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CHAPITRE : 04

Les choses ne se déroulent pas comme nous le souhaitons, rare sont ceux qui finissent leurs études et qui trouve ne serai qu'un petit truc à faire. D'autres vont jusqu'au doctorat dans le but d'être stable financièrement pour aider leurs progénitures mais hélas, après plusieurs années de sacrifices, ils reviennent encore à la charge de ces dernières. Ce matin à Parakou, l'une des villes semblables à celles de Cotonou, était tout calme. Juste à quelques mètres de l'université, Marc un ancien étudiant, était la entrain de guetter quelqu'un. À chaque fois qu'il entendait le bruit d'une voiture, il souleva la tête. On dirait que ce qu'il cherchait était très très important. Il se retourna et se dirigea vers deux de ces amis qui l'attendaient sous un arbre.

___ Romaric, Landry. Ce monsieur est toujours à l'intérieur. S'écria t'il.

Romaric et Landry sont les deux amis inséparables de Marc depuis l'université. Les deux amis cédèrent un peu de place à Marc qui prit place à leurs côté.

___ Maintenant qu'allons nous faire ? Demanda Romaric.

___ Je n'ai aucune idée mais le plan doit marcher, on ne doit pas rater ce fils de pute aujourd'hui. Si nous avons commencé par voler, c'est à cause de ces gens-là.

___ Je te comprends Marc, mais il faut que nous soyons très très habile. S'écria Landry.

___ Oui je le sais.

Soudain, une voiture de marque de race 4 sortie du campus, Marc sourit et regarda les deux autres qui firent exactement la même chose. Enfin, la personne qu'eux tous attendaient venaient de sortir.

___ Je vais le suivre pour voir s'il rentre directement à la maison. En attendant, vous allez chercher un taximan et dès que vous verrez mon signe, vous allez me rejoindre s'il vous plaît je ne veux pas un faux programme.

___ Tu peux compter sur nous.

___ Compris !

Marc prit sa moto et commença par suivre la voiture. Assis devant son volant, Gabin était tout fatigué, à chaque fois qu'il s'arrêtait devant un feu, il prit son téléphone portable et controla l'heure. Soudain, il s'arrêta devant une maison, klaxonna et le portail s'ouvrit. Il rentra, gara sa voiture, prit son sac et sortit.

Sandrine sa douce et calme femme l'attendait déjà à l'entrer du salon. Arriver au niveau de cette dernière, il l'embrassa et le salua. Toute souriante, la jeune femme prit le sac de son mari et tous les deux rentrèrent à la maison.

___ Pourquoi Émile n'est pas sorti chérie ?

___ Il dort.

___ Bien, je vais me doucher et revenir.

___ D'accord chéri. Vu que tu es déjà la, je vais mettre les trucs sur la table.

___ Quoi vous m'attendez avant ?

___ Oui et encore Émile dort.

___ Compris !

Il embrassa sa femme et quitta le salon. Au dehors, la nature avait déjà changé, debout devant le portail de Gabin, Marc guettait l'heure pour pouvoir appeler ces gars. Il prit son téléphone portable et regarda l'heure.

___ Enfin, il faut que j'appelle ces gars. S'écria t'il.

En voulant appeler Romaric, son téléphone portable s'est mis à sonner. Il sourit et décrocha l'appel.

*

___ Allô Romaric. J'étais sous le point de vous appeler. Vous pouvez venir.

___ Compris. On vient déjà.

___ Très bien.

*

Marc raccrocha. Quelque minutes après l'appel, une moto s'arrêta devant le portail où Marc était. C'était le taxi man qui avait prit les deux autres. Romaric régla le zem et ce dernier partit.

___ Bon, Romaric tu restes ici. Moi et Landry nous allons rentrer voir ce putains de professeur Université. Informe nous au cas où la personne serait allerté. Un simple message suffit.

___ J'ai compris.

Marc commença par frapper le portail et le gardien ouvrit la porte. Il sortit rapidement un pistolet et demanda à ce dernier de l'amener directement vers la famille. Tout tremblant, Jacob accepta. Une fois devant la porte, il s'est mis à frapper. Sandrine qui était entrain de dresser la table était totalement surprise.

___ Qui est-ce ? Demanda t'elle.

___ C'est Jacob madame. J'ai quelque chose à montrer à monsieur. Répondit le gardien de l'autre côté.

___ Nous sommes sur le point de dîner Jacob. Revient après le dîner.

___ C'est important madame. Très très important.

___ Je viens Jacob.

Elle laissa ce qu'elle était de faire et ouvrit la porte. À peine avait t'elle ouvrit la porte que Landry pointa automatiquement une pistolet sur elle tout en la demandant de rester calme. Gabin qui entendait les bruits, décida de demander ce qui l'allait pas très bien chez sa femme.

___ Chérie qu'est ce qui ne va pas ?

___ Chéri....je....je....je...

___ Quoi ?

Marc poussa le gardien avec elle dans le salon et pointa directement le pistolet sur Gabin qui ne comprenait rien.

___ Qu'est ce que vous voulez monsieur ?

___ Monsieur Gabin, mon ancien professeur d'université. Non notre ancien professeur d'université.

___ Je vous connais ?

___ Vous allez me connaître d'ici quelques minutes. Maintenant, mets-toi engenou ici et que personne d'entre vous ne fasse du bêtise sinon nous allons l'éliminer.

___ Demandez-moi tout ce que vous voulez et je vais vous le donner.

___ Monsieur Gabin.

___ Qui vous a donné mon nom ?

___ Je vous ai déjà dit que vous m'aviez gardé à l'université. Bon, je connais quand vous recevez vos salaires. N'est-ce pas aujourd'hui ?

___ Je ne sais pas

___ Très bien. Landry tire sur sa place.

Landry s'approcha et pointa l'arme sur la tête de Sandrine qui pleurait déjà.

___ Je compte jusqu'à 05 et si je n'ai pas une réponse satisfaisante, je vais demander à ce qu'on tire sur ta femme. 01,..02...03...04...05. Très bien, Landry vas-y.

En voulant appuyer sur la gâchette, Gabin se leva mais il reçu automatiquement un bruit à la main gauche.

___ Tu veux jouer à l'héroïne c'est bien cela ? Landry vas-y pour cette fois-ci tire.

___ Non ne faites pas ça, oui c'est aujourd'hui j'ai reçu le virement. Dites-moi combien vous voulez et je ferai une transaction sur votre numéro. Mais avant tout ça, il faut que vous m'aidiez à arrêter ce sang. J'ai mal.

___ Tu te tais. Nous ne sommes pas là pour faire du mal à qui conque. Si tu avais donné ces informations depuis, tu ne serais pas là à saigner.

___ Il faut que je prenne soin de mon mari, il risque de s'évanouir.

___ Eh madame tu restes tranquille.

En voulant bouger, Landry tira une balle. Le cri du tire était fort jusqu'au point ou Émilie qui dormait tranquillement s'est réveillé. Il se leva et sortit. En voulant descendre, il constata qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas très bien. Il se coucha tout doucement et rempa jusqu'à dans sa chambre. Une fois à l'intérieur, il prit son téléphone portable et appela la police qui lui confirma d'être présent sur les lieux dans quelques minutes.

.

À suivre.

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