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Je l'aime toujours.

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Satingo
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Résumé

Je suis Sarah, jeune étudiante à l’université catholique de Kinshasa. Mes parents et moi venions tout juste d'aménager dans la ville et j’y découvrais pas mal de choses que je n’avais pas l’habitude de voir d'où je venais : des gens moins sympas, arrogants, mais par-dessus tout, très agités. J'étais perdue.

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1

Le jour du début des cours arrivait enfin et je me rendais donc dans ma nouvelle fac après m’y être inscrite en première année de la faculté de science de la communication.

Tout le monde me trouvait déjà très étrange pour ce qui n’était que mon premier jour à la fac.

Comme si cela ne suffisait pas, le professeur qui donnait cours ce jour-là avait tenté de m'humilier devant tout le monde, mais heureusement pour moi, je savais me défendre.

Prof : et vous, demoiselle !

Sarah : ?

Prof : Oui vous ! Comment on vous appelle ?

Sarah : Netola, Monsieur.

Prof : je demande votre prénom, je n’ai rien à foutre de votre nom.

Les étudiants se mirent aussitôt a rigoler à gorges déployées.

Sarah : Sarah ?.

Prof : mademoiselle Sarah, pouvez-vous me donner deux moyens de communication traditionnels que vous connaissez ?

Sarah : Le tam-tam et le Lokolé, monsieur.

Prof : très bien Mam’zelle. Veillez vous rasseoir.

Face à cette réponse que je venais de donner, l’auditoire en resta bouche bée.

Beaucoup comprirent donc que je n’étais pas aussi timide que j’en donnais l’air.

Des semaines passèrent et j’étais complètement perdue et isolée dans cette grande université. Aucun de mes condisciples ne m’approchait, encore moins mon crush élancé qui ne me calculait même pas un peu.

En effet, dans cet auditoire rempli d'étudiants, un seul avait vraiment réussi à attirer mon attention. Il était très beau, grand de taille et savait très bien s'exprimer. Il avait surtout un succès terrible avec les filles ?

Après avoir passé une journée désolante comme d'habitude, je retournai à la maison.

Exaspérée par cette situation, j'avais décidé de confronter mes parents et leur dire ouvertement ce que je pensais de cette fac pourrie.

C'est donc pendant que nous étions à table que je décidai de faire part à mes parents de mon envie de quitter cette fac, tellement je n’en pouvais plus.

Mon père, toujours aussi préventif et attentionné, avait constaté que je n’allais pas bien.

Papa : qu’est-ce que tu as ma chérie ? Tu m’as l’air bien anxieuse ce soir.

Silence.

Maman : Sarah, ça ne va pas ?

Jimmy (mon petit frère) : elle s’est faite plaquer, ça ne se voit pas ?

Maman : tais-toi ! Petit insolent ? !

Papa : Que se passe-t-il ma puce ?

Silence.

Maman : ma chérie, parle s'il te plaît ! Tu nous inquiètes. Quelqu’un t aurait fait quelque chose de mal ?

Sarah : papa, maman, je veux quitter cette fac au fait ?.

Maman : quitter la fac ? Mais pourquoi ?

Papa : tu as eu des problèmes la bas, c’est ça ?

Sarah : pas du tout.

Maman : Alors, que se passe-t-il ?

Sarah : je ne m’y sens pas à l’aise, c’est tout.

Papa : Oh ce n'est que ça ? ? Mais c’est normal ma chérie, ce n’est que le début. Avec le temps tu vas t’habituer.

Sarah : papa s'il te plaît ?

Maman : ton père a raison ma chérie, c’est la meilleure université du pays, tu dois y rester.

Sarah : la meilleure peut-être mais je ne m’y plais du tout. Vraiment désolée mais je veux partir.

Silence.

Sarah : Est-ce trop vous demander ?

Papa : hum Ok. Demain j’irai te trouver une autre université.

Sarah : merci beaucoup papa ! T’es juste le meilleur.

Silence.

Sarah : Je vous laisse. Merci pour le repas maman, bonne nuit.

Maman : Bonn nuit ma chérie.

Silence.

Maman : Etrange, son comportement, tu ne trouves pas chéri ? Demanda-t-elle à mon père juste après mon départ.

Papa : en effet, mais je crois qu’elle a juste du mal à s’adapter. Laissons-lui du temps.

Maman : d’accord.

****Le jour suivant****

C'était la pause, et j’étais assise toute seule dans la cour en train de prendre un bon rafraichissement, lorsque Sophie m’aborda.

Sophie : Tu passes ta vie toujours aussi seule ?

Sarah : ? non même pas, c’est juste que, je suis là depuis des jours et personne n’a osé m’adresser la parole.

Sophie : Peut-être parce que tu te renfermes un peu trop ma chérie.

Sarah : Ah oui ?

Silence.

Sarah : et que dois-je faire ?

Sophie : commence par t’ouvrir aux autres, sois réceptive, et même souriante. Tu n’as pas arrêté de bouder depuis ton arrivée et tout le monde pense que tu es méchante.

Sarah : Ah bon ?? ?

Sophie : je m’appelle Sophie. Me dit-elle en me tendant la main.

Sarah : Sarah ! Lui répondis-je en lui serrant la main ?

Sophie : Ravie de te connaitre, Sarah. Allez viens je vais te présenter aux autres.

Sarah : d'accord.

Apres m’avoir emmenée où se trouvaient les autres, elle me les présenta aussitôt.

Sophie : Salut les amis ! Je vous présente Sarah. Notre nouvelle copine.

- Elle a cessé de jouer la plus importante ? ?

Sarah : ??

- Horace ! C’est quoi ton problème ? ?

- Bah quoi ? Je dis juste haut ce que vous disiez bas ?.

Sarah : Euh ?, en fait je ne jouais pas la plus importante comme vous le pensiez, c'est juste que j’avais l’impression de ne pas être désirée par mes camarades.

- Mais non ! Sens-toi a l’aise ma belle. Tiens, moi c’est Ramon.

Sarah : Enchantée Ramon, je suis Sarah.

- Bienvenue dans le groupe chère Sarah. Désormais tu fais partie des nôtres.

Sarah : Merci beaucoup ?

Tout le monde m’avait bien accueillie et s’était présenté à moi ; tout le monde sauf mon crush (l'homme qui me plaisait à première vue). Je ne savais même pas comment il s’appelait ??

C’est donc après cet accueil chaleureux de leurs parts que la glace se brisa enfin entre mes condisciples et moi. Ces derniers m'avaient désormais intégrée dans leur groupe et je me sentais un peu plus à l’aise qu’avant.

La seule chose qui me tracassait toujours était que mon crush ne m’avait toujours pas adressé la parole. On aurait cru que c’était le seul qui se foutait de moi.

C’est donc à moitié joyeuse que je rentrai ce soir-là chez moi, après cette journée pleine d’émotions.

J’étais donc déjà à l’arrêt de bus, attendant un taxi lorsque j’entendis une voix rauque me saluer :

- Bonsoir mademoiselle ?

Je me retournai pour voir de qui il s’agissait et en le voyant, je n’en croyais pas mes yeux, je croyais rêver mais non ; C’était bel et bien lui ?