Chapitre 4

Il me retourne avec force et m'incite à me baisser un peu. Mes mains se posent contre l'étagère. Je m'y appuie pour ne pas tomber. Je sens sa main venir caresser mon clitoris par-dessus ma culotte avec insistance. Je gémis. Les sensations sont plus fortes que dans les scènes les plus folles que j'avais pu inventer. L'une de ses mains passe directement sous mon t-shirt dans mon dos et défait l'agrafe de mon soutien-gorge.  Ensuite, elle va rapidement prendre mon sein gauche en coupe. 

Je suis surprise qu'il ait ce genre de geste sans même me demander mon avis. Je suis même un peu sur les nerfs. Mais je n'arrive pas à lui dire d'arrêter. Mon corps semble apprécier ce qu'il me fait. Je le sens secouer doucement mon sein sans pour autant arrêter ses caresses sur mon clitoris, et passer un doigt au bout avant de le lâcher. Sa main redescend aider l'autre à baisser lentement ma culotte. Celle-ci se retrouve maintenant bloquée sur mes cuisses. 

Ses doigts vont caresser mon clitoris avec plus de force. Puis l'un d'eux glisse en moi. Mes yeux se ferment instantanément tandis que mes gémissements me parviennent aux oreilles.  Bon sang ! C'est tellement bon. Je serais prête à tout pour que cette sensation dure éternellement. 

Enfin, c'est ce que je pensais jusqu'à ce que j'entende le ''Zip'' de la fermeture éclair de son pantalon. La seconde d'après, quelque chose de dur se dresse entre mes cuisses. Mes yeux s'ouvrent aussitôt et mon cœur cogne violemment contre ma poitrine. 

Seigneur ! Il veut vraiment me baiser ! 

Est-ce que je suis prête à faire ça ? À donner ma virginité dans cette bibliothèque à ce garçon qui m'a traité de salope il n’y a pas plus de trois minutes ? Non, bien sûr que non. Je ne peux pas. Je ne suis pas prête. Pas maintenant, pas comme ça, pas ici, et surtout, pas avec lui. Non, je ne peux définitivement pas me donner à lui. 

- Attend ! 

Mais il ne m'écoute pas ou peut-être qu'il ne m'a pas entendu. Je ne sais pas. Il fait encore quelques va-et-vient en moi et retire totalement son doigt. Je sens l'une de ses mains essayer d'écarter un peu plus mes jambes, alors que l'autre me maintient par la hanche. La peur me descend dans le bas du ventre à la vitesse d’un éclair.  Il va vraiment me baiser. 

Anya, fait quelque chose. Tu es peut-être très excité, mais tu n'es pas prête. Pas du tout prête et tu le sais. 

Ne pouvant pas me redresser à cause de sa main qui me tient, je couvre rapidement mon sexe de ma main droite. Au même moment, son gland vient s'y heurter. 

- Putain ! Mais, qu'est-ce que tu fais ? Il essaye de retirer ma main. 

- NON, s'il te plaît, dis-je énergiquement.  Je ne veux pas. Je ne veux pas coucher avec toi. 

Sa main se resserre sur ma hanche. J'ai peur qu'il ne m'écoute pas et qu'il me pénètre malgré mon refus. 

- Tu n'aurais pas pu le dire plus tôt ? Sa voix est remplie de colère. 

- Je... Par... Pardon. 

Je souffle de soulagement quand il me lâche enfin et s'éloigne de moi. Sans tarder, je remets ma culotte et ma jupe en place et me retourne pour lui faire face. L'expression de son visage est indescriptible. Il est furieux, ça c'est sûr. Mais il y a autre chose. 

Mon regard descend jusqu'à ses hanches et je peux voir qu'il n'a pas encore rangé son membre. Celui-ci est dressé fièrement sans fléchit un seul instant. Je rougis. C'est la deuxième fois en une journée que je vois un pénis, mais cette fois je le vois dans toute son entièreté. Je n'arrive pas à le quitter des yeux. 

- Je... je suis désolée pour ça. 

- Tu as bien raison de t'excuser. Regarde dans quel état tu me laisses après m'avoir aguiché. 

- Agui... Quoi ? Pour qui tu te prends, sérieusement ? D'abord tu me traites de salope sans aucune raison et maintenant tu me traites d'aguicheuse ! Dois-je te rappeler que c'est toi qui m'as sauté dessus ? 

Il soupire et passe sa main dans ses cheveux tout en me regardant. Il est beau comme ça. Son regard ne s'attarde pas trop sur mon visage, il roule rapidement vers ma poitrine. C'est seulement à ce moment que je me souviens que je n'avais pas agrafé mon soutien-gorge. Je m'active à le faire. Je replace convenablement le soutif sur ma poitrine et essaye de remettre les agrafes. Mais je peine à y arriver, son regard sur moi me déstabilise. 

- Laisse, je vais t'aider. 

Il se rapproche de moi, son sexe toujours en évidence. Qu'est-ce qu'il attend pour le remettre dans son pantalon d'ailleurs ? 

- J'attends peut-être que tu changes d'avis. 

Oh, j'ai parlé à haute voix. 

- Je ne reviendrai pas sur ma décision, dis-je en le regardant dans les yeux.

- Je sais. Laisse-moi t'aider. 

- Non, je peux le faire toute seule. 

Il ne m'écoute pas et passe ses mains dans mon dos. Je soupire et le laisse faire. Son sexe se presse contre mon ventre. J'ai un peu peur d'être de nouveau dos à lui, mais je me dis que s'il avait voulu me violer se serait déjà fait. Je m'apprête à tourner pour lui permettre d'agrafer mon soutif mais il m'en empêche. Il remonte mon t-shirt emportant au passage mon soutien-gorge de telle sorte que mes seins soient exposés à sa vue. Je prends de nouveau peur. 

- Qu'est-ce... 

- Chut... N'est pas peur. Je veux juste les toucher. Je n’en ai pas beaucoup eu l'occasion tout à l'heure. Je peux ? 

J’hésite un peu. Il ne me laisse pas le temps de répondre et prend mes seins entre ses mains. Mes mains se posent sur son ventre, prêtent à le repousser si jamais il tente autre chose. Il ne me regarde pas. Ces yeux sont fixés sur eux. Il est comme captivé. Il les embrasse, les suce et les mordille. Cela m'arrache des gémissements. À un moment donné, il éloigne ses lèvres de moi et secoue lentement chacun de mes seins. Je vois sa tête bouger au rythme de leurs mouvements et ça me fait doucement rire. 

- Arrête, ce ne sont pas des jouets. 

- Je les adore, il sourit. 

C'est bizarre, je ne suis pas vraiment gênée par sa proximité. Je suis bien. Son sexe plaqué contre mon ventre semble durcir deux fois plus. Il replonge son regard dans le mien et s'éloigne de moi. Je le vois prendre son pénis en main, il le caresse avec lenteur. Mes joues chauffent encore plus et bien malgré moi, ça m'excite. 

- Tu ne veux toujours pas qu'on baise ? Me demande-t-il. Si c'est l'endroit qui te dérange, on peut toujours aller chez moi. Ça se voit que tu en meurs d'envie. 

Ce n'est pas parce que j'en ai envie, que je vais claquer ma virginité comme ça au premier venu. Idiot ! 

- Non, merci. 

- Oh, j'ai compris. C'est parce que je ne suis pas Joshua. Sinon en ce moment au lieu de te faire la causette, je serais entrain de te prendre comme la salope que tu es. 

Il recommence. 

Comment j'ai pu laisser un con pareil me toucher ? 

- Vas te faire foutre.

Je remets rapidement mon soutien-gorge en place sans mettre les agrafes et tire sur mon t-shirt. Je me précipite ensuite sur mon sac. Il faut vite que je sorte d'ici. Mais qu'est-ce qui m'a pris de faire ça ?  Dès le début, ça se voyait que ce n'était qu'un con. Pourtant, je l'ai laissé me prendre mon premier baiser et mes premières caresses sans grande résistance. 

- Bébé, nous n'avons pas encore fini notre travail ici et puis tu ne vas pas me laisser comme ça, quand même ? Laisse-moi au moins me masturber devant ces deux merveilles que t'as dans ta poitrine !  C'est la moindre des choses, Il se moque de moi. 

Mes larmes me montent aux yeux.

Connard.