Chapitre 5

Des cheveux blonds me caresse le torse. La chaleur de la pièce monte doucement. Sa poitrine est collée à la mienne. Je passe ma main dans ses cheveux blonds alors que sa langue glisse sur mon torse. Je pose mes mains sur ses fesses en les pétrissant durement. Ses petits cris d'extase me titillent l'ouïe. Je serre mes poings pour ne pas la repousser. Elle remonte lentement sur mon corps alors que j'ai une vue imprenable sur sa poitrine. Ses lèvres couverte de gloss m'embrassent. La nausée monte en moi mais j'ai trop bu ce soir. Le visage de Kathleen est remplacer par celui de la jeune femme que j'aime.

J'avais tellement mal après le coup de téléphone à Mabel que j'ai fais la première chose qui m'est passé par la tête. Oublier avec Kathleen. Me faire du bien avec Kathleen.

Alors que la jeune infirmière bouge sauvagement au dessus de moi, les méandre de mon cerveaux viennent me faire du mal.

Je fixe le numéro accrocher au frigidaire. J'attrape mon téléphone dans ma poche arrière. Je compose à toute vitesse les numéros inscrit sur le post-it.

Une voix dure et bourru me répond.

-Allo ?

J'avale doucement ma salive. Je m'éclaircis la voix avant de prendre la parole.

-Je peux parler à Mabel s'te plais ?

Un rire occupe la ligne un instant avant que mon géniteur reprenne la parole.

-Oh Jackson ! Mon garçon ! Comment vas-tu ?

Je roule des yeux avant de lui répondre.

-Oublie les formules de politesse et ta fausse gentillesse. Passe moi Mabel.

A travers le combiné, j'entends mon père se mettre à marcher.

-Je te la passe !

Je souffle devant sa bonne gentillesse alors que la voix de ma petite sœur résonne dans mon cœur.

-Salut Jack.

Mon cœur salement amoché le matin même se répare sensiblement.

-Coucou princesse ! Ça va ? C'est bien chez ... papa ?

J'entends ma sœur rire alors qu'elle s'apprête à me répondre. Malgré moi la jalousie se répand en moi. Elle au moins elle à l'amour d'un père.

-Oui c'est trop bien. Papa m'a acheté plein de trop belle robes et pleins de jouets. Et il a même un chien. Comme celui que je voulais.

Mon cœur se décime. Alors plus personne n'a besoin de moi. Je suis vainement inutile dans ce monde.

-Ah oui ? Et il est gentil avec toi ?

Ma sœur se met à nouveau à rire alors que je l'entends sourire à travers le combiné.

-Mais oui, sa maison est trop bien. Il a même une piscine chaude et puis il vient me chercher tout les jours à l'école pour aller manger une glace avec Oliver.

Je fronce les sourcils alors qu'une question me brule les lèvres.

-C'est qui Oliver ?

Je l'entends encore rire et malgré moi je suis jaloux et en colère. C'est moi qui l'ai élevé pendant 6 ans et il arrive comme une fleur et l'achète à coups de cadeaux et de miellerie.

-C'est notre frère.

Le ciel s'abat sur ma tête. Les larmes me montent aux yeux. Je coupe court à la conversation. Mes jambes s'effondrent sous mon poids. Je m'assois au sol. Le carrelage froid contracte avec mon corps réchauffé par les soubresauts.

Je pose mes mains sur mes yeux alors que je pleure à chaude larmes.

-PUTAIN !!

Je lâche un cri de plaisir alors que mon esprit se désembue doucement. Je me retourne brusquement en entrainant Kathleen avec moi. Je suis à présent au dessus d'elle. Je la martèle à coups de rein. J'évacue comme je peux. Mon cœur saigne douloureusement. La jeune infirmière pose ses mains sur mon dos mais je la repousse brusquement en criant.

-Ne me touche pas ! Laisses toi faire !

Un sourire satisfait se pose sur ses lèvres gonflées par nos baisers. Je me laisse entrainer par la monter de désir et de frustration.

Je prends à cœur en cette ingrate besogne. Je ne vois que le visage d'Elsa sous mes paupières. Je ne ressens que le toucher d'Elsa sur mon corps. Je ne sens que l'odeur fruitée d'Elsa dans mes narines. Alors que je suis dans mon lit avec Kathleen, c'est Elsa qui occupe mes pensées.

J'aime Elsa. J'aime ma sœur mais elles m'ont détruit inconsciemment. J'ai mal, affreusement mal.

Une larme coule sur ma joue alors que je me vide en Kathleen. Ses ongles s'enfoncent une dernière fois dans mon dos alors que mon cœur est pour un instant détourné de mes démons.