Chapitre 13 : Pourquoi tu fais ça ?
Cela fait déjà trois que cet événement s'est passé entre Elliot et Macaréna. Chaque jour elle vient tôt et part tard. Elliot voulait lui laisser digérer tout cela afin de mieux parler de leur sentiment. Elliot lui a laissé sa pochette dans son bureau. Elle savait que c'etait lui. Tout le temps elle repensait au baiser. C'est impossible d'oublier ce moment. Enfin elle a terminé le projet après plusieurs révision, elle envoie le plan, le dossiers et tout ce qui va avec à Elliot par l'intermédiaire de César son assistant. Quelques minutes plus tard, celui-ci revient avec les documents disant que le PDG veut qu'elle vienne en personne lui expliquer le travail fait. Elle sort énervée et va dans le bureau d'Elliot. Sans frappée, elle entre puis claque la porte pour qu'il sache qu'elle est là. Elliot sourit en la voyant en colère. Mais ne dit rien, il attend qu'elle parle en premier. Elle dépose les documents en lui demandant.
-A quoi est ce que tu joues ?
-Rien, je veux juste que tu m'expliques ce que tu as fait comme travail. Est-ce trops demander, ma belle ?
-Je t'interdis de m'appeler ainsi. Voilà je t'explique.
Quand elle voulait s'assoir, Elliot se tient devant elle. Elle recule pendant qu'Elliot s'avance. Elle recule jusqu'à ce que son dos cogne un mûr froid. Il n'y a plus d'échappatoir. Elle lèche les lèves pour faire passer son ancieté. Ce qui trouble et existe à la fois Elliot. Il se place devant lui. La regardant dans les yeux puis ses lèvres bien déssinées et charnues. Il ne se fait pas prié avant de commencer à l'embrasser. Il lui caresse le dos pendant que celle-ci s'agrippe fermement à sa veste pour ne pas tomber. Elle n'arrive plus à respirer alors Elliot se libère d'elle puis l'aide à s'assoir sur le divan.
Elle passe ses doigts sur ses lèvres un peu gonflées.
-Je ne sais à quel jeu tu joues mais arrête-le maintenant, stp.
-Macaréna, je ne peux pas car je je me sens attiré vers toi. Je ne sais comment te l'expliquer mais je sens que tu ressens la même chose.
-Non, tu te trompes lourdement. Je ne ressens rien.
-De quoi as-tu peur ? On va essayer de se connaître et le reste venir naturellement.
-Non, rien ne viendra car je ne veux rien essayer.
-Mais pourquoi ? As-tu peur de souffrir ?
-On peut dire ça comme ça. En plus je n'aime pas les playsboy dans ton genre.
-Je te comprends, Macaréna, mais donne-moi une chance de mieux me connaitre.
-Désolée mais non. Si tu insiste, je risque de démisionner. Donc, la discution est close.
-Macaréna, stp, nous devions discuter, je ne laisserais pas tomber.
-Pourquoi tu fais ça, Elliot ?
Elle sort en courant pour se rendre dans les toilettes. Elle reste un moment puis elle décide de rentrer chez elle.
Arrivée chez elle, Marie était à la cuisine dès qu'elle la voit elle est étonnée. Elle tombe dans ses bras en pleurant.
-Marie, comment est-ce que tu sais que tu aimes une personne ?
-Oh, ma fille tu es amoureuse ?
-Je ne sais trops. Dès que je le vois, je me sens bizzare. Et quand il m'a embrassé, je ne sais quoi dire.
-Je te comprends mais pourquoi ne pas éssayer de le connaitre ?
-Non pas bésoin. Je ne suis pas rentrée pour m'amouracher. Je suis là pour rendre justice à mes parents. Après, je vais rentrer définitivement aux Etats-Unis pour une nouvelle vie.
-Rendre justice mais comment cela fait déjà dix que cela s'est produit ?
-Oui je sais. Si je ne peux rendre justice, je trouverais le meurtrier pour me venger. Tant que j'ai ce bouton, je le retrouverai.
-Mais de quel bouton parles-tu ?
-Sur ma scène se crime de maman, j'avais trouvé un bouton qui appartenait sûrement à l'assassin.
-Humm, ok, mais ce n'est pas une bonne idée de te venger car tu en resortiras blessée, Macaréna. Et en parlant de cela, ça fait un moment que je veux te parler de quelque chose que j'ai vu, je peux dire le soir du meutre et à l'enterrement de ta mère.
-Quoi ? expliques-toi, stp !
-Voilà le soir avant que ta mère ne décède, elle m'a donné congé, de ne rentrer que la nuit ou le lendemain. Donc je suis partie au alentour seize heures. Quand je suis rentrée, j'ai remarqué j'ai oublié mon téléphone alors je retourne à la résidence. Arrivée, j'ai vu une voiture devant la maison, j'ai un peu mémorisé la plaque d'immatriculation et j'ai sonné à la porte. Ta mère était sortie mais ésoufflée comme si elle s'est disputée mais j'ai pas fait attention. J'ai récupéré mon portable et je suis rentrée chez moi. Voilà le lendemain j'ai appris que votre mère a été assassinée.
-Et ? Je ne comprends rien.
-Le problème est que à l'enterrement de votre mère, la même voiture et la même paque étaient au cimétière. Un homme et une femme étaient à côté de la voiture suivant la cérémonie, on dirait qu'il étaient soulagé. C'était trops bizzare. Je voulais te demander si tu connaissais ces personnes mais après tu es partie.
-Ok ok, je comprends, tu as toujours le numéro d'immatriculation ?
-Bien sûr, ma fille, je l'ai noté au cas où un jour la police me pose une question, mais apparement vous et votre oncle avez refusé toutes enquêtes.
-Oui, je ne voulais pas souffrir à chaque interrogatoire , stp, Marie donne-moi le numéro.
-Ok, donne-moi un moment.
Marie part et revient quelques instants après avec un agenda. Qu'elle tend à Macaréna, celle-ci lit et trouve que le numéro est personnalisé et les mêmes initiales que le bouton qu'elle avait trouvé il y a dix ans. C'est le numéro de la plaque. Toujours le BR. Elle pense que ce n'est pas une coincidence. Tout ça est lié.
