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Chapitre 10 : Personne ne te maltraitera

Le jour après la querelle avec Simon, Catherine fait son déménagement.

Stéphan envoie Léo pour la chercher. A la sortie, Catherine ne peut s’empêcher de retourner la tête pour bien regarder cette maison, avec l’amertume.

Après tout, elle y habitait depuis une vingtaine d’années. Maintenant qu’elle quittera, Catherine devient triste quand même.

Néanmoins, la tristesse ne demeure pas longtemps.

Il n’y a rien à s’attacher dans sa famille.

La villa où Stéphan s’habite s’appelle le Festin céleste, qui se situe dans la région animée au sud de la zone urbaine. Les villas se connectent hors du bruit urbain, on y trouve tranquille, belle et bien équipé. Avec la sécurité est supérieure et un prix onéreux, on ne peut pas l’acheter que par l’argent. Ce sont des grands personnages qui obtiennent à la fois du liquide et du pouvoir.

Quand Léo envoie Catherine dans la villa, Stéphan lui aussi est là.

Aujourd’hui, il porte un costume bleu marin frangé, bien coupé, au fil simple, une belle cravate attachée. La tenue se trouve splendide sur lui, qui le rend honorable et élégant. Ses yeux noirs profonds étroits, avec de la froideur émise entre les sourcils, montrent qu’il est inaccessible.

Soudain, Catherine pense que c’est vraiment un homme enchanteur, qui se brille d’ensorcellement tout le temps.

— C’est tout, tes bagages ?

Stéphan lui approche, montrant du doigt aux trois valises derrière elle.

En réalisant ce qu’il a dit, Catherine sourit :

— Ce n’est pas assez ?

— La chambre est un peu trop grande pour tes affaires. Peu importe, on achètera tout à l’heure si tu as besoin.

Stéphan appelle les domestiques pour déplacer les valises dans la chambre. Puis, il baisse les yeux pour la regarder, et il fronce ses sourcils :

— Tu n’as pas de bonne mine. Tu n’as pas bien dormi ?

Hébétée, Catherine hoche sa tête honnêtement :

— Non, je n’ai presque pas dormi.

Comment peut-elle dormir avec le cœur entièrement frigide ?

Stéphan la regarde, comme s’il connaît bien qu’elle est lésée, et tend sa main pour la caresser :

— Dès maintenant, je serai toujours là. Personne ne te maltraitera.

Sa main est grande, attachée d’une douceur convaincante.

— Je te crois, répond Catherine en souriant.

— Tu veux voir la chambre ?

Stéphan retire la main, et dit brusquement, avec un sens significatif dans ses yeux.

— D’accord. Catherine hoche la tête heureusement.

Les deux montent l’escalier l’un après l’autre. La chambre est grande, avec une décoration pompeuse mais originale, somptueuse mais discrète, qui s’adapte bien au goût de Stéphan.

Catherine fait un tour. Il semble que la chambre est arrangée de nouveau. A part des affaires masculins primitifs, on y a ajouté des designs féminins. Le vestiaire est moitié mis en vide. Evidemment, c’est pour elle.

— Ça te va, chérie ?

Au moment qu’elle fait le tour, Stéphan transvase deux vers du vin de la buvette, en passant un pour elle.

Catherine prend le verre, ses oreilles tout chauffés et son visage rougi :

— C’est... la chambre de toi et moi ?

— Bien sûr, on s’est marié !

Stéphan dit comme de raison, en dégustant son vin.

Le visage de Catherine rougit encore plus profondément, elle jette un coup d’œil au grand lit devant elle.

C’est un lit à deux places standards, la couverture toute nouvelle, bien arrangé. Il est couvert de fleurs qui s’écrivent des mots « Bon Mariage », avec un sens original et ambigu.

Catherine croyait que la chambre que Stéphan lui montre serait sa propre chambre. C’est clair qu’elle s’est trompée. La scène devant elle lui s’adresse que dès aujourd’hui, elle doit coucher avec lui.

Les joues de Catherine se sont encore plus chauffées, brûlant, tout gelé. Même son cou blanc et élégant se couvre d’une couleur de rose.

Apercevant son air timide, Stéphan se met à rire du bout des lèvres. Il prend son menton par la main, et dit :

— Chérie, j’ai promis de ne pas coucher avec toi pour le moment, mais tu me gêne avec comme ça.

Il a une voix basse, comme le ton de violon, bien attirante.

Un souffle tiède passe contre elle, mélangée de l’odeur fraîche de Cologne. Elle est entourée par l’hormone raide, séduisante et sexuelle.

Le cœur de Catherine rate un battement, elle est nerveuse subitement.

Catherine n’est pas bête, elle connait bien ce que Stéphan veut dire. En plus, ses yeux se brillent d’une ardeur réprimée.

Catherine avale sa salive, son corps serré, incapable à répondre.

La voir comme ça, un sourire moqueur se passe dans les yeux de Stéphan. Puis, dans le regard surpris de Catherine, il lâche la main :

— Ne sois pas nerveuse, chérie. Je fais ce que je dis, je ne te toucherai pas.

Ses mots soulagent Catherine, elle remercie secrètement son intégrité d’homme.

Pourtant, ils se sont mariés. C’est toujours Stéphan qui sacrifice, quelque le dîner considérant de mariage, que la chambre bien arrangée pour elle. Dès qu’ils ont obtenu le certificat de mariage, il est allé à l’entrepris pour la tirer d’embarras.

C’est elle qui propose qu’ils se marient, mais elle n’a rien offert, c’est toujours Stéphan qui s’accommode.

Pourquoi ?

A ces pensées, Catherine serre les mâchoires, comme si elle est déterminée, et prend le pan de vêtement de Stéphan.

— Quoi ?

Stéphan tourne la tête, un peu étonné.

On voit Catherine, tête baissée, les yeux fixés sur la terre, dit avec un air timide :

— En fait, si tu veux bien, je peux... Ce n’est pas grave, nous... nous sommes un couple, cela viendra un jour... Alor, si on essaie de se... caresser, c’est acceptable.

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