Bibliothèque
Français
Chapitres
Paramètres

Chapitre 12 : Exercer le pouvoir du mari

Le temps parut s’arrêter pendant un moment autour d’eux. Se retrouvant assise sur les genoux d’Yves, Lisa parut stupéfaite.

« A quoi joue-t-il maintenant ? » se demanda-t-elle.

Le souffle masculin occupa l’air ambiant. Et en un instant, il empiéta également sur tous ses sens.

— Lâche-moi ! s’écria Lisa.

Après deux secondes d’égarement, Lisa réagit finalement, et posa ses petites mains sur la poitrine d’Yves afin de le repousser, et ainsi mettre de la distance entre eux.

Boum !

Yves serra plus son mince poignet blanc, et maussadement tira sa main, il dit froidement :

— Ton ex-mari ne t’a pas appris comment détacher une ceinture ? Ou le fais-tu sciemment, en espérant que je te l’apprenne ?

— Quoi ? s’offusqua-t-elle, sous l’accusation d’Yves.

— Alors, ça sera comme tu veux !

Clac !

Yves saisit sa main et l’appuya sur la boucle.

Clac !

La ceinture se lâcha. Lisa sentit le sang lui monter au cerveau, et se figea pendant un moment. Ses yeux, comme des sources froides, s’écarquillèrent progressivement sous le regard d’Yves.

La ceinture était maintenant détachée, puis jetée au sol. C’est le bruit du métal de la boucle contre le carrelage, qui extirpa Lisa de ses pensées. Mais son cerveau étant toujours dans un état mort, donc son corps ne réagit pas.

— Maintenant tu sais ? demanda Yves d’une voix rauque.

Assise sur ses genoux, Lisa remarqua qu’Yves était maintenant proche. Son visage était beau. Ses yeux étaient aussi profonds que bronzés. Son nez était droit, et ses lèvres fines sont serrées comme une ligne droite. Il faut dire qu’Yves était vraiment un très bel homme. Avec ce visage, normal que de nombreuses femmes de la Cité du Nord, veulent s’approcher de lui. Cependant, Lisa ne pouvait pas oublier les humiliations qu’il lui avait infligées. Le voyant se rapprocher progressivement d’elle, Lisa détourna inconsciemment la tête. Les yeux d’Yves parurent aiguisés. Ses longs doigts, pincèrent son menton, et il lui dit d’une voix vicieuse :

— Pourquoi te cacher ? Tu me lâches à dessein, pour mieux me rattraper ensuite ? Tu penses que je suis intéressé par une femme d’occasion comme toi ?

— Non ! trancha Lisa, ne voulant plus l’entendre lui dire ces mots humiliants. (Ensuite, elle se mordit les lèvres, avant d’ajouter :) Puisque tu n’es pas intéressé par une femme d’occasion comme moi ; alors lâche-moi !

— Le fait que je ne sois pas intéressé par toi, n’a rien à voir avec le fait de te lâcher ou pas.

En entendant cela, Lisa écarquilla les yeux.

— Tu...

— Bah ! ricana Yves, avant de poser ses lèvres sur les siennes.

De fines lèvres froides, vinrent couvrir ses lèvres rouges tremblantes légèrement à cause de la tension, dans un baiser. Le cerveau de Lisa se figea pendant plusieurs secondes, avant de finalement réagir. Puis, elle posa de nouveaux ses mains sur sa poitrine, pour le repousser. Yves à l’origine, voulait l’humilier, et aussi découvrir comment était un baiser avec une femme d’occasion. Cependant, sa réaction était inattendue.

« Bon sang ! » jura-t-il en silence.

Elle ne savait pas du tout embrasser.

— T’es si stupide. Éructa-t-il avec irritation.

Lisa se sentit étourdie. À l’exception de l’homme du mois passé, elle n’avait jamais vécu cela avec quiconque auparavant. Mais cela, son mari ne le savait pas. Yves plissa dangereusement ses yeux, puis dévisagea ceux de sa femme, qui étaient proches.

Ses yeux qui d’habitude étaient froids et déserts ordinairement comme une source froide, et qui les rendit inintéressant, étaient en ce moment troublés, avec une once de saveur tout à fait différente, ce qui l’attira miraculeusement. Inexplicablement, une idée naquit dans la tête d’Yves. Pourquoi une telle femme avait-t-elle divorcé ?

Peut-être...

Yves plissa de nouveau les yeux, lui serra le menton et en se rapprochant d’elle, il lui demanda d’une voix rocailleuse :

— N’as-tu jamais embrassé ? Ne sais-tu pas échanger langues et souffles ?

Lisa sembla reprendre ses esprits lorsqu’elle entendit cela, et le flou dans ses yeux, se dissipa lentement. Cependant, les lèvres minces de son mari, vinrent recouvrir les siennes de nouveau.

Yves ne savait pas pourquoi, mais à ce moment-là, il voulait soudainement garder la beauté dans les yeux, de Lisa. Alors, il l’embrassa directement de nouveau. Lisa ne savait pas pour combien de temps elle resta ivre dans les bras de son mari, avant de se reprendre soudainement. Aussitôt, elle hurla, et le repousser directement fort, mais fit une chute au même moment.

S’adonnant dans ce baiser, Yves ne l’avait plus serré aussi fortement, alors elle réussit à s’échapper. Lisa assit sur le sol froid, avait la tête complètement étourdie. Elle couvrit de ses doigts, ses lèvres rouges et enflées, puis de ses beaux yeux, regarda son mari, pourtant de façon accusatrice.

— Qu’est-ce que tu as fait ! l’attaqua-t-elle.

Après avoir été repoussé, Yves avait cet air un peu surpris, avant de revenir à son indifférence légendaire, un moment plus tard.

— Je suis en train d’exercer mon pouvoir de mari. Répondit-il. Comment, madame Chevotet n’y est-il pas habituée ?

Il y avait un sourire moqueur au coin de ses lèvres, ce qui visait évidemment à l’humilier délibérément. Lisa rétorqua avec colère :

— Tu n’es pas intéressé par moi, n’est-ce pas ? Alors pourquoi m’embrasser ?

D’après sa cognition, seuls les amoureux peuvent s’embrasser. Cependant, il aimait évidemment faire des mauvais tours quand il la voyait. pourquoi pouvait-il encore l’embrasser ?

— Madame Chevotet, ne te l’ai-je pas dit tout à l’heure ? Être intéressé par toi et t’humilier, sont deux choses différentes.

Lisa était stupéfaite. Elle ne pensait pas qu’il était à ce point tellement mauvais. Elle était si fâchée, qu’elle se leva et partit.

— Madame Chevotet, tu ne m’as pas encore aidé à me débarrasser de mes vêtements. L’arrêta Yves.

Lisa restait alors sans voix.

— Ou tu ne veux plus être madame Chevotet ? ajouta-t-il.

« Était-ce une menace ? » se demanda-t-elle.

Lisa serra direct ses poings, et son visage était pâle de colère. Elle souffla quelques secondes, puis relâcha ses poings.

« Oublie ça ! Tolère un peu plus ! C’est pour seulement le débarrasser de ses vêtements ! » se calma-t-elle mentalement.

Une fois calmée, Lisa se retourna et marcha de nouveau vers son mari. Yves remarqua que ses beaux yeux étaient revenus au froid, comme une source froide qui ne pouvait pas bouger.

« Oh, quelle déception ! » soliloqua-t-il.

Elle voulait rester chez Chevotet, mais ne savait même pas comment le séduire ? Lisa se pencha pour l’aider à se débarrasser de ses vêtements, mais ne pouvait pas le faire, à cause d’une fausse posture. Alors, elle ne pouvait que lui dire :

— Tu m’aides un peu...

Yves resta assis là, avec un visage froid, sans même bouger un peu.

— Madame Chevotet ne sait pas que je suis handicapé ? répliqua-t-il. Comment puis-je faire d’effort ?

— Euh, je ne peux pas t’aider si tu ne fais pas d’effort. Lui fit-elle savoir.

— Oh ; alors tu ne sembles pas être d’une grande utilité.

Le visage de Lisa changea. Elle se tut et fit de son mieux. Deux minutes après, elle ne réussit toujours pas encore.

« Comment faire ? » réfléchit-elle pour elle-même.

Lisa allait pleurer d’impatience, et ses yeux devinrent rouges.

Téléchargez l'application maintenant pour recevoir la récompense
Scannez le code QR pour télécharger l'application Hinovel.