Chapitre 4/5
Moi (souriante) : moi aussi, mais cette fois tu as bien duré.
Lui : oui c’est le boulot seulement ma puce.
Alex, lui c’est un de mes copains. Je l’ai connu pendant une fête chez un ami. Et depuis il a tout fait pour me séduire, des appels, des demandes de rencontres à n’en plus finir et au final j’ai accepté. Lorsque j’ai su son statut ?. Mais le gars croit trop à l’amour fou entre nous alors que de ma part à part l’apprécier, je ne ressens rien pour lui. Il est beau, très beau certe mais trop vantard à mon goût en plus de son défaut d’aimer les détails.
Moi : ok et pour cette fois, tu restes pour combien de temps ?
Lui : ça dépend, il y’a des choses que je dois régler ici. Avec mes affaires, je veux ouvrir une concessionnaire de voitures.
Moi : hum…
J’allais continuer de parler lorsque mon téléphone sonne, j’y jettes un coup d’œil et voit que c’est Bass. Mon cœur rate un battement, il y’avait deux choix. Soit je réponds ou je ne réponds pas, et si je le fais il va se douter de quelque chose parce que même lui s’est tu me regardant.
Lui : tu ne réponds pas ?
Heureusement que je ne notais jamais leurs noms.
Moi (prenant le téléphone) : si si
Je décroche avant de répondre.
Moi : oui
Abass : bébé tu es où ?
Moi : euh je suis sortie, tu veux quelque chose ?
Lui : je veux te voir.
Moi : ok, je te ferai signe après
Lui : tu es chez qui ?
Moi : euh, chez quelqu’un. Je te ferai signe après.
Je raccroche au plus vite pour ne pas avoir à répondre encore plus à ses questions.
Alex : c’était qui ?
Moi (perturbé) : pourquoi tu me demande cela ?
Lui : attend tu es sérieuse Assiya ?
Moi (m’emportant) : il y’a quoi ?
Lui : non mais tu te fous de moi, c’est la voix d’un homme que j’ai entendu.
Moi : et alors ?
Lui (criant ) : comment ça et alors Assiya ? Donc c’est vrai que tu me trompes ?
Moi (choqué) : te tromper, tu es fou ?
Il a entendu ça où ?
Lui (criant) : arrête de faire l’innocente Assiya, [me secouant ] tu me trompes ?
Je lève ses mains de mon corps avant de ramasser mes affaires.
Lui (hors de lui) : tu vas où ?
Moi : ce n’est pas ton affaire.
Lui : je comprends maintenant pourquoi tu ne veux pas me présenter ta famille.
Moi (mes affaires en main) : pense ce que tu veux.
Lui (criant) : Assiya
Moi (devant la porte) : si au lieu de me poser les questions, tu me préfère croire les gens je pense qu’on a plus rien à faire ensemble.
Je sors ferme la porte avant de souffler, p’tain Abass , il vient de tout gâcher, c’est quoi ça ? J’allais descendre les escaliers lorsque je l’entends m’appeler .
Alex : Assiya
Je continue à descendre les marches sans me soucier de lui. Il arrive près de moi avant de m’aggriper le bras.
Lui : attend
Moi (fulminant) : laisse moi
Lui (doucement) : excuse moi !
Moi : pff
Alex : je me suis emportée sans raison, je m’excuse c’est juste que j’ai peur de te perdre Assiya. Et je ne suis pas assez présent dans le pays pour te voir, en plus tu refuses que je rencontre ta famille.
Moi : je ne refuse pas, je t’ai expliqué que je veux d’abord être financièrement indépendante avant de songer au mariage.
Lui : mais je peux…
Moi : non je sais ce que tu vas dire, mais non je refuse encore une fois. Tu sais quoi, c’est bon, j’en ai marre de tes crises de jalousie, à chaque fois que tu es là c’est pareil. Tu me soûles avec ça. Vaut mieux que notre relation se termine ici.
Lui : non, je t’ai dit que suis désolé [me prenant les mains ] je m’excuse Assiya comprends moi s’il te plaît.
Moi : hum
Lui : Assiya ma Assiya.
Moi : laisse moi
Lui : jamais, en plus j’ai des cadeaux en haut pour toi.
Moi (outré) : tu penses m’acheter ?
Lui : bien sûr que non ma chérie, tu es ma future femme.
Je glousse en réprimant l’envie de sortir de ses bras parce que au moment même, il me tient entre ses mains.
Moi (me dégageant de ses bras) : je dois rentrer, maman va bientôt m’appeler.
Alex : d’abord attend que je ramène la valise comme ça je te dépose.
Je le laisse monter avant de sourire, il en fallait de peu pour le perdre. Alors qu’il fait parti des titulaires depuis bientôt trois ans déjà. C’est mon premier lui. Au début j’étais captivé par sa beauté et son classe et là où il pouvait m’amener. Mais des mois après j’ai su que je ne l’aimais pas. Il revient avec une valise noir pas trop grand ni trop petit.
Moi : c’est quoi tout ça ?
Lui : c’est juste des affaires que je t’ai amené rien de vraiment intéressant, juste des affaires de make up, des cheveux naturels ainsi des habits de marques.
Moi : tu es fou
Lui : oui de toi
Je le laisse m’accompagner avant de prendre un taxi, il semblait frustré de ne pas m'accompagné avec sa voiture mais j’ai dis niet. Alex sous ses aires d’homme sûre de lui, n’est qu’un fragile. Je l’ai compris après juste des semaine. Il ne reste pas plus d’un mois au Sénégal, la plupart du temps même pas deux semaines. Il vit aux États-Unis et travaille là bas donc n’a pas beaucoup de temps pour rester ici. Au lieu de rentrer directement chez moi, je passe chez Sadiya déposé la valise parce que si j’arrive chez moi avec, ma mère risque d’enquêter pour savoir. Déjà que je ne travaille pas, elle demandera où j’ai eu cette valise. Elle croit que le seul avec qui je sors est Abass donc faut pas lui montrer que j’en ai d’autres.
Moi (à Sadiya) : tu gardes ça et demain in cha Allah, je viendrai le récupérer et n’oublie pas qu’on a une sortie avec Alex et ses amis.
Elle (choqué) : t’inquiète, en plus de ça j’ai trouvé un appartement.
Moi : quoi ?
Elle (souriante) : je t’avais dis que j’allais me chercher un appartement et ben c’est fait.
Moi (choqué) : et ta famille ?
Elle : t’inquiète, je ne vais pas y vivre. Juste quand j’aurai besoin d’espace.
Moi : tu ne crois pas que c’est trop ?
Elle : rooh c’est ça qui m’insupporte avec toi. Tu es trop une peureuse.
Moi : Sadiya
Elle : c’est bon rentre chez toi. Demain in cha Allah, je te montrerai le nouveau chez moi.
Je quitte chez elle bien pensive. Sadiya brûle les étapes, moi déjà par moment je m’en veux vraiment de cette vie. Je pense même le laisser, c’est pas une vie ça. Même si par moment c’est l’idylle de vivre une vie de princesse avec les sorties, les cadeaux, les lieux de luxe. Mais au final c’est la conscience qui ne te laisse pas tranquille. Je pense même commencer de nouveau à chercher du travail, deux ans que je joue à un jeu dangereux. Ils ont tous cru que j’étais bien sérieuse avec chacun d’entre eux. Mais bien évidemment je jouais à un jeu. Il est même arrivé par moment que Sadiya ait eu à faire semblant au téléphone d’être ma mère.
*TROIS SEMAINES PLUS TARD*
Je me suis bien pomponné pour lui, il me tarde de le voir, depuis la dernière fois avec ma mère, on ne sait plus revu. Je marche d’un pas décidé vers sa chambre, sans toquer, je pénètre à l’intérieur et le trouve couché avec juste un jogging comme habit.
Moi (souriante) : salut bébé
Il se lève en sursaut en me regardant
Lui : Assiya toi ?
Moi (m’asseyant) : oui c’est moi.
Lui : qu’est ce que tu fais là ?
Moi (souriante) : comment ça qu’est ce que je fais ici ?
Lui : bah tu ne m’as pas prévenu que t’aller venir aujourd’hui .
Moi : je voulais te faire une surprise, en plus depuis quand je dois te prévenir pour passer ?
Lui : rohh et si j’étais absent ?
Moi : il t’arrive quoi ? Si tu étais absent, je serai retourné chez moi bien sûr.
Lui : pff [manipulant son téléphone ] et qui te dit j’attends pas quelqu’un ?
Je suis sûre qu’il parle avec elle. C’est la première fois qu’un homme ose me faire ça. Et depuis ça ne me passe pas à travers la gorge.
Moi (déçu) : non toi dis moi c’est parce que tu as une nouvelle fille ? [blessée ] dit moi, c’est ça ?
Lui : arrête ça
Moi : c’est ça donc [touché ] tu sors avec une autre fille ?
Il soupire avant de se recoucher.
Moi (devant lui) : je te parle non, répond moi.
Lui : arrête ça Assiya.
Moi : pourquoi tu me fais ça Abass, pourquoi ?
Lui (se levant) : faire quoi [hurlant ] je t’ai fais quoi ? Est-ce que tu as entendu de ma bouche que j’ai une autre copine ? Non alors arrête de me casser les couilles parce que après tu n’assumeras pas.
Moi (enregistrant) : Abass tu sais que je ne peux pas vivre sans toi.
Lui (me fixant) : tu répètes toujours cela mais je n’ai toujours pas vu de preuve.
Moi (choqué) : de quoi tu parles ?
Lui : de me prouver que tu m’aimes .
Moi : comment ?
Il sourit avant de se jeter dans mes bras, on se fixe avant qu’il ne m’embrasse sa bouche passe à mes lèvres jusqu’à mon cou, il me palpe les seins à travers mon haut avant de descendre sa main. Je sens ce dernier sur mon ventre avant qu’il ne continue plus bas, il allait enlever le bouton du jean lorsque je sursaute.
Moi (reculant) : tu fais quoi ?
Lui (soupirant) : tu vois c’est toujours pareille avec toi.
Moi (choqué) : non Abass tu es sérieux ?
Lui : pff arrête d’être si coincé, je te signale que je suis un homme et j’ai des besoins.
Moi (interloqué) : et alors ?
Lui : si tu ne me satisfait pas j’irai le chercher ailleurs et crois moi, rien ne me retiendra. Depuis presque cinq ans qu’on est ensemble et tu ne veux toujours pas le faire avec moi. Alors qu’aujourd’hui toutes les filles le font avec leur mec.
Moi (déçu) : tu sais quoi va te faire foutre.
Je prends mon sacoche et sort de la chambre, non mais il est bien sérieux Abass. Il croit parce que certains le font que je vais le faire. Il se trompe, je ne suis pas né pour lui écarter les jambes, sous prétexte que je l’aime, s’il ne voit pas ça à travers mes actes, c’est son problème. Même si je l’aime parce que oui je pense l’aimer beaucoup mais faire ça non, c’est la seule chose que je ne pourrais lui offrir par amour. C’est de mon honneur et de ma dignité qu’il s’agit. Je refuse de tomber aussi bas, s’il veut ça alors il peut bien rêver. En plus il ne sait pas ce que je lui prépare.
Je retourne chez moi toute retournée et comme si la malchance me suit aujourd’hui ,je tombe sur Tonton ousmane.
Moi (le saluant) : bonsoir Tonton
Lui : bonsoir ma fille.
J’allais sortir lorsque Maman me dit de rester. Je reviens m’asseoir près d’elle .
Maman : on parlait justement de toi, Ousmane est venu ici pour demander ta main.
Quoi ?
Moi (choqué) : quoi ?
Tonton Ousmane : oui comme je te le disais la fois passée, je n’ai pas le temps pour les gamineries. Je veux du sérieux avec toi.
Moi (dépassé ) : mais attend, tonton Ousmane, tu es sérieux ?
Lui (souriant) : oui Assiya
Moi : non mais toi est-ce que moi, je t’ai dis que je suis prêt à me marier avec toi ?
Lui : mais on en a parlé non
Moi : est-ce que oui ou non, je t’ai dis que suis prêt à me marier avec toi ?
Lui : non mais je t’avais dis ce que je veux.
Moi : avec tout mon respect Tonton, je ne suis pas prêt à me marier avec vous.
Lui (choqué) : comment ça ?
Moi : vous m’avez bien entendu, je ne suis pas prêt à vous épouser.
Lui (se levant) : non mais c’est à moi que vous voulez manquer de respect ? Je te signale que c’est par pitié que je voulais faire de toi ma quatrième femme et toi insolente tu me dis quoi ?
Maman : Ousmane arrête ok, non mais Ousmane je te signale que tu es plus âgé que son père. Cette fille même tu as assisté à son baptême, tu pourrais être son grand père.
Lui : vous savez quoi, je vous donne deux jours pour me rembourser tout ce que vous me devez sinon j’appelle la police.
Maman (le toisant) : appelle qui tu veux, je te préviens seulement que je connais bien tes femmes et toi-même tu sais de quoi est capable ta dernière, donc reste calme.
Lui : tu me menaces ?
Maman : prend le comme tu veux, tu es culotté de penser que je te donnerai la main de ma fille alors tu es déjà à la fin de ta vie.
Lui (fulminant) : on verra.
Là mome je crois être maudite, ce vieux, en plus Abass, c’est bon j’ai eu ma dose pour cette journée. Je quitte le salon sous les dire de ma mère.
A suivre.........