chapitre 4
Rose commençait à perdre patience dans cette grande résidence, elle s'ennuyait et ne savait pas vraiment à quoi s'attendre, elle était inquiète des intentions de Frédéric. Il paraît que les hommes puissants sont souvent dans les histoires louches se dit-elle intérieurement. Mais elle essayait de garder son calme, la journée venait de passer, ''Alice sera très inquiète, elle pourrait appeler la police '' se dit-elle. '' Mais que pourrait bien faire la police dans ce cas si, ils ne sauront même pas où je me trouve ''. Elle continuait de s'interroger. Plusieurs fois dans la journée elle a entrepris sortir de la résidence mais elle fut arrêté par les agents de sécurité. Elle n'avait pas le droit de sortir. Elle aperçoit une porte tout juste à droite de la salle à manger, la porte était entre-ouverte, c'était un bureau. Rose curieuse ouvrir la porte et entra, il y avait un grand bureau avec des piles de dossier, mais un livre en particulier attira son attention, '' Le monde d'aujourd'hui '' c'est le livre qu'elle avait écrit. Elle était suprise de voir son œuvre dans le bureau personnel de Frédéric. Elle prit le livre, feuillette, remarque quelques passages souligner au crayon. '' Eh, il a lu tout le livre on dirait '' se dit elle avec un léger sourire de fierté.
- Je trouve le livre intéressant, dit Frédéric derrière elle l'observant depuis un moment.
- Je... Je suis désolée, je sais que ce n'est pas correct de rentrer dans votre bureau en votre absence et surtout sans votre autorisation... Balbutina t'elle en se retournant.
- Ce n'est pas grave, vu la façon dont vous êtes arrivé ici, je ne peux pas vous en vouloir, répondit Frédéric amusé.
- Vous trouvez vraiment mon livre intéressant ?
- Oui je le trouve très réfléchis, et il n'est pas très bien écrit. Mais, je pense qu'il a une substance réelle et particulière. Ce qui me touche vraiment c'est votre vision du monde. Si c'est vraiment vos pensées que vous avez transmis dans ce livre.
- Oui, on peut dire que c'est ma manière de percevoir les choses.
Il eut un silence entre les deux. Frédéric était vraiment intrigué par cette jeune femme, elle est très belle de figure même si elle ne se mettait pas vraiment en valeur. Ses longs cheveux étaient juste attaché en chion négligé. Elle avait une très belle silhouette qui se dessinait légèrement a travers la petite robe bleue qu'elle portait. Avec ses lunettes, elle donnait l'air innocente, inoffensive. Mais le livre qu'elle a écrite donnait une tout autre image de sa personnalité. Frédéric l'avait remarqué, il est tombé par hasard sur le livre dans un rayon puis l'a pris. Après lecture, il comprit pourquoi le livre avait autant de critiques négatives, ce livre est dérisoire. En plus la technique d'écriture n'est pas très bien ficelé.
Il a mené des recherches sur l'écrivain, et a découvert que c'est Rose. Elle l'a plus au premier regard mais il n'a pas vraiment voulu s'approcher d'elle jusqu'à ce que son plan soit bien établi.
....
Rose ne pouvait pas détacher son regard du bel homme devant elle. Elle n'avait qu'une seule envie c'était de lui sauter dessus. Mais elle se retient, le fait qu'il est lu son livre et l'a apprécié lui fait beaucoup plaisir. Ce qui l'apaise un peu face à la situation dans laquelle elle était.
- Vous avez dîner ? Lui demande Frédéric.
- Non pas encore, je vous attendais.
- D'accord, bon comme je suis la on peut y aller.
Rose était particulièrement étonnée de l'attitude de Frédéric, il était gentil avec elle loin de l'image qu'elle s'était faite de lui. Le dîner se passe dans un silence plus ou moins gênant.
Frédéric l'invite à s'asseoir avec lui dans le premier salon. Elle accepte.
- Vous vous demandez surement ce que vous faites ici, chez moi.
- Oui,
- Hier soir j'étais aussi dans la même boîte de nuit que vous, c'est vrai que je vous connaissais déjà, grâce à votre livre, et tout le scandale qu'il y a eu autour de vous. Ceci étant j'avais déjà pour projet de vous rencontrer. Mais j'ai vu un homme mettre quelques choses dans votre, un extasie je suppose et vous l'avez prit. Il voulait vous ramener avec lui je m'y suis opposée et j'ai préféré vous amener avec moi puisque je pouvais pas vous laisser seule dans cette état. Ce n'est pas la meilleure des manières de se rencontrer mais cela nous a été imposé à nous deux.
Rose était toute étonnée de ce qu'elle a entendu, donc Frédéric l'avait sauvé d'un violeur ? Elle s'envoulue d'avoir pensé des méchanceté sur lui. Elle baissa les yeux et dit:
- Je vous remercie sincèrement, et je suis vraiment désolée d'avoir été désagréable avec vous. Ce n'est pas vraiment dans mon habitude de boire de l'alcool ou de fréquenter ces lieux. Mais je ne savais pas qu'un homme comme vous fréquentait les boîtes de nuit...
Frédéric sourit.
- Qu'entendez vous par ''les homme comme vous ".
- Je voulais dire en vous regardant j'ai eu l'impression que vous êtes un homme sérieux, carré, rigoureux mais tout sauf quelqu'un qui s'amuse en boite de nuit.
- Le travail ne nous empêche pas de nous amuser de temps en temps...
- C'est vrai.
- Avant d'être un homme affaire je suis d'abord un homme, qui a besoin de s'amuser et de faire aussi des folies surtout que je suis jeune.
- Si je comprends bien vous allez en boite de nuit pour vous faire des filles et les ramener à la maison ?
- Non pas tout à fait, je ne l'ai amène pas à la maison mais à l'hôtel.
- Ah, et pourquoi vous m'avez amené chez vous ?
- Je ne sais pas, peut-être parce que je n'avais pas l'intention de coucher avec vous en tout cas pas cette nuit. Je ne voulais pas profiter de vous.
- Je vois,
- Tenez votre téléphone, Merveille m'a dit que vous le cherchiez, il était tombé dans la voiture. (En lui tendant le téléphone)
- Merci beaucoup, il y a une chose qui me travaille l'esprit, pourquoi ne m'avez vous pas laisser partir ce matin ?
Frédéric marque une pose et dit:
- Parce que j'avais envie de passer du temps avec vous...
Rose ne su quoi répondre.
- Je ne savais pas vous pouvez être tout aussi détendu... Dit-elle finalement.
- C'est l'effet que vous avez sur moi.
- Vous me courtisez ?
- Ça dépend de votre perception des choses.
- Que me voulez vous exactement Frédéric.
Il l'observe ne dit rien. Puis se lève lui fait une bise sur la joue et lui souhaite bonne nuit.