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****Sarah****
Francine : Elle est morte ? ? Eh ma pauvre soeur ??.
Silence.
Francine : Pourquoi peux-tu nous faire ça ? Avec qui laisses-tu ton Jimmy adoré ?
C'est en ces termes que pleurait ma tante Francine et moi à côté d'elle, j'étais là juste abasourdie par ce que je venais d'entendre.
Ma mère, la seule qui me restait, venait de me laisser tomber elle aussi. Comment allais-je m'en sortir avec un père qui ne voulait même plus de moi ?
Francine : Cesse de pleurer toi petite hypocrite. C'est uniquement à cause de toi que ma soeur est morte ?.
Silence.
Francine : Mon petit Jimmy se retrouve désormais orphelin à cause de toi.
Sarah : Non tata, ne dis pas ça s'il te plaît ??
Francine : Tais-toi ! Tu n'es qu'une très mauvaise fille. Par ta faute ta mère est morte.
Sarah : Noon ?????
Francine : Va de ce pas prendre tes affaires et quitte ma maison tout de suite. Je ne veux pas que ce qui est arrivé à ta mère m'arrive aussi.
Silence.
Francine : Je ne veux pas d'une petite gâtée avec moi.
Sarah : ma tante je t'en prie ne me renvoie pas de chez toi. Je n'ai nulle part où aller ????.
Francine : eh bien ça ce n'est pas mon problème. Va prendre tes affaires. Je ne veux pas te trouver chez moi en rentrant.
Je n'avais pas le choix, je me devais de quitter la maison de ma tante. Quand bien même j'essayai de la supplier, elle ne voulait pas m'écouter. Elle était catégorique dans sa décision.
Je rentrai ainsi chez elle, prit mes affaires pour aller voir Sophie et lui demander de l'aide.
Sophie : Sarah ???
Sarah : Sophie, j'ai besoin de toi ma chérie.
Sophie : mais Enfin, qu'est-ce qui s'est passé ?
Sarah : Longue histoire ma belle. Je viens de perdre ma maman...
Sophie : Quoi ?? ?
Sarah : Oui. Et ma tante chez qui nous habitions avec elle vient de me foutre à la porte.
Sophie : Je suis vraiment désolée ?
Sarah : Merci.
Sophie : Et en quoi puis-je t'aider ?
Sarah : Je voudrai que tu m'héberges quelques jours chez toi si possible.
Sophie : Ici ?
Sarah : Oui ?
Sophie : Sarah, ici c'est chez mes parents. Moi je peux bien accepter mais je ne pense pas qu'eux seront d'accord. En plus je suis entrain de voyager.
Sarah : Toi aussi tu voyages ??
Sophie : Oui ma belle. Je pars étudier en France. Après tout ce qui s'est passé dernièrement et les vidéos et tout, mes parents ont décidé que j'aille ailleurs. De plus ils m'ont demandé de m'éloigner de tous les amis que je fréquentais, toi y compris.
Sarah : ???
Sophie : Je suis sincèrement désolée ?
Sarah : Ce n'est pas grave. Bon voyage à toi.
Sophie : Merci beaucoup ma chérie. Et bonne chance.
Sophie était quelqu'une de bien, et peu importe ce qui avait pu se passer, elle m'avait toujours traitée comme son amie. Dommage qu'elle devait s'en aller elle aussi.
Je décidai donc d'aller chez Horace mais j'appris que ce dernier était lui aussi déjà parti en voyage. J'allai chez Ramon, ce dernier refusa de me recevoir.
J'étais donc perdue désormais, ne sachant pas où aller. Ce soir-là, je passai la nuit sous la belle étoile, les larmes remplirent mes yeux ?. Non seulement j'avais perdu ma mère mais je me retrouvais désormais sans toit.
Le matin je me réveillai et me retrouvai dans une chambre. Surprise, je me levai aussitôt pour chercher à savoir ce qui se passait.
- Tu t'es finalement réveillée ? Me demanda un monsieur qui se trouvait juste devant la porte de la chambre dans laquelle j'étais.
Sarah : Où est-ce que je suis ? Qui êtes-vous ? Que m'avez-vous fait ? Demandai-je toute furax.
- Calme-toi, je ne t'ai rien fait du tout. Mais par contre les Shegueys eux, étaient sur le point de le faire.
Sarah : Ils ont abusé de moi ??
- Je les ai trouvés entrain de te déshabiller.
Sarah : Oh mon Dieu ??
- Eh oui ! Au fait, tu étais ivre ou quoi ? Je n'ai jamais vu quelqu'un dormir de cette façon en pleine rue depuis ma naissance ??
Sarah : Je suis désolée ?. C'est juste que je...
- Que quoi ?
Sarah : Non ! Laissez tomber.
- Comme tu veux.
Sarah : Sinon merci pour votre aide, sincèrement.
- tranquille ma poule, ce n'est pas gratuit.
Sarah : Sérieux ? Monsieur je suis vraiment en difficulté en ce moment, croyez-moi. Je...
- Mais je ne t'ai jamais demandé de l'argent.
Sarah : ?
- Tu peux me payer mais autrement ?
Sarah : Hein ? ? N'y pensez même pas ?.
Silence.
Sarah : Il en est hors de question monsieur. Pourquoi tous les hommes vous êtes tous pareils ???
- Mais enfin ?
Sarah : Pas d'enfin qui tienne. Je ne coucherai plus jamais avec un homme moi. Plus jamais. Vous n'êtes que des sorciers ?.
- Calme-toi jeune fille. Je ne compte pas coucher avec toi. Je peux me taper toutes les femmes que je veux.
Sarah : Ah bon ? ?
- Ouais.
Sarah : Et qu'attendez-vous de moi alors ?
- Je veux que tu travailles pour moi.
Sarah : ?
- Je sais que tu n'as nulle part où aller. Je pourrai t'héberger et te payer mais à la condition que tu acceptes de faire ce que je te dirai.
Sarah : Je vous écoute...
- Il faudra que tu serves délicatement mes clients tous les soirs au bar. Me dit-il en me tapant les fesses. Je compris donc qu'il parlait d'un service en rapport avec le sexe.
Sarah : vous êtes fous ?? ! Vous voulez que je me prostitue, c'est ça?
- Euh ! En quelques sortes ?
Sarah : Jamais de la vie ! Pourquoi vous aimez toujours profiter des situations de faiblesse, Vous les hommes ?
- C'est à prendre ou à laisser. Je te rappelle seulement que je t'ai trouvée sur la rue. Dit-il en s'en allant.
Sarah : Pourquoi ne me donnez-vous pas un autre travail à la place ? S'il vous plaît ?
- Parce que justement tous mes services sont saturés et puis...aucune de mes servantes n'a un corps aussi sexy que le tien ??. Dit-il en me dévorant du visage.
Sarah : Vieux pervers ? !
- ??? Tu as jusqu'à ce soir pour te décider...
En attendant, le Petit déjeuner est servi juste à l'extérieur. A plus... ?
Ce vieux pervers me fumait ?. Moi qui pensais qu'il m'avait sauvé la vie par bonne foi or je me trompais.
J'avais pourtant juré de ne plus jamais coucher avec un homme à moins que ce dernier ne soit mon mari.
Les hommes me répugnaient tellement, surtout après la déception que j'avais eue de la part d'Harden et de mon père.
Il me fallait donc faire un choix avant le soir, accepter ce travail ou retourner sur la rue et espérer trouver mieux ?
A ma place qu'auriez-vous fait?