CHAPITRE : 05

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Ils étaient là lorsque tout à coup, le téléphone portable de Marc s'est mis à sonner.

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___ Allô Romaric.

___ Marc la police est la. Je me sauve déjà au-revoir les gars et bonne chance pour la suite.

*

Il a raccroché.

___ Qui a informé la police ? Qui ?

Soudain, la voiture de la se gara dans la cour de la maison, l'inspecteur s'approcha de la maison et commença par inviter Marc à ouvrir la porte.

___ On va faire comment Marc ?

___ Nous n'avons plus le choix que de les laisser rentrer. Nous sommes encerclés.

Il regarda Gabin qui était à moitié inconscient au sol.

___ On se reverra encore Gabin. Je n'ai pas encore fini avec toi. Tu m'entends.

Il ouvrit la porte et mit la main sur la tête. Landry fit également le même geste. La police passa les menottes aux deux hommes et appela rapidement une ambulance pour qu'il s'occupe de Gabin qui était déjà inconscient. L'inspecteur s'approcha de Sandrine qui tremblait.

___ Madame tout va bien

___ Monsieur l'inspecteur, j'espère que mon mari va s'en sortir ?

___ Oui vous n'avez rien à craindre. Il va s'en sortir.

Emilie qui était à l'intérieur sous son lit, sortit et rejoignit sa mère qui la remercia et le serra très très fort pour son courage.

La police prit sa voiture et embarqua Marc avec son complice au commissariat de police. En ce moment, Gabin était déjà au soin intensif.

À l'Espagne

Assis dans son bureau, les yeux fixés sur son ordinateur portable, junior était entrain de visualiser quelque lorsque sa secrétaire rentra dans sa chambre après avoir eu la personne d'entrer.

___ Monsieur il y a un coup de fil pour vous.

___ Compris. Mets-moi en contact avec la personne.

___ Compris monsieur.

Elle sortit et répartit dans son bureau. Elle appuya sur un bouton et le téléphone portable de junior s'est mis à sonner. Il décrocha l'appel.

*

___ Allô monsieur.

___ Bonsoir junior, j'espère que je ne te dérange pas hein.

___ Non pas du tout monsieur. Qu'est ce qu'il y a ?

___ J'ai eu une urgence ce matin. Je dois rentrer en France. Je ne sais pas quand je serai de retour mais ça va prendre du temps. J'aimerais que tu dises à Alfred ton ami que je le ferai signe au moment opportun. Pour le moment, nous ne pouvons pas signer le contrat.

___ Je vais l'informer.

___ Je voyage demain matin, je peux pas repasser l'entreprise.

___ J'ai compris.

*

Il raccrocha et laissa un ouf. Il prit son téléphone portable et appela Alfred pour l'informer de la nouvelle innatendue.

Au Bénin

L'ambiance était au rendez-vous, depuis qu'il a reçu l'appel de son frère junior, il est devenu très très heureux. Enfin c'est exactement ce qu'il cherchait.

___ Mon rendez-vous à été reporté.

___ C'est une très mauvaise nouvelle ? Demanda Sonia

___ Non pas du tout. Au contraire c'est une très bonne nouvelle cela va me permettre de bien prendre soin de toi. Peut-être que avant qu'il ne m'invite pour le contrat, ma fille ne serait plus à l'intérieur.

___ Je comprends.

___ Fiston je te dépose aujourd'hui et c'est sans exception.

___ D'accord papa. Bon j'irai prendre mon bain.

Dieu-donné finit son thé et partit prendre son bain. Après avoir terminé de s'apprêter, il rejoignit son père qui n'attendait que lui pour quitter la maison.

___ Bon chérie prenez bien soin de vous. Je ne vais pas durer au boulot.

___ D'accord chéri.

Il embrassa sa bien aimée, prit sa voiture et quitta la maison avec son fils. Une fois au collège, il déposa Dieu-donné qui le remercia et se retourna à l'entreprise. En voulant rentrer dans son bureau, la secrétaire le stoppa et se précipita vers lui.

___ Bonjour monsieur Alfred, votre frère junior a appelé ce matin.

___ J'ai compris ! Ne vous inquiétez, j'ai déjà discuté avec lui.

___ J'espère que ce n'est rien de grave ?

___ Non tout va bien. Monsieur Mariano est déjà la ?

___ Oui. Il m'a dit qu'il voulait prendre quelque chose et se retourner.

___ Très bien. J'aimerais que tu l'invites dans mon bureau tout suite. Il ne faut pas qu'il quitte l'entreprise sans que je ne le vois.

___ J'ai compris monsieur.

Alfred ouvrit son bureau et s'installa. Mariano qui, venir tôt à l'entreprise, voulait tout simplement ramasser quelques instruments de travail pour se rendre à l'Espagne pour le contrat. Après avoir mis au point ces trucs, il ferma son sac à dos et sortit. En prenant par le couloir, il rencontra la secrétaire.

___ Monsieur Alfred cherche à vous voir il a dit que c'est urgent et que vous devriez le voir avant de partir.

___ J'ai compris, je vais passer dans son bureau.

Il confia son sac à la secrétaire et se rendit dans le bureau d'Alfred qui l'attendait déjà.

___ Bonjour monsieur Alfred vous voulez me voir ?

___ Oui Mariano, c'est concernant le contrat.

___ Il y a t'il un problème, sinon mon vol est dans 25min.

___ Non, tu ne partiras plus. Le DG de l'entreprise a eu une urgence donc le programme a été annulée.

___ C'est pas vrai. Et comment nous allons faire ?

___ Nous allons attendre à ce qu'il soit de retour. Vous n'avez pas besoin de vous inquiéter. Tu iras pour ce contrat. Simplement que je ne sais pas quand.

___ Très bien, ce n'est pas grave. Je vais annuler mon vol. Si vous me le permettez, j'irai annuler mon vol et ranger mes affaires à sa place.

___ Oui tu peux sortir.

Mariano sortit tout en faisant un drôle de tête. Alfred qui n'attendait pas à une telle réaction de sa part, s'est mis à se doter de lui. Il sortit son téléphone portable et regarda l'heure. De l'autre côté, arriver dans son bureau, Mariano s'écroula sur sa siège et commença par avoir des idées bizarres derrière la tête. Pour lui, Alfred avait annulé le programme, il se leva, remit les trucs qu'il avait déplacé à sa place et sortit. La rage était tellement sur son visage jusqu'au point ou, il n'avait pas fait attention à l'un de ses associés qui l'appelait. Arriver au dehors, il prit son téléphone portable et rentra à la maison.

Il sonnait exactement 12h30min sur toute l'étendue du territoire, Alfred rangea rapidement ses affaires et sortit. Il prit sa voiture et se rendit au collège de son fils. Une fois sur les lieux, il était totalement surpris, pas parcequ'il avait vu quelque chose mais parce-que son fils discutait avec le gardien. Pour lui, ce dernier a déjà créé quelque chose. Il gara rapidement sa voiture et se dirigea vers eux.

___ Bonsoir monsieur, qu'est ce qu'il vous a fait ? Demanda Alfred tout en touchant l'épaule de son fils.

Le gardien sourit et toucha la joue de son fils

qui sourit à son tour.

___ Non, répondit-il, votre fils m'a rien fait mais au contraire. Nous étions entrain de se quereller comme chaque jour. Votre fils est vraiment quelqu'un de bien monsieur.

___ Merci beaucoup, bon fiston on rentre à la maison.

___ D'accord papa. Au-revoir monsieur le gardien.

___ À demain Dieu-donné, soit sage.

___ J'ai compris.

Alfred prit sa voiture et quitta le collège avec son fils.

À suivre