CHAPITRE : 03

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Après avoir terminé de prendre son petit déjeuner, Dieu-donné se rendit dans sa chambre, prit son bain, mit son uniforme et sortit. Arriver au salon, il s'approcha de sa mère qui suivait la télévision.

___ Maman, je suis prêt. Lança t'il.

___ Tient l'argent du déjeuner.

___ Merci beaucoup maman. La clé de ta voiture.

___ Tu sais conduire ?

___ Oui maman je l'ai appris à la télé.

Sonia s'est mis à rire.

___ Tu es incroyable fiston. Va au cours, tu risques d'aller en retard.

___ Bonne journée maman, je t'aime.

___ Je t'aime aussi fiston, vas-y tout doucement sur la voie s'il te plaît.

___ Oui maman tu n'as pas à t'inquiéter.

___ Mon bisous.

Il fit un bisou à sa mère, prit son vélo et quitta la maison.

L'ambiance était au rendez-vous, de loin, on entendit des musiques dans tous les quatres coins de la ville, assis sur son vélo, Dieu-donné n'arrêtait pas de bouger la tête, il était tellement heureux jusqu'au point ou il chantait à haute voix. Soudain, il s'arrêta devant une très grande école. Tout surpris, le gardien s'approcha de lui.

___ Dieu-donné tu as gagné à la loterie ?

___ Non pas du tout, bonjour monsieur.

___ Comment vas-tu et papa ?

___ Il va bien.

___ Il ne te dépose pas aujourd'hui ?

___ Non, mon vélo est là-bas, je vais en classe.

___ Compris. J'espère que tu l'as bloqué ?

___ Oui

___ Terminé.

De l'autre côté, toute la salle était agitée, comme chaque jour, Dieu-donné se rendit à sa place. Ouvrit son sac, le fouilla mais il ne trouva pas un torchon pour pouvoir nettoyer sa place. Il s'approcha des jeunes filles qui était juste à sa gauche.

___ Bonjour Nadège. Bonjour Anita. Lança t'il.

Nadège le regarda tout comme ci ce qu'il venait de dire n'avait aucune importance pour elle.

___ Oui bonjour Dieu-donné, repondit Anita la voisine de Nadège.

___ Nadège passe-moi ton torchon s'il te plaît.

Nadège ne répondit toujours pas, fatiguer de son comportement, Anita décida de la réanimer.

___ Nadège, Dieu-donné te parle.

___ Vous avez quoi tous les deux, s'écria Nadège, c'est forcé. Laissez-moi en paix.

___ Ne te fâche pas Nadège, s'excusa Anita. Dieu-donné attend.

Elle fouilla dans son sac et donna un torchon à Dieu-donné.

___ Tu peux nettoyer ta place avec.

___ Merci beaucoup.

Dieu-donné prit le torchon et nettoya sa place avec avant de l'envoyer à Anita.

___ C'est vraiment gentil, s'écria-t-il tout en regardant Nadège qui n'arrêtait pas de le regarder avec des yeux biezares.

___ Qu'est ce qu'il y a monsieur ?

___ Non rien.

Un jeune monsieur rentra dans la salle. C'était le professeur. Toute la classe était devenue calme, il déposa son sac sur la table et commença par faire les rappels du cours passé. Malgré les exploitants du professeur, Dieu-donné avait le regard bravé sur Nadège, il n'arrêtait pas de se demander ce qui n'allait pas très bien chez elle. Pourquoi elle est toujours insolente avec lui ? Le prof qui l'observait depuis un bon moment, s'approcha de lui et le toucha. Soudain, il sursauta.

___ Ça va ?

___ Oui ça va bien monsieur.

___ On dirait que tu n'as pas la tête ici. Tu es sur que tout va bien ?

___ Oui monsieur ne vous inquiétez pas.

___ Très bien.

Le professeur le laissa et continua son explication, pour cette fois-ci, Dieu-donné laissa Nadège et se concentra sur le professeur et sur son explication. À chaque fois que le monsieur parlait de quelque chose qu'il ne comprenait pas, il posait des questions, le professeur était fier de lui vu qu'il s'est réveillé.

À la fin du cours, Dieu-donné décida de discuter avec Nadège mais désolé, une fois au dehors, elle n'était plus la, ni elle, ni Anita. Il prit son vélo, remercia le gardien et rentra à la maison.

Arriver à la maison, Dieu-donné gara son vélo et rentra à l'intérieur avec une mine pas possible.

___ Bonsoir maman !

___ Bonne arrivée fiston.

___ Merci.

Connaissant bien son fils, Sonia l'invita à s'asseoir à côté d'elle. Elle regarda ce dernier qui évitait son regard.

___ Fiston qu'est ce qui ne va pas ? Tu es tout pâle.

___ Maman tout va bien.

___ Non tu ne vas pas bien parle-moi.

___ D'accord. J'ai une amie à l'école, elle s'appelle Nadège. Je ne sais pas pourquoi elle est comme ça. Elle me déteste, et je me demande toujours pourquoi elle est comme ça ?

Sonia toucha tout doucement son fils, elle le regarda et sourit.

___ Fiston, dans la vie, chacun d'entre nous est unique, on ne juge pas l'apparence de quelqu'un. On a pas connu la même chose, cette Nadège dont tu parles, peut-être qu'elle n'est pas comme tu penses, au lieu de la critiquer ou te faire des préjudices, va la voir, discute avec elle. Dire la que tu sais qu'elle traverse des moments difficiles et que tu prêts à l'écouter sans la juger, tu verras qu'elle va te parler, elle saura que tu l'aimes, que tu tiens beaucoup à elle et que tu penses beaucoup à elle. N'oublie pas fiston, on ne juge pas quelqu'un dans connaître le pourquoi la personne réagi comme ça. J'espère que tu m'as entendu ?

___ Oui maman j'ai compris. Je te ferai l'essentiel dès demain matin à l'école.

___ Très bien, va prendre ton bain. Je vais te servir à manger.

___ Non maman, je le ferai moi-même. Repose-toi.

___ Non fiston, je vais te servir à manger.

___ Maman, je le ferai moi-même.

___ Compris comme tu veux.

Il fit un bisou à sa mère, se rendit dans sa chambre, enleva son uniforme et prit son bain. Après avoir terminé, il porta une petite schotte et partit se servir à manger dans la cuisine.

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À suivre.