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Chapitre 4 : Maman ne peut pas entrer dans les toilettes des hommes

Nicholas tremble quand il voit Mariah.

Sa silhouette et sa démarche ressemblent tellement à son épouse qu’il s’en approche machinalement.

Terry est tout figé : il n’a jamais vu cet homme contacter une femme, surtout après la mort de son épouse il y a cinq ans. Depuis lors, son cœur dessèche et il devient difficile. Garder des contacts avec des femmes, c’est sans précédent.

Terry ne peut s’empêcher de voir la femme, il est étonné par sa beauté.

Son visage charmant est parfait comme une sculpture avec une justesse de la finesse.

Nicholas est aussi étonné.

Mais il retrouve ses esprits vite quand même. Il fronce un peu les sourcils et recule d’un pas.

— Fais gaffe, dit-il froidement.

Mariah rit au nez.

Son visage maintenant est complètement différent d’avant.

Elle se souvient encore du feu qui en brûle la peau et qui la fait beaucoup souffrir. Pour garder son bébé dans le ventre, elle a enduré la douleur depuis 9 mois. C’est après l’accouchement qu’elle se fait l’opération esthétique.

Tous les soirs, elle s’éveille en sursaut par le cauchemar et sanglote. Aujourd’hui, en face du responsable, serrant les poings, elle a envie d’en égratigner le visage et en creuser le cœur pour voir s’il y a un noir dessin, en effet, elle doute qu’il n’ait pas le cœur.

Tenant la sucette de son fils à la main, la femme se heurte à Nicholas par accident, et la sucette touche son costume.

— Excusez-moi de salir votre vêtement, Monsieur, je n’avais pas remarqué, je vous dédommagerai. Quel est votre numéro ? J’achèterai un nouveau et le vous enverrai, dit-elle en souriant, avec une voix éraillée et sourde.

Une déception brille dans les yeux de l’homme.

Ce n’est pas Mariah !

Son visage est n’est pas comme elle, sa voix non plus.

Il se souvient encore de sa voix claire comme celle d’un loriot. Mais cette femme-là, elle est belle, oui, mais avec une voix plutôt éraillée et sourde qui est peut-être attirante pour les autres, mais pour lui, ça ne sert à rien.

Il revient à sa froideur.

— Ce n’est pas la peine, merci.

Ayant dit ces mots, il enlève le vêtement et le jette dans la poubelle devant elle, comme s’il jette des ordures dégoûtantes.

Mariah sourit un peu.

— Pour lui, je ne suis que l’un des femmes voulant l’aborder, pense-t-elle.

Elle contemple sa figure vue de dos en ricanant, et imagine son expression du visage quand il saura que c’est elle qui est sa désigner Catherine.

Nicholas se met en colère inexplicable.

Cette femme n’est pas Mariah évidemment. Mais pourquoi il a l’impression de la connaître ?

Non !

Ce n’est pas elle !

Si Mariah le voit, elle serait très heureuse. Il connaît bien son attachement pour lui, mais cette femme-là, elle lui reste complètement différente.

Néanmoins, ses yeux ressemblent trop à Mariah !

L’homme s’arrête soudain, Terry bouscule son dos.

— Pardon, M. Leroy.

Terry touche son nez en reculant de deux pas. Il aperçoit le regard de l’homme suivant la femme sans interruption.

Après la rencontre inattendue avec Nicholas, Catherine va aux toilettes. Sa marche et son allure attire l’attention de l’homme encore une fois.

— M. Leroy, la femme t’intéresse ? demande Terry.

L’homme lui jette un regard appuyé, il se tait alors.

— Je vais aux toilettes.

Nicholas a les boules, sans savoir comment. Il se retourne et se dirige vers le lavabo.

Terry ne l’a jamais vu comme ça. Il n’ose pas de le suivre, et l’attend dehors.

Nicholas entre dans le lavabo, ouvre le robinet et se lave avec de l’eau froide, essayant de se réveiller un peu. Tout à coup, il lui semble que quelqu’un le tire par le bas de sa chemise.

Il fronce les sourcils et tourne la tête. Un garçon de 4 à 5 ans le tire par sa chemise, le nez en l’air, comme s’il avait quelque chose à dire.

— Laisse-moi !

L’homme le regarde froidement. Très souvent, son indifférence fait fuir les autres, mais le petit garçon ne bouge pas.

Ses yeux lui sont familiers.

— Monsieur, est-ce que vous pouvez me donner un coup de main ?

Le petit Adrian se fixe sur l’homme, son regard naïf et désireux lui frappe le cœur.

— Mais où sont tes parents ?

— Maman ne peut pas entrer dans les toilettes des hommes, vous savez.

Adrian fait la moue, semblant un peu timide.

Nicholas dévisage le mignon pour quelques minutes, puis pousse un soupir :

— Qu’est-ce que je peux t’aider ?

— Je ne peux pas ouvrir le zip de mon pantalon, je suis vraiment pressé, vous pouvez m’aider ? répond le garçon en frottant les jambes, comme s’il ne pouvait pas se contenir.

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