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CHAPITRE : 07

L'Afred était abasourdi, il était hors de lui, il n'arrivait pas y croire que cette femme, Sandrine la plus compréhensible vint de le quitter. Il s'approcha du lit, prit la main de sa femme sans vie et le serra très très fort, il regarda le médecin qui le toucha sur les épaules en signe de je suis désolé. Il voulait se lever mais Philippe le docteur ne le laissa pas faire vu la façon dont il tremblait, il risquait de tomber.

___ Je suis désolé monsieur Alfred. Je suis vraiment désolé.

___ Pourquoi elle est partie ? Pourquoi elle m'a laissé tomber ? Pourquoi ? Pourquoi tout ceci n'arrive qu'à moi Philippe ?

___ Vous devrez être fort. Suivez-moi s'il vous plaît.

___ Il faut que j'informe mon fils, il devrait être au courant de la mort de sa mère, il faut que je rentre à la maison.

___ Je vous dépose. Allons-y.

Alfred se détacha de sa femme et s'approcha de sa fille qui était sans vie également. Il la regarda pendant des heures et sortit pour permettre au docteur de faire les toutes dernières préparations pour déposer les deux corps sans vie à la morgue.

Après avoir terminé, il rejoignit Alfred qui l'attendait déjà dans sa voiture. Il prit les clés et démarra la voiture, direction chez Alfred.

Coucher sur le canapé du dehors, Dieudonné tremblait tout comme s'il venait de sentir quelque chose. À chaque fois qu'il essayait de fermer les yeux, il vit sa mère, il se leva et commença par faire les vas-et-viens dans le jardin. Il était complètement bouleversé, soudain, les klaxonnements de la voiture de son père le ranima. Il se précipita et ouvrit la porte du portail pour permettre au nouveau venu de rentrer dans la maison.

Après avoir fermé le portail, il rejoignit les deux nouveaux venus qui ne voulant pas le boulverser, ils ont commencés par faire tout comme ci tout allait très bien.

___ Papa tout va bien ? Demanda-t-il, pourquoi le docteur t'a déposé à la maison ?

___ Fiston je suis désolé, s'écria Alfred tout en touchant la poitrine de son fils, ta mère nous a quitté.

Encore une autre nouvelle inattendue, il fit tout doucement et s'assegnit sur son canapé respectif, donc c'était la raison pour laquelle il tremblait depuis tout à l'heure, il n'arrivait plus à distinguer ce qui était entrain de l'arriver. Il baissa la tête et commença par se rappeler de sa tendre mère, ses quelques moments qu'il avait passé avec cette femme qui passait des minutes à le combler de joie, ces moments où il rentrait tout fatiguer de l'école et sa mère s'occupait de lui. Il se leva et rentra dans la maison sans même faire attention à son pauvre père qui était déjà inconsolable de l'autre côté.

À l'entrer du salon, il y a une très grande photo de famille juste en face de la porte, sur cette photo on pouvait voir un large sourire sur les messages des personnes qui sont sur ça. Juste à côté du petit garçon qui avait 05 ans ce temps, se tenait une très belle femme. Arriver dans le salon, les yeux de Dieu-donné tomba directement sur cette photo, il s'approcha et carressa le visage de sa mère qu'il ne verra jamais si ce n'est pas dans un cauchemar ou sur cette photo plaquée au mur.

Il fit tout doucement et enleva la photo, il le déposa sur la table et s'assegnit par terre.

___ Pourquoi tu es partie si tôt maman ? Pourquoi ? Pourquoi tu m'as laissé comme ça ? Qui s'occupera de moi ? Qui prendrera le temps de me demander si j'allais très bien ? Qui me demandera si j'ai fait un peu dans les compositions ?

Il se posait des questions auxquels il ne trouvait pas une seule réponse. La seule réponse qu'il obtenait c'était les larmes qui jaillissaient de ses comme la mer qui dansait au petit matin. Il pleurait, mais c'était un pleure silence, il ne criait pas. Il se leva à nouveau, et décida de se rendre dans la chambre de sa mère.

Il déposa la photo à sa place et quitta le salon. En montant les escaliers, quelque chose de plus gênant que la photo de tout à l'heure attira son attention, c'était la photo qu'il avait fait avec sa mère il y a une semaine. La photo de son anniversaire, pour cette fois-ci, il se coucha au sol et respirait avec de larmes aux yeux. Coucher à l'entrer de la chambre de ses parents, il était à bout de force, il ne savait pas quoi faire ? Soudain, il sentit la main de quelqu'un sur ces épaules, c'était Philippe, le docteur.

___ Dieu-donné pleuré n'est pas la solution. Il faut que tu pries à ta mère pour qu'elle puisse se reposer en paix.

___ Pourquoi vous n'avez pas pu sauver ma mère ? Pourquoi ma sœur est morte aussi hein ? Pourquoi ? Pourquoi ?

Sans même attendre une simple explication de la part de ce docteur, Dieudonné enleva sa main, se leva et rentra dans la chambre de sa défunte mère tout en fermant la porte derrière lui.

Arriver dans la chambre de sa mère, il fouilla dans sa garde robe et sortit une robe. Il s'assegnit sur le lit et commença par sentir l'odeur de la robe.

___ Je ne sentirai plus jamais cette odeur maman. C'est fini. S'écria t'il tout en serrant la robe très très fort.

Il prit la robe et sortit. Au salon, Alfred était également dans son état, il ne voulait rien entendre de la part de Philippe, la seule chose qu'il voulait c'était sa femme et sa petite fille. Il ne voulait personne en dehors des deux. Dieu-donné s'approcha de son père et posa sa tête sur les épaules de ce dernier qui le caressa la tête tendrement.

___ Je suis désolé fiston. Je n'ai pas pu sauver ta mère et ta petite sœur. Je suis vraiment désolé.

___ Papa, tu n'es pas un docteur, tu n'es pas un Dieu, je sais que ceci n'est pas de ta faute. C'est Dieu qui a donné et c'est lui qui a repris. Prions pour qu'elles reposent en paix papa, s'il te plaît, essaye d'être fort, fais-le pour moi, si tu continues de te larmenter, je vais encore me sentir très très mal, je suis ici ne n'oublie pas papa. S'il te plaît, pardonne toi, toi-même. Si tu pouvais voir ma mère, elle te dira de ne pas pleurer pour elle, tout ira pour de mieux mon cher papa.

Alfred serra très très fort son fils qui venait de lui remonter le moral.

___ Tu ressembles tellement à ta mère fiston. S'écria t'il.

___ Papa je suis la tu n'as pas à t'inquiéter.

___ Je suis la pour toi aussi fiston. Philippe tu peux partir, je passerai prendre le corps de ma femme et de ma petite fille après demain pour l'enterrement.

___ Compris.

Il déposa la clé de la voiture et partit. Arriver au dehors, il décida d'appeler un numéro pour l'informer qu'il venait de faire sa part du marché.

À suivre...

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