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4

****Sarah****

Après plusieurs autres rounds torrides entre Harden et moi, il était temps pour nous de rentrer. Le téléphone d’Harden ne cessait de sonner depuis un moment :

Sarah : tu ne réponds pas ?

Harden : Non, c’est sûrement ma mère qui a encore besoin que je l’accompagne faire ses courses.

Sarah : Ah Okay !

Silence.

Sarah : Sinon, j’ai beaucoup aimé ce moment ?

Harden : pas plus que moi mon sucre d’orge ?.

Nous nous embrassâmes encore pendant un bon moment.

Sarah : tu me raccompagnes ?

Harden : Euh bébé, ça va être difficile…

Sarah : difficile pourquoi ?

Harden : tu vois que ma mère est en train d’appeler là. Je viens de me rappeler que j’avais une course urgente à faire pour elle.

Sarah : Bah ce n’est pas grave. On peut la faire, ensuite tu me raccompagnes chez moi.

Harden : bébé, je…

Sarah : Hum muah ? ! T’es un amour toi. Je vais prendre ma douche rapidement puis nous partons, je ne serai pas longue.

Je n’avais pas vu le temps passer, et je me rendis compte qu’il était presque 17h. Quelle excuse allais-je donner à mes parents cette fois-ci ? Peu importe, le plus important était que j’arrive d’abord à la maison rapidement.

Je pris donc en toute vitesse ma douche et à ma sortie, Harden n’était plus là. Cet idiot m’avait donc joué un mauvais tour et venait de s’échapper.

Je me devais donc de rentrer toute seule désormais. En dépit des longs embouteillages, je parvins à arriver quand même à la maison, bien que tardivement.

C’est en ayant les yeux fermés que j’entrai en criant :

Sarah : Bonsoir tout le monde !

Silence.

Je les ouvris aussitôt pour comprendre le pourquoi de ce silence, et là je vis ma mère et mon frère me regardant les yeux grands ouverts.

Heureusement pour moi, mon père n’était pas là, c'était donc un mini ouf de soulagement.

Sarah : maman, je te jure que j’ai une explication à tout ceci.

Maman : Tais-toi, et viens te mettre ici.

Voyant la rage dans ses yeux, je m’exécutai tout de suite.

Maman : dis-moi où tu étais-tu s'il te plaît.

Sarah : je… je suis allé voir mon gynécologue maman.

Maman : Ah oui ? Et qu’a-t-il dit ?

Sarah : Il m’a dit que j’ai des infections mal soignées.

Maman : comment s’appelle ton fameux gynéco ?

Sarah : euh, il s’appelle… euh…

Maman : Mavinga !

Sarah : Voilà ! C’est ça !

Maman : dans ce cas je l’appelle pour confirmer.

Sarah : Non ! Attend ! Je crois que j’ai confondu de nom maman.

Maman : ça suffit ! Espèce de menteuse ! Tu me prends pour une petite fille ?

Sarah : Maman, je … ?

Maman : Jimmy, laisse-nous seules s'il te plaît.

Jimmy : d’accord maman.

C’est ainsi que Jimmy alla dans sa chambre :

Maman : demoiselle, tu veux briser mon foyer, c'est ça ?

Sarah : Bien sûr que non maman, pourquoi tu peux dire une telle chose ?

Maman : Parce que ce que tu es en train de faire le montre clairement.

Sarah : Maman, je suis désolée ?…

Maman : c’est un homme qui est derrière tout ça, n’est-ce pas ?

Sarah : ?

Maman : Sarah, ma chérie. Je comprends que tu grandis et il est normal que tu éprouves des sentiments, mais seulement tu te dois de rester correcte.

Tu dois d’abord te concentrer sur tes études ; arrive au moins en troisième année, ensuite tu pourrais penser aux relations amoureuses voire au mariage.

Tu viens à peine de commencer la fac, et l’une des raisons pour lesquelles ton père a voulu qu’on vienne ici, c’est pour votre éducation Jimmy et toi.

Et crois-moi, s’il apprenait qu’un homme te fait manquer le culte pire encore les cours, il te tuerait.

Silence

Rebecca : Ton père est un homme très gentil; mais quand il s’énerve, tu risques de ne pas le reconnaitre.

Sarah : s’il te plait maman, ne lui dis rien. Je te promets que ça ne se reproduira plus.

Maman : tu as vraiment intérêt à tenir ta parole cette fois-ci, sinon la prochaine fois; je t'assure que je ne serai pas là pour te défendre, et tu devras assumer toute seule tes responsabilités face à ton père.

Sarah : Merci maman, t’es la meilleure.

Je lui fis un câlin.

Maman : dis-moi Sarah, j’espère que le type en question se protège lors de vos ébats sexuels ?

Sarah : maman ? !

Maman : Quoi ? Est-ce un péché si je cherche à protéger ma fille ?

Sache que de nos jours il y’a beaucoup de maladies ; mais surtout il y'a la grossesse aussi. Donc fais vraiment attention.

Sarah : d'accord maman, j'ai compris.

Maman : n’ose surtout pas tomber enceinte sinon ton père nous tuera toutes les deux.

Sarah : Ah bon ?

Nous étions encore l’une sur l’autre en train de discuter lorsque l’on frappa à la porte.

Maman : va vite te changer de vêtements, c’est ton père.

Je courus aussitôt dans ma chambre me changer, histoire de ne pas se faire démasquer par mon père.

Après quelques minutes passées dans ma chambre, j’allai les rejoindre au salon, faisant semblant d’avoir toujours un peu mal.

Papa : Comment tu vas ma princesse ? Ta mère m’a dit que tu étais malade.

Sarah : Oui papa mais ça va quand même, juste un peu fatiguée.

Papa : Ah d’accord. J’espère et croit que tu as suffisamment eu le temps de te reposer et de guérir ? Car demain tu dois aller passer ton test dans ta nouvelle université.

Sarah : Quoi ? ? Non papa, je veux rester où je suis ?

Papa : Mais…? n’est-ce pas toi qui t’es plaint la dernière fois disant que tu ne t’y plaisais pas ?

Sarah : oui je sais papa mais décidément tu avais raison. J’avais juste un problème d’adaptation mais maintenant c’est résolu.

Papa : Mais enfin, pourquoi ne me l’avoir pas dit avant ?

Sarah : je suis désolée papa.

Papa : Ouf ! Ce n’est pas grave. Je pense que je vais appeler mon ami le recteur pour lui dire d’annuler l’inscription.

Sarah : merci papa. Vous savez, j’ai vraiment la chance de vous avoir tous les deux.

Jimmy : Hum, flatteuse comme ça.

Sarah : je ne t’ai pas sonné toi ?

Jimmy : Tu veux que je t’accuse ??

Maman : Jimmy ? ! Qu’as-tu avec ta sœur ? Pourquoi la provoques-tu ?

Papa : l’accuser d’avoir fait quoi ? Jimmy.

Maman : rien de grave chéri, elle avait cassé légèrement le lavabo mais je l’ai déjà fait réparer.

Papa : Hum.

Je lançai ensuite un regard de colère à Jimmy. Un embrouilleur qui savait très bien me botter les nerfs.

Le lendemain, j’étais à la fac. Comme d’habitude, j’arrivai avant tout le monde et je me mis aussitôt à lire quelques ouvrages quand Harden arriva derrière moi en me faisant un bisou sur la joue.

Harden : Coucou ma poule !

Sarah : lâche-moi vieux menteur ?.

Harden : Oh ! Mais à qui ai-je menti encore ? ?

Sarah : tu n’as pas honte de me demander ça ?

Harden : Je ne me rappelle pas t’avoir mentie mon cœur.

Sarah : Ouais c’est ça ?. Tu oublies qu’hier tu m’as abandonnée dans cet hôtel comme une vulgaire prostituée.

Harden : Oh mon cœur. C’est juste pour ça ?? ?

Sarah : En plus tu banalises ? !

Harden : bébé, c’était juste une blague, en plus je t’avais dit que ma mère m’attendait. Tu avais toi-même vu ses appels.

Sarah : ?

Harden : après que tu sois rentrée sous la douche, elle a encore insisté et j’ai dû m’en aller. Je suis désolé.

Sarah : en tout cas si tu veux qu’entre toi et moi ça marche, tu devras revoir certaines choses Harden.

Harden : je te promets que ça ne se reproduira plus ma puce.

Sarah : d’accord.

Harden : Où sont les autres ?

Sarah : je ne les ai pas vus depuis mon arrivée.

Harden : Tiens, voilà Ramon et Horace.

Horace : salut les tourtereaux !

Ramon : Vous deux-là vous semblez ne jamais vous quitter.

Sarah : ?comment allez-vous les gars ?

Horace : en forme et toi ?

Sarah : ça va.

Ils étaient tous là quelques minutes après et nous entrâmes dans la salle car le cours devait commencer.

Il était 10h passée et le prof n’était toujours pas là.

Sophie : les gars, je crois que ce prof ne viendra pas.

Estelle : Il n’a qu’à ne pas venir.

Sophie : je t’assure hein, déjà sa tête m’énerve.

Ramon : Hahaha ! Donc toi tu passes ton temps à injurier les profs. Je vais te dénoncer.

Sophie : et puis quoi ? Je vais le baiser tranquillement et il ne fera rien.

Horace : en parlant de baiser, les filles et si on allait… hum vous voyez de quoi je parle ?

Sissy : toi et le sexe, ça devient quand même inquiétant mon chou.

Horace : c’est toi qui me fais trop d’effets dans le corps bébé ?

Harden : mais vous savez les filles, Horace n’a pas tort.

Estelle : j’avoue qu’une bonne partie des jambes en l’air ne me ferait pas du mal en tout cas ?

Sophie : Hum, vous aimez bien ça vous. Vous l’avez fait tout le weekend pourtant.

Ramon : Epargne-nous des sermons Sophie, on sait tous que personne ici n’aime le sexe plus que toi.

Sissy : ça c’est vrai ?

Sophie : ce n’est même pas vrai ??? !

Silence.

Harden : Alors tout le monde est partant, on y va ?

Ramon : Allons-y !

Sophie : mais Harden, avec qui vas-tu baiser ?

Ta copine semble bien plus concentrée sur son livre que sur toi.

Ramon : Hahaha !

Harden : t’inquiète pas pour elle, je vais la convaincre.

Sophie : d’accord, venez les gars, allons les attendre dans la voiture.

C’est ainsi qu’ils décidèrent tous comme un seul homme de sécher les cours pour la journée.

Harden : ma puce, tu ne viens pas ?

Sarah : Non Harden, allez sans moi.

Harden : t’es encore fâchée pour hier, c’est ça ?

Sarah : Non, même pas ! Je ne veux juste pas. C’est un jour de la semaine alors je dois étudier.

Harden ; mais chérie, le prof n’est pas là.

Sarah : le premier n’est pas là certes mais le deuxième viendra probablement.

Sophie : Alors les gars, vous venez ou pas ?

Harden : moi j’arrive mais c’est Sainte Theresa par contre qui refuse de venir.

Sophie s’approcha aussitôt de moi et me dit :

Sophie : mais enfin, Sarah, c’est quoi ton problème ? Pourquoi tu veux toujours jouer au dur ?

Sarah : je ne joue pas au dur Sophie, et tu le sais.

Sophie : alors viens, on va s’amuser pendant quelques minutes. Tu verras que c’est intéressant ce qu’on va faire.

Sarah : Sophie, mes parents m’ont donné un dernier avertissement hier ; je ne peux pas commencer à rater les cours juste pour aller m'amuser.

Sophie : bébé, nous sommes tous aussi étudiants que toi. Mais seulement, ça ne nous empêche pas de nous amuser souvent.

Sarah : Hum !

Sophie : Allez viens ! Tu vas aimer.

Convaincue par Sophie, je pris finalement la résolution de les rejoindre. Nous nous rendîmes dans un hôtel et pendant le trajet, Horace et Ramon me touchaient les cuisses et cela faisait rire les autres, Harden y compris.

Prise de colère je giflai Ramon.

Ramon : mais pourquoi tu me gifles ?

Sarah : tu n’as pas le droit de me toucher comme ça, est-ce clair ? ?

Horace : Allez, pas la peine d’être brutale ma belle.

Sissy : ici personne n’est la femme de personne, et personne n’est l’homme de personne. D’ailleurs regarde. Elle prit Harden par le coup et se mit à l’embrasser sous mes yeux et cela me mit dans état de colère absolue.

Sarah : faites-moi descendre ? ! Hurlai-je toute vénère.

Sophie : mais enfin Sarah ?…

Sarah : faites-moi descendre, je dis ? !

Le conducteur s’arrêta et je descendis aussitôt du véhicule très énervée.

Harden : je vais lui parler.

J’étais en train de marcher à grand pas et Harden me courait après :

Harden : Sarah !

Silence.

Harden Sarah s'il te plaît.

Sarah : ?

Harden : Sarah mon amour, attend s'il te plaît ? !

Sarah : ne me touche pas Harden ! Et n’ose plus jamais m’appeler ton amour.

Harden : mais laisse-moi t’expliquer au moins.

Sarah : m’expliquer quoi ? Que tu embrasses une autre devant mes yeux, c’est ça ? Que veux-tu m’expliquer que je n’ai pas vu ?

Harden : Sarah, c’est juste un jeu.

Sarah : Quoi ? Mais comment ça ? ?

Harden : c’est quelque chose qu’on fait souvent. C’est vrai qu’au départ chacun devrait baiser avec sa copine mais il arrive des moments où nous faisons de l’échangisme.

Sarah : Pardon ?? ?

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