ta mère est entrain de faire une malaise.

___ Quoi ?

Il laissa rapidement son repas et courit vers son père qui avait déjà pris sa femme dans ses bras. Dieu-donné ouvrit la porte du salon et Alfred sortit. Il ouvrit également la porte arrière de la voiture et le portail. Alfred déposa rapidement sa femme et sortit.

___ Papa je viens avec toi.

___ Non fiston, reste ici.

___ J'ai compris papa. Maman soit forte s'il te plaît. Tient bon pour elle.

Alfred accéléra sa voiture et quitta la maison. Dieu-donné referma la porte et se retourna à l'intérieur, pour cette fois-ci, il n'avait plus d'appétit, il a rangé ce qu'il était entrain de manger et il est parti s'asseoir dans la cour tout en priant à sa mère.

La route était inondé de voiture, assis devant son volant, Alfred était agité, à chaque fois qu'une voiture s'arrêtait devant lui, il klaxonnait comme un fou furieux. Parfois, il insultait même les conducteurs. Arriver à l'entrer de l'hôpital, il appuya sur le klaxon de sa voiture ce qui alerta les infirmières qui sortirent avec le lit roulant.

Alfred ouvrit rapidement la porte arrière et les infirmières transportèrent Sonia à l'urgence. Philippe l'homme de la boîte, commença rapidement l'opération à Sonia qui n'avait plus la force pour pouvoir pousser.

___ S'il vous plaît, je veux voir mon fils, je veux voir Dieu-donné.

___ Calme-toi Sonia.

___ Philippe dit à mon mari de m'envoyer Dieu-donné.

Philippe fit un clin d'œil à l'infirmière qui l'administra une injection qui la calma totalement. Pour cette fois-ci, elle s'est mise à dormir. Après plusieurs minutes d'opération, Sonia a donné naissance à une très belle fille qui malheureusement n'a pas pu survécu.

Sonia vint de se réveiller, elle regarda dans le berceau ou le corps sans vie de sa femme a été administré, elle détourna son regard et s'est mise à pleurer. De l'autre côté de la pièce, Alfred était toujours agité, il courait vers les infirmières à chaque fois que la porte s'ouvrit. Soudain le docteur sortit avec une mine pas possible, il s'approcha d'Alfred et toucha l'épaule de ce dernier.

___ Qu'est ce qui se passe ?

___ Mon femme a perdu le bébé. Je suis désolé.

___ Je peux l'avoir ?

___ Oui mais discutez avec elle calmement, pour le moment, sa peau est faible elle risque de faire une chute de tension.

___ J'ai compris.

Il rejoignit sa femme qui n'arrêtait pas de pleurer. Il s'approcha d'elle et prit sa main.

___ Chérie ne pleure pas s'il te plaît.

___ Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi Alfred ?

___ Calme-toi. Dieu a donné et Dieu a repris. Tu n'as pas à t'inquiéter nous allons avoir d'autres enfants.

___ Je ne suis pas si sur.

___ Pourquoi tu n'es pas sur hein pourquoi ? .

___ Où est Dieu-donné ?

___ Il est à la maison, je lui ai dit de contrôler la maison.

___ Pourquoi ? Il faut que je vois mon fils s'il te plaît.

___ Tu le verras dès que nous serions à la maison.

___ Chérie prend bien soin de lui, dis-lui que je l'aime et que je l'aimerais toujours, dis-lui aussi de se méfier des hommes et de ceux qu'il appelera ces amis. Et n'oublie pas que je t'aime et que je t'aimerai toujours. N'oublie pas aussi notre conversation d'aujourd'hui.

___ Pourquoi tu me parles comme ça ?

___ C'est ma toute dernière volonté. À Dieu !

Soudain, elle s'est calmée, elle ne respirait plus. Alfred alerta rapidement le document qui aussitôt alerta se précipita vers elle. Elle mit quelque chose sur sa poitrine mais désolé son cœur ne battait plus.

___ Je suis désolé monsieur Alfred, votre femme est morte.

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À suivre

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