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Lamine : que fais-tu ici ? Depuis quand es-tu libre ?

Bachir : quel chaleureux accueil que vous rendez à votre frère !

Paliou : comment se fait-il que tu sois déjà libéré Bachir ? Tu as été condamné à 25 ans de prison.

Bachir : et tu dis ça juste comme ? Ça te plaisait bien que je sois en prison hein ?

Paliou : si tu t'es retrouvé en prison c'est à cause de ce que tu as fait.

Lamine : Bachir ne me dis pas que tu t'es échappé ?

Bachir : bien-sûr que non, j'ai été libéré sous caution.

Lamine : et qui t'a payé cette caution ?

Bachir : depuis quand ma vie vous intéresse ? Je pensais que vous ne me considériez plus comme membre de votre famille.

Paliou : que fais-tu ici ?

Bachir : je viens juste vous apprendre que je suis désormais libre et que vous ne serez plus jamais en paix car vous avez refusé de payer ma caution de prison, vous m'avez renié.

Leïla ferme les oreilles de son fils pour qu'il n'entende plus ces sortes de paroles.

Alma : ne dis pas ça...

Bachir : et toi tu la ferme ! Toujours à jouer les inocente pourtant tu es une vraie diablesse au fond, je ne vais pas t'épargner Alma tu m'as mis dans ce foutu pétrin et j'ai été le seul à payer aujourd'hui tu joue ta vie.

Paliou : elle n'est responsable en rien de ce qui t'arrive Bachir, de vous deux c'est toi le grand frère mais dans le passé tu n'as pas joué ton rôle, c'est toi qui aurais dû la conseiller d'arrêter ce plan malsain qu'elle avait en tête mais non, tu l'a encouragé et aujourd'hui tu oses venir te plaindre, saches que ta menace ne prendra pas sur nous, et si tu oses tenter quoi que ce soit on fait venir la police, j'espère que c'est bien clair dans ta tête, maintenant disparaît ! Grogne-t-il nerveux.

Bachir les regarde juste avec le sang à l'oeil, puis il fait des pas en arrière, se retourne et s'en va toujours avec le visage froid. Alma va immédiatement fermer la porte.

Lamine : comment est-il possible qu'il soit libre ? Où a-t-il prit l'argent pour payer sa caution ? Autant d'argent !

Alma : et s'il s'en prenait à nous ?

Paliou : il ne pourra rien faire ne t'inquiètes pas, personne n'a à s'inquiéter ici, retournons plutôt à table manger et oublions cette impasse.

Paliou réussit à les convaincre d'oublier Cela, ils retournent à table et finissent le dîner.

Lamine : bon... Il se fait déjà tard, je crois qu'on va rentrer, demain je dois me lever tôt pour me rendre au village, il y'a un chantier que j'ai commencé mais je ne l'ai plus visité depuis plusieurs mois.

Lamine aujourd'hui fait toujours dans la construction des ponts dans toutes les régions du Sénégal, sauf que c'est lui qui paye pour que les gens travaillent, contrairement à il y'a des ans, aujourd'hui c'est lui le boss.

Paliou : pourquoi mon petit fils ne peut pas rester tenir compagnie à son vieux grand père que je suis, je m'ennuie de rester tous les jours seul dans cette grande maison et ma fille ne veut pas se marier, tout ce qui l'intéresse c'est son boulot.

Alma sourit.

Alma : papa ! Même si je me mari tu sais que je ne vivrai plus ici non ? J'irai m'installer chez mon mari donc dans tous les cas tu seras seul.

Paliou : je m'ennuie trop Lamine il faut faire rester mon petit fils ici pour me tenir compagnie.

Lamine : tu sais papa il ne peut pas encore rester sans sa mère à ses côté.

Paliou : mais où est le problème ? Leïla peut rester ici la maison est grande.

Lamine : je lui dis parfois de venir passer une semaine ici avec vous mais elle refuse en disant que je veux la chasser de la maison afin d'amener mes concubines dans notre chambre à son absence.

Paliou : Humm ! Leïla, tu devrais accorder beaucoup de confiance à ton mari, dans une relation c'est la clé pour être soudés, si tu te mets à trop faire des suspicions ou à jouer la jalouse tu verras que c'est ça même qui le fera s'éloigner de toi.

Lamine : c'est ce que je lui dis tous les jours mais elle ne veut pas comprendre.

Alma : belle soeur tu devrais faire confiance à Lamine moi je sais qu'il ne peut te tromper parce qu'il t'aime, il n'a aucune raison de regarder ailleurs alors qu'il a une belle femme à ses côtés.

Lamine : voilà !

Leïla : merci ! Répond-t-elle souriante, bien on va s'en aller maintenant il se fait déjà tard, bonne soirée à vous et toutes mes félicitations encore Alma pour ton premier contrat, papa prends soin de toi.

Paliou : bonne soirée mes enfants, prenez soin de vous et de mon petit fils, faites attention en route.

Ils s'en vont déjà mais Zara les rejoint en courant.

Zara : monsieur Lamine, s'il vous plaît attendez-moi, j'aimerai que vous me déposiez chez moi vu qu'on est sur la même route.

Lamine : bien-sûr Zara !

Zara sourit et dit au-revoir à Alma et Paliou, elle va monter dans la voiture derrière, tandis que Leïla est devant au siège passager avec son fils et Lamine prend le volant.

Lamine : tu es rentrée bien tard aujourd'hui Zara.

Zara : oui monsieur Lamine j'avais beaucoup à faire.

Leïla la regarde à travers le miroir de devant avec un de ces yeux, Zara ne la gère même pas et continue de discuter avec Lamine, Leïla ne dit rien.

À un niveau Lamine dépose Zara devant son can, celle-ci lui dit au-revoir en sortant, Lamine reprend la route, Leïla qui était déjà nerveuse le devient plus en voyant que Lamine sourit.

Leïla : il y'a quoi entre cette fille et toi ?

Lamine : je n'attendais que cette question de toi, faut-il toujours que tu vois le mal où il y'en a pas ?

Leïla : tu ne m'as pas répondu.

Lamine : parce qu'il y'a rien à dire là dessus, s'il te plaît évitons de nous discuter ce soir encore.

Leïla : comme toujours tu essaie de contourner le sujet sous prétexte que tu ne veux pas de discute, réponds moi franchement Lamine !

Lamine : il y'a absolument rien et si tu ne veux pas comprendre ça libre à toi de penser ce que tu veux, mais s'il te plaît cesse de m'importuner à la fin !

Leïla croise les bras tel une gamine qui boude, Lamine la regarde et rigole juste à cause de la tête qu'elle fait.

Lamine : Cheikh tu vois comment maman fait le bébé ? Après elle dira de toi que tu es capricieux, n'est-ce-pas elle qui t'apprends ça ? Se moque-t-il.

Il rit et le Petit se met à rire aussi avec toutes ses dents dehors.

Cheikh : mama a bébé, hihihi !

De son côté Alma fait en sorte que son père boit ses médicaments, juste après ça elle rejoint sa chambre. Comme demandé elle envoie l'adresse de son entreprise au mail de CONTACTS en indiquant aussi l'heure de sa présence sur place. Ensuite elle sort le contrat de son sac et se remet à le lire détail par détail. Puis lorsqu'elle a terminé elle le range, fait une petite prière et se couche. Au lit elle garde les yeux ouverts, se souvenant de la question de son père à propos de ses sentiments pour son cousin... Elle lui a répondu qu'elle ne l'aime plus mais en vrai, elle ne sait pas si c'est vraiment le cas

Alma : je l'espère juste ! Je l'espère ! Murmure-t-elle soupirante.

Elle ne tarde pas avant de se plonger dans les bras de Morphée.

C'est en sursaut que Alma se réveille, elle regarde directement l'heure sur son téléphone.

Alma : merde ! Comment se fait-il que le réveil n'ai pas sonné ? Ah ce foutu réveil, par ta faute je risque arriver en retard.

Elle se lève directement, prend sa douche et s'habille... Une fois prête elle sort de sa chambre et la ferme à clé. Lorsqu'elle arrive au salon elle trouve Zara.

Zara : bonjour madame !

Alma : bonjour Zara, tu es là depuis longtemps ? Pourquoi tu ne m'as pas réveillé ?

Zara : je viens juste d'arriver madame.

Alma : d'accord, je me rends au bureau et je pense qu'aujourd'hui je vais rentrer tard donc je veux que tu prennes bien soin de mon père et vérifie qu'il prenne tous ses médicaments, qu'il ne s'expose pas trop au soleil et s'il y'a un quelconque problème tu m'appelles, ok ?

Zara : d'accord madame mais vous ne déjeunez pas avant ?

Alma : non je suis très en retard, à ce soir.