Chapitre 3
Je vois Abass (ce poltron) me faire signe qu'on se reparlera avant que ma mère ne continue sa monologue .
Maman : Assiya où est ce que j’ai échoué avec toi ? Donc mon expérience ne t’a pas servi de leçon, ce mec n’est pas et ne sera jamais un bon mari, un homme de trente ans qui n’a aucune occupations que de dormir et toi tu le veux. Hé Allah viens moi en aide.
Je continue de baisser le regard jusqu’à entrer dans la maison, j’allais entré dans ma chambre lorsque j’entends un bruit,
je me retourne et voit maman qui cherche son souffle, je cours vers elle.
Moi (lui massant le dos) : il t’arrive quoi maman, dis je paniqué
Je lui fais plusieurs fois ce massage avant qu’elle ne reprenne son souffle.
Moi (la regardant) : tu vas bien maman ?
Elle (toussant) : c’est bon, cava
Moi (inquiète) : c’est quoi cette crise maman ?
Elle (se levant) : ce n’est rien, je pense juste que c’est ma tension qui à un peu baisser.
Moi (pas rassuré du tout) : je pense qu’il vaut mieux aller voir un médecin.
Elle (me toisant) : je t’ai dit que ça va
Elle remonte l’allée avant d’entrer dans sa chambre, je la suis pour voir si tout va bien.
Moi : tu veux quelque chose maman ?
Elle (sur son lit) : juste me reposer bien sûr.
Moi : tu es sûr que ça va ?
Elle (me regardant) : je t’ai dis que c’est bon, tu peux sortir j’ai envie de dormir.
Je l’aide à se couvrir cherchant à toucher son corps qui est un peu chaud d’ailleurs. La couverture bien installé, je vais demander à Marianne de dormir avec maman en cas de nouvelles crises.
(…..)
Tin tin (sonnerie de téléphone)
Je regarde le montre et voit qu’il est vingt-trois heures passées.
Moi : allô
Lui : euh allô Assiya, c’est tonton ousmane.
Je me mets en mode assis sur le lit
Moi : oui
Lui (chuchotant) : désolé de t’appeler aussi tardivement mais j’aimerais savoir si c’est possible qu’on se rencontre demain.
Si je me souviens bien, il reste deux jours avant les une semaine.
Moi (faisant semblant) : nous voir ? Je ne comprends pas.
Lui : en fait, j’ai quelque chose d’important à te dire.
Moi (intéressé) : ok et on se voit où ?
Lui : tu connais le restaurant '"JONATHAN "?
Pourquoi aussi loin ?
Moi (souriante) : oui
Lui : ok, je t’y donne rendez-vous demain.
Moi : ok à demain.
Lui : bonne nuit, dors bien.
Je raccroche avant de me poser mille questions. Qu’est-ce qu’il me veut ce vieux, je repense aux mots de ma mère mais me dit que non, cet homme est beaucoup trop pieux pour penser à cela. C’est quelqu’un de très respecté dans notre localité. Je me recouche et me dit que je verrai ce qu’il me veut vraiment demain. Et si c’est réellement son intention, alors qu’il soit le bienvenu. ?
LE LENDEMAIN
Maman : tu vois bien ce que je t’avais dis.
Moi (me passant du lip) : je suis sûr ce que ce n’est pas cela maman, sinon tu vas bien ce matin ?
Elle : oui al hamdoulilah
Je fais les dernières retouches avant de prévenir maman que j’allais partir.
J’arrive dans le lieu du rendez-vous et le cherche du regard, je le vois assis au fond de la salle. J’allais le rejoindre lorsqu’un homme me fait barrage.
Lui : waouh enchanté mademoiselle.
Je le reluque de haut en bas, il ne ressemble surtout pas à mes proies, trop efféminé pour moi.
Moi (le regard glacial) : vous pouvez vous décaler ?
Lui : avant j’aimerais avoir votre numéro.
Ça m’insupporte qu’on me fasse la cours comme ça. J’entends son pote lui demander de me laisser tranquille, au moment où il lui répond, je passe rejoindre mon invité.
Moi (face à lui) : bonsoir !
Lui : bonsoir assis toi.
Ce que je fais sans tarder.
Lui : tu veux quelque chose ?
Moi (au serveur) : juste un jus pour le moment.
Lui : euh moi j’ai faim, vous pouvez nous apporter votre plat du jour.
Je le regarde juste et le voit lorgné un lap’s de temps mon décolleté, hum?
Lui (se raclant la gorge) : euh si j’ai voulu te voir ici, c’est pour fuir les mauvaises langues. [hésitant ] en fait depuis je viens chez toi, j’ai vu beaucoup de qualités qui m’ont plu chez toi.
Moi (faisant la choqué) : ?
Lui (troublé par mes battements de cils) : euh, je sais que ça doit te surprendre parce que peut-être tu ne t’y attendais pas mais tu me plais beaucoup. Et mon intention et de faire de toi ma quatrième femme.
Cet homme a l’âge de mon père ou plus, c’est vrai que je viens d’avoir vingt-six ans mais qu’à même, lui doit avoir le double ou plus. Même si ma mère m’avait prévenu, je suis qu’à même sous le choque.
Moi (dépassé) : euh, waouh [Buvant mon jus] je ne sais pas quoi dire.
Lui : je te comprends mais je veux juste que tu saches que j’ai des intentions très sérieuses envers ta personne.
Beaucoup de chose me traverse l’esprit, maman, ABass et aussi le loyer. Non mais ce vieux ne sais pas que sous ses aires de fille innocente se cache une vraie diablesse. ?
Moi (jouant la timide) : c’est tellement soudain et je ne m’y attendais vraiment pas.
Lui : Assiya, je sais que tu dois avoir besoin de temps pour réfléchir mais je suis prêt à te l’accorder.
Je touche le bout de ma tresse toujours en jouant le jeu.
Moi : euh ok
Il me regarde puis sourit
Lui : je te promets de bien prendre soin de toi, je te ferai vivre telle une reine. Tout n’aura plus aucun soucis à te faire. Je m’occuperai de toi et aussi de ta famille, pour te prouver ma bonne fois [sortant une enveloppe de sa poche] tiens ça. 3
Moi (regardant l’enveloppe) : c’est quoi ça ?
Lui (souriant) : je te le donne comme passe de taxi.
Je prends l’enveloppe avant de l’ouvrir pour y voir beaucoup de billets de banque. Trop pour juste être une petite somme, non trop facile d’accepter comme ça.
Moi (lui rendant l’enveloppe) : je ne peux l’accepter.
*Règle N1 : ne jamais accepter un cadeau automatiquement* .
Lui (choqué ) : pourquoi ?
Tonton s’est toi qui cherche du piment dans ta vie ? Tu as frappé à la bonne porte.
Moi (baissant le regard) : je ne peux accepter ça, c’est hors de mes principes.
Lui : s’il te plaît Assiya, si je te donne cette argent, c’est juste parce que je veux t’aider un peu.
Moi (secouant la tête) : merci pour l’intention, mais c’est non.
Lui (souriant) : je ne me suis pas trompé sur toi, t’es une fille vraiment digne.
Hum, si tu savais monsieur
On continue de parler de chose basique comme comment je vais, ce que je fais ainsi de suite.
Vers vingt une heure moins, je décide de prendre congé de lui. Il me raccompagne jusqu’à la route avant d’arrêter un taxi pour moi, il lui parle avant de me dire de montée, je lui fais signe d’au revoir avant de partir.
Toujours dans le taxi, je réfléchis à ce que tonton ousmane venait de dire. Le vieux là veut de moi ? Humm c’est vraiment intéressant en plus il veut claquer de l’argent dès le premier soir, ça s’annonce vraiment bien. Arrivé devant la maison, je fais semblant de descendre de la voiture lorsque le chauffeur m’arrête.
Lui (sortant une enveloppe) : tenez !
Moi (regardant) : c’est quoi ça ?
Hii Assiya tu sais ce que c’est, me dit ma conscience. C’est vrai que le vieux pensait être discret mais je l’avais bien vu donner l’enveloppe au chauffeur, ahh tamite ?
Lui (haussant les épaules) : c’est le monsieur qui m’a demandé de vous le donner.
Non mais ce tonton là, il est fou dehh. Je prends l’enveloppe avant d’ouvrir la portière de la voiture.
Lui : hum ma sœur tu es belle deh
Je lui ferme la portière avant d’entrer dans la maison. Qu'il rêve même bien celui-là, j’ai arrêté de jouer avec son genre, trop prise de tête. Heureusement que peu de personne connaisse ce double visage de moi. Je retrouve maman en train de faire feu sûrement pour qu’on réchauffe le dîner. Elle sourit dès qu’elle me voit. J’arrive près d’elle en tirant la tronche.
Elle : alors Assiya qu’à dis le vieux monsieur ?
Moi (pouffant) : maman laisse-moi me reposer après on va en parler.
Elle : hé je te dit ici dehh que je suis bien né avant toi ma fille.
Je traîne les pieds avant d’entrée dans ma chambre, je jette mon sac, l’enveloppe à l’intérieur avant de me déchausser. Je souris en regardant encore l’intérieur de l’enveloppe, ah celui là, si il continue comme ça, il fera partie des titulaires. Je me lève, me déshabille avant d’enfiler un habaya simple pour dormir. Je sors rejoindre maman pour l’informer que je ne vais pas diner. Je retrouve Maimouna et Sokhena à ses côtés.
Moi : maman je vais me coucher.
Elle : à cette heure ? Tu te sens bien ?
Moi (baillant) : oui maman je suis juste fatigué et un peu stressé.
Elle : ok vas y, à demain in cha Allah donc
Moi (me retournant) : Maimouna va rester avec toi dorénavant comme ça c’est plus sûr.
Elle : et je fais comment avec mon petit dernier ?
Rohh maman avec son benjamin là
Moi : il est en âge de pouvoir dormir avec Souleymane et Adama.
Elle : tchipp pour qu’ils l’encrassent ces derniers qui ont tellement le sommeil agités, qu’on dirait des tortus ninjas.
Je souris en secouant la tête avec son benjamin, elle exagère toujours. Je tourne les talons et la laisse dans ses palabres. Avant de dormir, j’essaie de joindre mon bébé mais ça sonne dans le vide. Tchipp lui aussi jamais présent quand on a besoin de lui, depuis son voyage. Je finis par me convaincre que je n’aurais pas de réponse et me couche le cœur serré, j’aurais aimé entendre sa voix avant de dormir où même recevoir un SMS de sa part mais nada, vraiment lui il a besoin d’une dose.
*Débat : alors qu’est-ce que vous en pensez les filles, le vieux a dit ses intentions deh ? Mais qui est vraiment Assiya, la fille sage devant les autres, ou la houleuse devant les hommes ?..*
A suivre........