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Lorsqu'elle va rejoindre sa voiture son téléphone sonne et c'est sa secrétaire, elle décroche en grimpant dans son véhicule blanc, elle démarre en même temps qu'elle cause.

- bonjour madame, les directeurs de CONTACTS sont déjà là et demandent à vous voir.

Alma : mince ! D'accord fais les attendre en salle de réunion et dis leur que je serais là dans pas longtemps.

Elle raccroche et augmente la vitesse. Quelques minutes après elle gare dans le parking de l'entreprise et remarque les voitures des dirigeants de CONTACTS.

Alma : j'espère juste qu'il ne prendront pas mal mon retard.

L'entreprise de Alma n'est pas très grande, ni vaste. Elle pénètre à l'intérieur et prend directement les escaliers, elle monte en vitesse et à un niveau elle se heurte à un homme.

Alma : oh désolée ?

Lorsque l'homme soulève la tête elle le reconnait comme l'un des directeurs de CONTACTS.

Hakeem : ah vous êtes là enfin, ça fait un bon moment qu'on vous attends.

Alma : je m'excuse monsieur, en fait j'ai eu un problème avec mon réveil ce matin mais j'espère que vous ne rentrez pas car...

Hakeem : ne vous en faites pas, je vais juste récupérer quelque chose que j'ai oublié dans ma voiture je reviens, mes collègues sont en salle de réunion.

Alma : ouf ! Merci ! Je m'avance donc.

Alma monte toujours dans le même rythme pendant que Hakeem la regarde, c'est lorsqu'il ne la voit plus qu'il décide de descendre.

Alma arrive enfin dans la salle de réunion, elle frappe avant d'entrer pour trouver les autres dirigeant de CONTACTS entrain de converser, ceux-ci se tournent vers elle lorsqu'ils la voient entrer.

Alma : euh... Bonjour à tous !

Malika : il était temps ! Enfin vous arrivez !

Alma : je m'excuse du retard, j'ai eu un petit problème c'est ça qui m'a retardé.

Malika : bien-sûr ! Toujours des excuses futiles.

Mariama : bon on ferais bien d'oublier ce détail.

Clément : mais la ponctualité est de rigueur lorsqu'on gère une entreprise et surtout lorsqu'on a rendez-vous.

Alma : je m'excuse, si vous êtes prêts on peut commencer par la visite de l'entreprise... Euhh.... Où est monsieur CISSOKHO ?

Mariama qui faisait barrière à Alma se dégage et Alma voit Hamal de dos qui téléphone toujours assit sur sa chaise roulante. Celui-ci vu qu'il a finit de converser se retourne et Alma à peine ses yeux placés sur lui se met à frissoner. Il est particulièrement beau aujourd'hui dans son costard noir chemise blanche cravate noire et chaussure pointue. Ses cheveux sont lissés vers l'arrière au niveau du centre de sa tête et les bords sont tracés en tailles courte. Les traits de son visage se dessinent parfaitement bien et même s'il a toujours cet air sérieux ses fossettes sont lisibles.

Alma ne parvient même plus à bouger ou respirer correctement tant elle est enchantée par la beauté de cet homme brun ayant tout l'air d'un grand monsieur. Elle se plonge dans ses pensées profondes en l'admirant ayant l'impression que ses yeux s'enfoncent car il y'a plus que lui qu'elle voit dans la pièce.

Hamal : vous êtes en retard madame PENDA ! Lance-t-il d'un air fâcheux.

Elle sursaute suite à ses paroles. Hakeem entre au même moment.

Hakeem : puisque madame PENDA est là je pense qu'il faudrait qu'on commence, on a perdu assez de temps je pense.

Malika : c'est elle qui nous a perdu du temps, une directrice qui manque de ponctualité ça risque ne pas marcher.

Alma : cela ne se reproduira plus, suivez-moi je vais vous présenter tous les systèmes de l'entreprise.

Hamal : avant qu'on ne vous suive, je peux savoir pourquoi cette entreprise n'a aucun ascenseur ?

Alma : a... Euh... Bafouille-t-elle.

Malika : franchement ! C'est fatiguant de devoir marcher avec mes talons toutes les marches des escaliers.

Mariama : un peu de sport te fera du bien ma belle, il paraît que ça soigne l'aigreur !

Malika lance un regard tranchant à Mariama qui se moque.

Hamal : je suis en chaise roulante, j'ai eu des difficultés à monter, et vous voulez que je fasse la balade comment ?

Alma : euh... On va juste visiter en haut car c'est la partie indispensable de l'entreprise, en bas il y'a juste l'exposition des Bijoux et au sous sol l'industrie de fabrication.

Hakeem : bien on vous suit !

Alma est devant et les autres derrière, elle se met à leur montrer les parties essentielles de l'entreprise en leur expliquant certaines choses, la visite ne dure pas vu que l'entreprise n'est pas grande.

Malika : c'était tout ?

Alma : c'était tout pour le premier département, mais si ça ne vous dérange pas on peut aller au deuxième département en bas, où se trouve l'exposition de nos produits.

Clément : moi je suis partant, c'est vrai qu'en venant je suis passé par là mais j'aimerai voir de prêt vos matières secondaires, et même les matières premières au sous sol, nous sommes venus pour la visite donc montrez nous tout.

Malika : moi je suis fatiguée avec ces marches, surtout qu'il y'a pas d'ascenseur.

Mariama : eh bien tu peux rester là, personne ne te force !

Malika : et toi Hamal tu t'en va ?

Hamal : allons-y !

Malika : ok allons-y !

Mariama rit amusée, ils descendent tous les escaliers et Hamal y trouve quelques difficultés, mais il n'accepte l'aide de personne, il réussit à se retrouver en bas

Hamal : pensez à installer un ascenseur ici...

Malika : oui c'est vraiment pénible toutes ces marches unitiles.

Alma : je n'ai pas trouvé les moyens pour le faire, mais bientôt ça sera fait j'ai épargné pour ça.

Hakeem : bien, on y va ?

Alma se dirige devant une armoire vitrée où à l'intérieur il y'a de beaux bijoux faits essentiellement d'or avec des motifs dessus.

Alma : j'aimerai d'abord commencer avec ça, c'est la collection des meilleurs bijoux du magasin.

Malika : ah bon ? Meilleurs bijoux ? Humm !

Mariama : il devrait y avoir des mannequins porte bijoux, pourquoi les exposer simplement comme ça ?

Alma : comme je l'ai dit ce sont les moyens financiers qui causent problème.

Malika : quant on est pas en mesure de faire quelque chose correctement on ne le fait simplement pas, on laisse tomber.

Hamal : elle ne ressemble pas à une personne qui laisse tomber aussi facilement, elle arrive toujours au bout de ses objectifs qu'ils soient fallacieux ou pas n'est-ce-pas ? Lance-t-il se souvenant de ce que Alma a fait dans le passé.

Alma a une forte envie de répondre mais fait bien de se taire.

Clément : bien si on passait à l'industrie ?

Alma les guide vers une porte qui descend au sous sol. Une fois sur place ils trouvent des gens entrain de fabriquer des bijoux. Il ya tout type de machine, celle pour fondre l'or, pour plier le fer etc.

Alma : voilà notre industrie de fabrication.

Mariama : il y'a beaucoup de fumée ici, cela ne polue pas l'air ?

Alma : en aucun moment, cette pièce est faite de sorte que la fumée ne traverse pas, elle passe plutôt par des conduits qui mènent tout droit vers la mer, ça n'affecte pas les populations.

Hakeem : idée ingénieuse, je vous félicite pour ça.

Alma sourit se sentant flattée.

Clément : j'aimerais savoir, ces bijoux que vous fabriquez vous les vendez tous ici ou vous prenez des commandes ?

Alma : on prend des commandes aussi, donc en vend en gros et en détail, parfois certaines boutiques n'ayant pas le matériel nécessaire viennent faire des commandes d'un los de bijoux ainsi on les fabrique avec leur marque dessus et non la nôtre, mais à la différence de ceux qui commandent le prix est plus élevé puisqu'ils sont avantageux de porter leur propre marque cela les classant parmi les boutiques reconnues.

Mariama : c'est une très belle idée.

Ils se promènent dans toute la pièce regardant comment les travailleurs procèdent pour fabriquer les bijoux.

Clément : vous ne faites pas du diamant ici il paraît.

Alma : ce niveau n'est pas le notre ! Dit-elle d'un rire gêné.

Hakeem : moi je pense que vous êtes capable de tout car vous êtes ingénieuse, il vous manquait juste les moyens financiers, mais CONTACTS est là maintenant, vous pourrez désormais réaliser tous vos projets.

Alma : merci infiniment.

Hakeem : je vous en prie, mais une question me trotte à la tête depuis.

Alma : euh... Laquelle ?

Hakeem : comment se fait-il qu'une directrice d'entreprise de bijoux ne porte elle même aucun bijoux sur elle.

Alma : oh... Euh... Le fait est que je ne suis pas habituée aux attroupements, un surplus sur ma peau me met mal alaise en plus je m'aime tel que je suis, aussi simple que ça.

Hakeem : et vous êtes belle naturellement.

Alma : merci ! Dit-elle en regardant Hamal qui secoue la tête.

Clément : bon je crois qu'on a finit avec cette pièce.

Malika : on devrait monter maintenant il fait très chaud ici.

Ils remontent tous et Alma les invite à s'asseoir dans une pièce avec des canapés confortables et une table, on vient leur offrir des boissons.

Mariama : maintenant que tout est fait je pense que le dernier mot vous revient Alma.

Alma : bien-sûr!

Elle sort le contrat de son sac et un stylo à l'aide duquel elle se met à signer. Les directeurs de CONTACTS se mettent à applaudir.

Mariama : nous sommes désormais associés.

Clément : maintenant que vous avez accepté toutes les clauses du contrat on va commencer, dès demain il y'aura des caméras pour filmer toutes les activités que les employés mèneront, les apports de CONTACTS à votre entreprise, la réalisation des projets, pour ne citer que ceux-là...

Mariama : vous devrez aussi répondre aux questions des Reporters en toute franchise, et j'espère que vos employés sont au courant de notre accord.

Alma : oui ils le sont déjà , il ne reste plus qu'à vous les présenter... Vous serrez convenablement présentés demain en présence de tous les employés, il faudra d'abord que je les prévienne.

Hakeem : sans souci.

Malika : peut-on enfin rentrer ?

Alma : bien-sûr je vous raccompagne.

Alma les accompagne jusqu'à la porte et chacun va rejoindre son véhicule, elle voit Hamal monter dans sa voiture et elle se pose tout un tas de questions. Cette fois c'est Clément qui l'aide avec sa chaise. Lorsque Hamal est dans sa voiture il lance un regard à Alma... le coeur de celle-ci se met à battre lorsque leurs yeux se croisent.. Hamal démarre et s'en va.

Alma s'en va aussitôt dans son bureau et s'assoit, elle pose ses coudes sur la table et croise ses mains avec lesquels elle soutient son menton. Elle se remet à penser à ce qui s'est passé cette journée, surtout à chaque moment où elle plaçait ses yeux sur Hamal. Son coeur se mettait à battre à chaque fois.

Alma : mince ! Mince ! Mince ! Après tout ce qui s'est passé j'aurai dû l'oublier, pourquoi le coeur est si têtu ? Mon Dieu je suis toujours amoureuse de lui ! C'est pas vrai ! Dit-elle en soupirant de désespoir.