05
****Kendrick MOUKOURY****
Maman me tire dehors
- Mon fils on s’était entendu qu’aux yeux du monde ça serait mon enfant toi tu continuerais ta vie
- Et alors ? En quoi le reconnaître va m’empêcher de continuer ma vie ?! Je le présenterai partout comme mon petit frère mais je veux que les choses soient bien faites ; je veux qu’il sache que je suis son père ; comme j’ai toujours su que tu es ma mère.
- Oui mais moi j’avais 20ans. Mais toi tu es bien plus jeune !Ne t’attribue pas d’aussi lourdes responsabilités à ton jeune âge
- Je ne vois pas quelles lourdes responsabilités je m’attribue maman. Je ne te demande pas de ne pas t’en occuper. De toutes les façons je ne pourrais pas le faire sans toi. Et je sais que tu seras toujours là et veillera toujours sur lui mieux que moi-même. Je veux juste faire les choses comme il se doit. C’est mon enfant alors je le reconnais.
- Quel nom mettras-tu donc à la case de la mère ?
- Celui de sa mère
- (Elle n’est pas contente) Hum !
- Je ne peux pas mettre le tien. Tu n’es pas sa mère
- Je continue de penser que c’est une mauvaise idée. Tu m’aurais laissé le reconnaître que mon nom seul aurait suffi. Ni le tien ni celui de sa mère n’aurait eu besoin d’être mentionné.
- Mais je veux reconnaître mon fils
- (Elle lève les mains en signe de reddition) C’est comme tu veux mon enfant. C’est comme tu veux. Va donc commencer la paperasse avec le Monsieur là moi je nous cherche un second témoin. Je ferai office de 1er témoin
- Ok
Je suis retourné à l’intérieur Nathanaël bien lové dans mes bras et maman m’a vite rejointe avec une dame qui vendait des oranges non loin du centre. Pour 5000frs elle a accepté de jouer ce rôle. Nous avons fini et au moment de nous lever maman s’est de nouveau entretenu avec le Monsieur
- Vous savez que c’est votre nièce qui m’envoie vers vous. Vraiment j’apprécierais que vous vous en teniez aux informations qu’elle a.
- Vous n’avez pas à vous en faire à ce propos. (Puis me serrant la main) Jeune homme c’est vraiment très courageux ce que vous venez de faire. Que le Très Haut vous guide dans votre rôle et soit toujours avec vous.
- Merci
Nous sommes sortis de là et nous sommes allés rencontrer un pédiatre. Le petit a été consulté : poids, taille, battements de cœur signes moteurs on l’a même mis debout pour son jeune âge
- Excellent ! Il est de constitution robuste votre petit Ange
- (Le reprenant) Nathanaël ! On préfère l’appeler Nathanaël
- (Souriant) C’est comme vous voulez. Je le mets toutefois sous vitamine et vous enjoints à lui faire faire ses vaccins. Je ne vois pas de carnet de vaccination
- Il n’a pas fait de vaccins jusqu’ici
- Bien en sortant d’ici aller directement en salle de vaccination. On va lui faire tous les vaccins qu’il a manqué jusqu’à ce jour et vous donner la date de la prochaine vaccination.
Il nous a fait une ordonnance et nous a libérés.
- (Elle regarde sa montre) Il est 13h je sens que même aujourd’hui l’école c’est mort pour toi
- Je le crains aussi
- Et je n’aime pas ça !
- Ah ! On va donc faire comment ?
- J’ai vu avec Maman Rose hier, elle est d’accord pour nous le garder jusqu’à ton retour des classes. Rentrez donc à la maison. Demain je t’accompagne moi-même au collège.
- M’man il y’a ma pension à solder...on va faire comment ?
- Elle se met la main sur le front) : J’avais complètement oublié ce détail ! On va la solder demain
- Toute la pension ? Les 116.000 restants ?
- Oui on règle ça demain. Il faut y aller ! Je dois aller au bureau
- Hum… Ok !
J’ai pris Nathanaël avec moi et je l’ai ramené à la maison.
***Nathalie MOUKOURY***
Je n’avais pas prévu que ça me prendrait autant de temps mais bon j’ai eu ma permission depuis vendredi soir donc ça va ! Quand j’arrive au bureau c’est la pause. Beaucoup sont dans la kitchenette en train de manger. Je m’installe et allume ma machine quand ma peste adorée ayant entendu du bruit dans mon hall vient guetter
- Hum ! Quel culot ! Toi maintenant c’est à 14h tu te pointes !
Je ne lui réponds pas et continue de prendre mes aises
- Tes jours ici sont comptés. Tu verras que bientôt on va te licencier !
- ……..
- Comme tu penses que c’est toi seule qui a une vie en dehors d’ici là ! Tu ne sais pas déléguer ?!
- (Je prends connaissance de mes mails l’ignorant ostentatoirement) : ……….
- Prends bien tes grands airs maintenant. Quand tu auras ta lettre de licenciement en poche tu feras moins la maline
La porte du bureau de M. AMBASSA s’ouvre et il apparaît sur l’embrasure
- Mme MOUKOURY dans mon bureau !
- (Alvine sourit goguenarde) Tic Tac Tic Tac…
Elle retourne dans son bureau en me lançant un air et un sourire moqueur. Je me lève sans un mot et vais dans son bureau
- Bonjour
- Bonjour Monsieur
- Ça a été ?
- Oui. Nous avons pu lui faire établir un acte de naissance et rencontrer un pédiatre
- Tu ne pourras malheureusement pas bénéficier d’une allocation maternité avec la CNPS étant donné que tu n’as pas de documents certifiant que tu as accouchée.
- De toutes les façons le petit a décidé de le reconnaître lui-même.
- Très bonne initiative de sa part
Silence
- L’agent immobilier que j’ai mis sur le coup de la maison m’a fait signe en journée. Il a trouvé un appartement du côté de la cité des palmiers. Tu devrais après ici aller y jeter un coup d’œil. Je t’envoie son numéro par sms tu l’appelles et vous convenez d’une heure.
- Ok.
- Ça sera tout. (Puis, me tendant un bout de papier) Tiens
- Qu’est-ce que c’est ?
- Une demande d’explication. Rempli-là et ramène la moi personnellement
- (Je le regarde suspicieuse) Pourquoi ?
- Tu es dans le collimateur du DG pour tes absences répétitives. Il faut que j’aie l’air de sévir. Je suis convaincu que la nièce de sa femme écoute à la porte en ce moment. Prends un air contrit et sors avec ce papier. Quand il est rempli ramène le moi
- Ok
Je suis retournée à mon poste et j’ai mis la demande d’explication bien en exergue pour que la curieuse qui a fait mille tours pour diverses raisons entre son bureau et l’extérieur en passant devant moi la voit. J’ai rempli cette énième demande et j’ai terminé mon après-midi de travail. Puis j’ai appelé l’agent immobilier et je l’ai retrouvé au lieu indiqué. L’appartement a tout de suite fait mon affaire. J’ai rappelé M. AMBASSA pour le lui dire
- Ok Tu auras 3 jours de mise à pied profites-en pour aménager.
- 3 jours de mise à pied ???! Et mon dossier disciplinaire ?
- Ça ne paraîtra pas dans ton dossier disciplinaire. Je sais ce que je fais. Passe au bureau demain prendre ta sanction
Clic. Il avait déjà raccroché. Hum ! Je veux bien croire que je ne sois pas en train de me faire avoir. Franchement je voudrais vraiment y croire ! A peine je sors de cet immeuble que Ken m’appelle. Je décroche aussitôt alarmée
- Ken c’est comment ça va ??
- Mais tu es où depuis ?! Tu as oublié que je devais rencontrer les parents d’Ornella ce soir ???
- Ah ouiii !!! J’avais oublié. Ok je me dépêche !
- Tu es loin ? Parce qu’il est presque 19h déjà. Ça sera pas poli que j’arrive chez des gens aussi tard alors que c’est moi qui cherche le travail
- Non non. Je prends une moto maximum 15 minutes je suis là. Si tu veux sors une fois avec Nathanaël je le récupère à l’entrée
- Je ne vais pas le balader la nuit ! Ce n’est absolument pas prudent !
- Tu as raison. J’arrive je fais vite
- Ok
Je me suis dépêchée de rentrer prendre le relais auprès de mon petit-fils. Je l’ai lavé et nourrit tandis que son père est allé à la quête de son boulot.
- Je regarde bébé Nathanaël et lui dis « Tu n’es pas rentré dans notre vie pour rien toi ! Tu nous porteras chance ! »
***Kendrick MOUKOURY****
J’ai mis ma seule tenue de sortie à savoir un jean bleu sombre et une chemise longue manche carrelée, ma tennis rafistolée et je suis parti. C’est la toute première fois de ma vie que je pars conclure une affaire d’une telle envergure. Ornella m’a indiqué leur maison à Bonamoussadi et la moto que j’ai prise en direct depuis logbaba m’a déposé devant son portail. J’ai sonné en réajustant ma tenue et un petit garçon est venu m’ouvrir
- Oui c’est pourquoi ?
- Bonsoir c’est bien ici qu’habite Ornella EKANI ?
- Oui
- Je dois rencontrer ses parents. Pour le poste de répétiteur
- Poste ?
- (Voix féminine derrière lui) Liam c’est qui ?
- Un monsieur qui parle de poste
- (La voix se rapprochant) De quoi ?
- Bonsoir ! C’est pour le poste de répétiteur
- Ah oui ! Le répétiteur ! Entrez donc !
Elle m’a carrément tenu par l’épaule pour me faire entrer. Et une fois à l’intérieur j’ai vu en elle une mini version d’Ornella. Juste vêtue d’une culotte en jean à ras-le-cul et d’un haut débardeur
- Venez-vous assoir ici. Liam va dedans !
- C’est le répétiteur de qui ?
- d’Ornella et de moi
- (Liam a la mine renfrognée) : Moi aussi je veux le répétiteur
- Maaaama ! Les premiers sans second font quoi avec les répétitions ? Tu ajoutes le savoir sur le savoir Mozart ?
- (Ornella apparait enfin vêtue de façon aussi légère que sa jeune sœur) Tu es là ?! Il fallait me faire un sms
- Je m’apprêtais à le faire
Elle se rapproche de moi et me fait deux bisous sur les joues. Je suis vraiment gêné. Sa jeune sœur nous regarde d’un air curieux
- (Ornella me tend la main) Viens ma mère va te recevoir
- Ok….
Je la suis à l’intérieur et elle m’installe dans une salle toute blanche qui n’a qu’une table en plastique avec des chaises similaires, un tableau sur pied et un climatiseur fixé
- (Ornella me caresse le dos avec un sourire aguicheur) Installe-toi j’arrive
Je m’assois et attends. Quand elles reviennent je me lève et réponds à la salutation manuelle de sa mère. Une femme sublime à qui on donnerait max 10 ans de plus que sa fille.
- Ça va mon fils ? Me demande Mme EKANI
- (Je suis encore sous le charme) Je vais bien Madame
- Ok ! Asseyez-vous
Je me suis dépêché de le faire
- Elle m’a dit que vous êtes en Terminale C
- C’est exact Mme
- Vous pouvez la tenir et tenir sa sœur m’a-t-elle demandé ?
- Oui Mme
- Vous faites quand même un peu jeune pour ça je trouve !
- Madame je peux vous garantir que malgré les apparences je peux très bien tenir ce poste
- Ok… Si vous le dites… Pour elle ça sera principalement les matières scientifiques et pour Wendy ça sera je vais être honnête avec vous tout ce qu’elle ne comprendra pas. J’apprécierais vraiment qu’avec elle vous voyiez tout. Moi je n’ai pas de temps pour ça !
- C’est entendu Mme
- Vous me rassurez que ça ne va pas vous gêner dans vos propres études mon fils ?
- Je suis quelqu’un de bien organisé Madame
- Ok. Vous pouvez commencer quand ?
- Mercredi Mme
- Ornella va appeler Wendy
Elle est ressortie pour revenir l’instant d’après avec sa jeune sœur dont l’accoutrement ne semblait pas le moins du monde gêner leur mère
- Wendy il va commencer à venir vous donner cours mercredi soir. C’est Monsieur qui déjà ?
- (Ornella est plus rapide que moi) C’est Kendrick
- Ok Wendy, c’est Kendrick. Vous-même vous savez que je suis très prise. Faites ce qu’il vous dira si vos résultats sont bons cette année vous-même vous verrez (puis à mon endroit) et pour vous Monsieur si avec vous elles me rapportent de bonnes notes vous n’en serez que doublement gratifié.
- C’est compris Mme
Elle s’est levée et nous a laissé seuls. Wendy vient s’interposer entre sa sœur et moi le regard fixé sur moi, sans aucune gêne
- Tu as quel âge ? Me demande-t’ elle
- Wendy ! Ça va pas la tête ?!
- Ça ne me dérange pas de lui répondre Ornella. (Puis à sa sœur) Je suis ton aîné. Et pour toi ça sera vous et quand je viendrai après-demain tu devras porter une tenue décente. Ça vaut pour toi aussi Ornella. (Je me lève) Je vais y aller
Sans un mot elles m’ont toutes suivi à l’extérieur du portail
- Wendy tu me suis pourquoi ?! Rentre !
- Bah c’est notre répétiteur à toutes les deux ! Tu le raccompagnes je le raccompagne aussi
- Wendy ! Rentre ! Je ne suis pas ton égale !
- Ornella. Je vais y aller on se dit à demain au bahut
Je ne vais pas rentrer dans ça. Qu’elles se gèrent comme elles veulent se gérer. Je n’ai pas écouté ses protestations et je suis rentré à la maison.
Le lendemain maman et moi sommes allés au collège où elle a soldé l’intégralité de ma pension et justifier de mon absence de vendredi et de la veille. Une fois terminé avec l’administration, je l’ai raccompagné au portail
- (Maman me tend un billet de 2000 frs) Tiens
- C’est pour le repas du soir ?
- Non c’est pour ta journée au collège. Achète ce qu’il te plaira
- Jusqu’à 2000 ????
- (Maman me regardant avec le sourire aux lèvres) : Tu les mérites mon fils. Tu mérites même plus. Mais on ne doit pas faire de folies
- Et je prépare donc quoi en rentrant ?
- Rien. Ce soir on mange dehors. Je vais passer la journée à déménager le peu d’affaires que nous avons
- Je ne comprends pas
- Nous allons avoir chacun sa chambre maintenant, et une cuisine bien moderne avec deux toilettes
- (Je n’en reviens toujours pas) Tu es sérieuse Maman ?
- (Elle rit) Oui Kendrick. La galère est finie. Tout ça c’est la chance d’avoir ton fils avec nous. Ces gens ne savent pas le bien qu’ils nous ont fait
- Mais l’argent…
- T’occupe ! Je gère. Vas en cours. Quand tu finis appelle-moi je te dirai où nous retrouver
*** Nathalie MOUKOURY ****
Je suis arrivée au bureau en tenue décontractée. Jean teeshirt mes cheveux retenus en un chignon sur le côté. Je suis passée devant ma peste adorée qui me regardait choquée de ma tenue. Normal! Nous avons un dress code et tout ce que j’ai mis est prohibé par celui-ci. Sans un mot pour elle je suis allée cogner à la porte du DRH
- Oui !
- C’est Mme MOUKOURY Monsieur
- Entrez !
Dès que j’ai passé le seuil de la porte et que nos yeux se sont croisés il a posé un regard d’envie sur moi. Je connais les hommes, j’en ai côtoyé un bon nombre et je sais encore reconnaître cet air là quand je le vois sur un visage
- Je suis venue prendre ma lettre Monsieur
- Elle est sur votre bureau. Allez en prendre connaissance puis partez sur le champ. Mais avant prenez ceci avec vous
- (Je prends la carte bancaire qu’il m’a donné) C’est pour ?
- Votre aménagement. Il y a un montant je pense qui pourrait vous permettre d’occuper de façon décente un appartement. Je vous communique le code par SMS.
- Ok
Nous sommes restés quelques secondes sans plus rien nous dire
- Allez-y !
Quand j’ouvre la porte Alvine manque de tomber sur moi. J’entends le DRH me dire
- J’espère pour vous que vous comprendrez qu’à la prochaine incartade c’est la porte directe !
Je retourne à mon bureau et j’ouvre la chemise y étant posée. La note est claire : 3 jours de mise à pied pour retards intempestifs et absences sans justification.
Je sors de là sous l’air joyeux d’Alvine. Mais si seulement elle pouvait se douter que sa joie ne peut égaler la mienne : je vais aménager mon nouveau chez moi ! Je commence par un automate où je regarde le solde : 2.000.000. Maman où es-tu pour voir où je vais vivre dorénavant ? Je retourne dans ma chambre et commence par dresser une liste de mes besoins, ensuite je paie 2 gars pour qu’ils m’aident à vider ma chambre. Rose se montre d’un très grand secours elle vient dans mon nouvel appartement et y passe la journée avec Nathanaël pendant que je monte et je descends avec les affaires que j’installe et mes vieilleries dont je me débarrasse. J’ai envie que mon fils rentre après les cours pour se retrouver dans un appartement déjà prêt. Avec de l’argent c’est facile, avec de l’argent tout est facile ! En quelques heures nos chambres sont prêtes et j’ai pu faire une avance pour un salon qui me sera livré dans quelques jours. Je prends des vêtements pour Ken et le petit, un chauffe biberon et un transat. Je me suis rajoutée de la vaisselle pour ma cuisine, un frigo, une bouteille à gaz, une plaque à gaz et une poêle neuve. J’ai pris 3 paires de chaussures à Ken et des vêtements pour lui et pour le petit aussi. Je compte bien garder encore 500.000 francs de ce que j’ai vu dans ce compte pour les moments difficiles. Cette vie m’a déjà montré de ces choses que je préfère être prévisible. J’ai rajouté un ventilateur pour la chambre des garçons, de la literie et des moustiquaires pour les 2 chambres, ainsi que des miroirs. J’ai aussi pris un matelas à langer pour Nathanaël, un berceau que j’ai installé dans la chambre de son père, et quelques petits jouets à la friperie. Mon cœur déborde de joie quand je vois que je peux enfin mettre mon petit monde à l’aise. Quand Ken m’a appelé à 16h, je finissais de fixer la moustiquaire au-dessus de leur lit. Je lui indique l’immeuble à la cité des palmiers et quand il m’y rejoint l’émerveillement qui se lit sur son visage a le don de me faire pleurer
- Maman…. On a tout ça… ???
- Oui mon fils ! Nous sommes chez nous !
- C’est beau chez vous
- (Ken coure dans sa chambre puis revient me retrouver dans le salon encore vide) J’ai mon propre lit ?!
- Non. Tu le partageras avec Nathanaël. Tu n’as pas ouvert la penderie ?
Il retourne dans la chambre et comme je ne l’entends pas revenir Rose et moi nous échangeons un regard curieux avant de nous rendre dans sa chambre. Il est sur son lit en train d’essayer une nouvelle paire de chaussure. Je le regarde faire, heureuse. Il finit et se lève et regarde ses pieds en faisant des mouvements
- Elle te plaît ?
- Je l’adore ! J’aime les 2 autres aussi. Je suis…. Je suis tellement content !
- Et moi donc !
Nous avons libéré Rose à qui j’ai donné 10.000frs pour sa bière et je suis restée seule avec enfants. Dans notre nouveau chez nous.
- Vas donc te doucher pendant que je donne à Nath son bain nous sortons manger dehors je te l’ai dit….
Il n’a pas demandé son reste et il a filé dans sa salle de bain tandis que j’ai pris Nath avec moi dans ma chambre pour lui donner son bain. Il était tout calme pendant ce moment-là comme si lui aussi s’imprégnait de son nouveau chez-lui
- (Je lui verse de l’eau sur le corps) : Tu vas voir qu’on sera bien. Tu vas voir que tu ne manqueras de rien. Ce soir on te met tout beau et on va manger dehors. Je regrette juste que ton arrière-grand-mère ne soit plus de ce monde pour voir ça
Il me regarde les bras croisés devant lui tel quelqu’un qui comprend vraiment ce que je lui dis. Quand je lui ai mis son bel ensemble je suis allée l’installer dans son transat au salon histoire de me doucher vite fait aussi. A peine je suis rentrée dans ma salle de bain que j’ai entendu un cri strident ! Strident et inquiétant. J’entoure ma serviette sous mes aisselles et accoure au salon où je trouve mon fils lui aussi tout beau son fils dans les mains
- Hey… bonhomme c’est quoi ?
- Qu’est-ce qu’il y’a pourquoi il pleure comme ça
- Je ne sais pas. Je pense qu’il n’aime pas rester seul
- (Je me rapproche plus près d’eux) : Le pauvre…. Il n’a pas l’habitude
- Vas-y je m’en occupe
- Tu sais qu’il mange aussi généralement après son bain
- Oui je lui fais son biberon
Je suis retournée me doucher en jetant un dernier regard curieux à mon grand jeune fils. Qui tient son fils dans ses mains comme s’il tenait la prunelle de ses yeux. J’ai terminé et nous avons trouvé un bon petit coin toujours dans la cité où nous avons mangé des grillades. Ken nous a pris en photos sous tous les angles ensuite nous sommes rentrés environs 1h30 plus tard, et à peine je refermais derrière nous que mon téléphone a sonné, affichant C.A
- Allô ?
- Bonsoir Nathalie
- Bonsoir Christian
- Le déménagement a bien commencé ?
- Il s’est également bien achevé
- Chapeau si tu as fini !
- Merci bien, merci pour tout
- Ne me remercie pas. Ton fils sera en cours demain je présume ?
- Oui oui
- Bien je passerai visiter les locaux demain
- Je ne serai pas seule. Il y’aura la berceuse du bébé
- Tu lui demanderas de ne venir qu’après mon départ
- Et tu comptes passer à quelle heure ?
- Pourquoi ?
- Parce qu’elle a sa vie. Il faut qu’elle sache à quelle heure venir chez moi
- Elle est payée pour prendre soin d’un enfant alors elle vient quand on le lui demande
- (Non sans me démonter) Et c’est mercredi, mon fils rentre relativement tôt
- Je passerai en matinée
- Très bien
- Bonsoir
Il a raccroché.
Je ne sais vraiment pas dans quoi je me suis engagée avec celui-ci. Mais quand je vois mon fils installé devant la tv câblé son fils à côté de lui je continue de me dire que j’ai fait le bon choix. Il faudra juste que je sache comment gérer le type-ci.