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****Sarah****
Harden : Ouf ! Chérie, écoute…
Sarah : Ecouter quoi ? ?
Silence.
Sarah : Donc tu veux qu’on fasse de l’échangisme, c’est ça ? Que je couche avec d’autres hommes sous tes yeux et que toi tu fasses la même chose avec d’autres filles ?
Harden : bébé ne le prends pas comme ça, c’est juste pour le jeu et rien de plus. Je t’assure.
Sarah : Désolée, je ne peux pas faire ça…
Harden : tu as peur parce que tu n’as pas essayé, c’est tout. Et puis ça ne compromettra en rien nos relations amoureuses ou amicales, tu peux me croire.
Sarah : c’est contre nature. Je ne peux pas.
Harden : c’est juste pour s’amuser, après chacun reprendra son partenaire comme d'habitude.
Sarah : Hum !
Harden : Viens, crois-moi tu vas aimer.
Après les insistances de Harden, j’avais finalement accepté de jouer le jeu.
Nous arrivâmes donc dans cette maison inhabitée de la place et là ils se mirent tous à se déshabiller.
Chacun prenait la copine de l’autre et lui faisait l’amour.
J’étais là à les regarder, dégoûtée mais et surtout prise de honte.
D’un coup, Sophie vint vers moi et se mit à m’embrasser avant de me déshabiller ?. Oui vous avez bien lu, Sophie venait de m’embrasser et de me déshabiller ; j’étais tellement abasourdie par ce que je voyais que je me lassai faire.
Elle me prit ensuite par la main et me laissa entre celles d’Horace, qui commença à me dévorer du regard avant de lui aussi, m’embrasser.
C’est donc toute excitée que j’entrai dans leur jeu que je commençai à trouver intéressant.
Après avoir fini avec moi, Horace me laissa pour se diriger vers Sissy et c’est Ramon qui vint vers moi, pendant que Harden était avec Sophie. Et ainsi de suite.
C’est donc jusque vers 21h que nous jouâmes à ce jeu avant de finalement nous arrêter définitivement.
Nous étions en train de nous rhabiller et moi je parlai à Sophie :
Sophie : tu as aimé ?
Sarah : c’était très excitant, oui !
Sophie : je t’avais dit que tu adorerais.
Sarah : oui, tu avais raison.
Sophie : je crois maintenant que tu fais partie officiellement du groupe.
Sarah : ce n’était pas le cas avant ?
Sophie : si mais il y’avait certaines choses que tu ignorais.
Sarah : et vous le faites souvent ?
Sophie : Euh non. Seulement s’il n’y a pas cours ou les weekends.
Sarah : tu veux me dire que le weekend passé, c’est ce que vous faisiez ?
Sophie : Eh oui !
Sarah : Hum !
Sophie : quoi ?
Sarah : en fait, j’ai peur de la réaction de mes parents maintenant. S’ils apprennent que je fais des telles choses, ils me tueront…
Sophie : tes parents doivent comprendre que tu n’es plus une enfant, que tu as maintenant plus de 18 ans.
Sarah : certes mais je reste leur fille. Ils ont encore une grosse influence sur moi.
Sophie : c’est justement ce que j’essaie de te faire comprendre. Tu es leur fille mais tu dois savoir leur tenir tête. Etre leur fille ne signifie pas que ta vie leur appartient.
Silence.
Sophie : mais oui, je t'assure.
Sarah : tu as raison ma belle. Je ne devrais pas toujours faire ce qu’ils me demandent.
Sophie : Voilà ! Ils étaient jeunes eux aussi alors qu’ils te laissent également profiter de ta jeunesse.
Sarah : merci ma chérie, du conseil.
Sophie : d’accord.
Après m'être séparée des autres, j’arrivai à la maison à 22h passé, et ma mère m’y attendait au salon.
Sarah : bonsoir maman !
Maman : Bonsoir maman ? ! Tu n’as même pas honte de me saluer ?.
Silence.
Maman : tu oublies déjà la promesse que tu m’as faite hier soir ?
Sarah : maman, as-tu cuisiné ?
Maman : je suis en train de te parler d’autre chose et tu changes de sujet ?
Sarah : maman, s’il te plait. Je suis très fatiguée, on va en parler un autre jour.
Maman : Sarah ! Je te parle et tu t’en vas ? C’est comme ça que tu deviens ?
Silence.
Maman : Sarah !
Silence.
Maman : Tu ne perds rien pour attendre. T'as de la chance que ton père ne soit pas là mais t’inquiète, il sera informé de tout à son retour de voyage.
C’est donc en ignorant ma mère de la sorte, que j’allais directement me coucher car j'étais vraiment fatiguée.
En effet, mon père avait voyagé et c'était vraiment une légère délivrance pour moi.
****4 mois après****
Quatre longs mois vont passer et je m’étais vraiment familiarisée avec ceux du groupe. Nous passions désormais beaucoup de temps ensemble mais plus particulièrement avec mon chéri avec qui je couchais presque tous les jours.
Il y’avait même certains jours où nous séchions les cours uniquement pour aller passer la journée ensemble.
Mais pour éviter que ma mère parle beaucoup, je m’étais décidée de commencer à me libérer à temps, histoire d’arriver avant 20h.
Car en effet, ma mère m’avait donné un ultimatum selon lequel je devais rentrer avant 20h sinon je ne dormirai plus chez elle.
C’est donc après avoir passé ce jour-là, toute la journée avec mon chocolat au lait, que je rentrai aux alentours de 16h à la maison, chose qui étonna ma mère.
Maman : eh bien, ça alors ! C’est incroyable !
Sarah : salut maman !
Maman : Bonjour ma chérie, mais pourquoi tu reviens tôt aujourd’hui ?
Sarah : Le deuxième prof n’était pas là ! Répondis-je embarrassée par ses questions. Qu’elle savait me faire chier celle-là !
Maman : ok ! ça tombe bien. Aide-moi à nettoyer ces légumes rapidement, j’ai deux amies qui viennent me rendre visite toute à l'heure.
Sarah : maman, tu peux le faire toute seule nah ? Tu vois bien que je viens d’arriver, je suis fatiguée.
Maman : madame, tu auras tout le temps pour te reposer. Je te demande juste de m’aider à éplucher ces quelques légumes pour que je les mette au feu.
Sarah : maman ! Si je n’étais pas rentrée si tôt, qui t’aurait aidée à le faire ?
Maman : C’est justement parce que tu es rentrée plus tôt que je te demande de le faire, petite insolente.
Sarah : désolée maman mais c’est non ! Dis-je en m’en allant.
Maman : Sarah ! Tu refuses d'obtempérer à mes ordres?
Silence.
Maman : Sarah reviens ici.
Silence.
Maman : Sarah, je t’appelle….OK comme tu veux me prendre pour ton amie, on verra où tu mangeras aujourd’hui.
Ma mère avait donc décidé de me priver de nourriture, rire. Elle se croyait plus maligne or je n’avais pas faim. J’avais déjà mangé au restaurant avec mon Harden.
Arrivée dans ma chambre et quelques heures après, je ne me sentais pas bien. J’avais l’impression d’avoir le ventre qui tournait.
Je me levai aussitôt pour aller boire un verre d’eau à la cuisine.
Lorsque je bus ce dernier, ce ballonnement s’amplifia davantage. Je sentis comme de la nausée puis je vomis.
Jimmy : beurk ! Tu avais vomis dans la cuisine, sale fille ? !
Maman : mais qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi tu vomis ? ?
Sarah : je ne sais pas maman, je crois que j’ai de la fièvre.
Maman : tu es allée ramassée fièvre-là où, toi aussi ? Peut-être que c’est la faim. Est-ce que tu as mangé même aujourd'hui ?
Sarah : t’as refusé de me donner la nourriture toute à l’heure maman, tu as oublié ?? ?
Maman : laissa ça ! Viens plutôt prendre un calmant. Nous irons voir le médecin demain.
C’est ainsi que ma mère me donna un verre de doliprane qui me calma.
Elle appela également mon père pour le tenir informé de mon état de santé.
Le lendemain matin, nous étions à l’hôpital avec ma mère.
Le médecin avait prescrit tous les examens possibles et je les avais tous passés.
J’étais là assise avec ma mère en train d’attendre les résultats quand l'infirmière arriva.
Infirmière : Mademoiselle Sarah ?
Maman : Oui, c’est ma fille ! Réveille-toi Sarah ! C'est à nous.
Infirmière : Alors venez, c’est à votre tour d’être reçues par le docteur.
Nous entrâmes donc dans le bureau du docteur :
Docteur : Bonjour mesdames.
Maman : bonjour docteur, comment va ma fille ?
Docteur : votre fille n’a rien, rassurez-vous madame. Elle a juste besoin de dormir régulièrement.
Maman : c’est tout ? Pas de médicaments à lui prescrire ?
Docteur : je ne prescris pas des médicaments aux femmes enceintes avant le sixième mois madame.
Sarah : femmes enceintes ??
Maman : docteur, de quoi parlez-vous ?? ?
Docteur : votre jeune fille est enceinte, madame.
Maman : Eeh ?♀️?♀️?♀️
Sarah : ??