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Chapitre 3 Tout est de ta faute

Jordan s’est assis à côté de Mariette et a dit doucement :

— Ma chérie, je suis désolé, je suis en retard car j’ai eu une urgence à régler en chemin.

Avant que Mariette ne puisse parler, sa mère Lorraine, qui était assise à côté d’elle, a jeté un coup d’œil de travers à Jordan et a dit sur un ton très froid :

— Comment un bon à rien comme toi a pu avoir une urgence à régler ? Je suis convaincue que tu es en retard parce que tu as raté le bus ! Jordan, aujourd’hui c’est l’anniversaire du patriarche, ne me dis pas que tu es venu les mains vides !

— Maman...

Jordan s’est apprêté à expliquer une dernière fois par considération pour Mariette, mais Lorraine l’a interrompu.

— Ne m’appelle pas maman, tu n’es qu’un bon à rien qui traîne ma fille. Si ce n’était pas à cause de toi, ma fille serait déjà devenue la belle-fille d’une famille riche, le cas échéant, aurais-je besoin de m’asseoir dans une table aussi éloignée ?

Plus Lorraine y pensait, plus elle devenait en colère. Elle a pointé Jordan du doigt et a rugi avec colère :

— Tout à l’heure, tu ferais mieux de te montrer obéissant et de faire tout ce qu’on te demandera de faire, si tu me fais perdre la face encore une fois devant tout le monde, je te le ferai regretter amèrement !

Lorraine ne s’est pas arrêtée à ses menaces et à ses propos virulents, elle a même levé la main et s’est apprêtée à gifler Jordan férocement.

Les yeux de Jordan se sont obscurcis et une grande colère a surgi dans son cœur.

Dans le passé, c’était parce qu’il ne voulait pas violer l’ordre de son Maître, mais maintenant que l’engagement des trois ans avait pris fin, il n’allait plus permettre à sa belle-mère de lever la main sur lui comme bon lui semble !

C’était pourquoi, il a tendu la main et a intercepté la gifle de Lorraine, cette dernière a immédiatement rougi de colère.

— Tu oses donc m’arrêter ?

Les yeux de Jordan sont devenus très froids et Mariette s’est dépêchée de venir en médiateur :

— Maman, il y a beaucoup de monde ici.

— Bien, je vais bien te bastonner quand nous serons de retour à la maison !

Lorraine a grondé en jetant un coup d’œil intimidant à Jordan.

Mariette a jeté un coup d’œil à Jordan et a dit sur un ton impuissant :

— Maman est en colère en ce moment, arrête de parler !

La voix froide et fatiguée de Mariette a fait que Jordan réprime la colère dans son cœur.

Au fil des ans, Mariette aussi n’a pas eu une meilleure vie que lui.

Il y avait quatre grandes familles dans la Ville J, la famille Martin, la famille Didier, la famille Dupuy et la famille Passereau. En dessous se trouvaient la famille Bourcier, la famille Deniau, etc.

Bien que la famille Bourcier ne soit pas classée parmi les trois premières familles de la Ville J, la renommée de Mariette retentissait dans tout la Ville J. Les PDG de nombreuses sociétés cotées en bourse, et même Guillaume Passereau, le fils aîné de la famille Passereau, faisait auparavant la cour à Mariette.

Mais à la fin, Hervé l’a mariée de force à Jordan, un garçon sauvage, ordinaire, étrange et incompétent aux yeux de tout le monde.

Au cours des trois dernières années, Mariette était devenue la risée de la Ville J, tout le monde se moquait d’elle à cause de son mari !

— Hé, Lorraine, ton bon à rien de gendre est là, a-t-il apporté un cadeau ?

Aussitôt après que Jordan s’est assis, Rebecca Cailloux, qui était la femme de l’oncle de Mariette, Jacques Bourcier, est venue avec une expression enjouée.

Rebecca avait un maquillage très épais sur son visage, la poudre au-dessus pouvait presser une fourmi à mort. Habituellement, elle n’arrêtait pas d’accabler Mariette et sa famille.

— Qu’il ait ou non apporté un cadeau, ce ne sont pas tes oignons. Aujourd’hui c’est l’anniversaire de mon oncle Gabriel et je ne veux pas me disputer avec toi !

Lorraine a jeté un coup d’œil à Rebecca et a pris l’initiative de reprendre la conversation, elle mourait d’envie de gifler Jordan en ce moment-là.

—  Hé, tu es en colère à ce point, mais la colère n’est pas bonne pour la santé, alors fais attention ! C’est de ta faute et celle de personne d’autre si tu as un bon à rien de gendre matrilocal comme Jordan.

Rebecca a dit d’un ton acerbe à Lorraine en lui jetant un regard moqueur.

— Assez, aujourd’hui c’est le banquet d’anniversaire des soixante-dix ans de papa, je ne veux donc entendre la moindre dispute !

Un homme dans la cinquantaine qui était assis à côté de Rebecca a dit soudainement, il s’agissait de l’oncle de Mariette, Jacques Bourcier, il avait un visage très intimidant en ce moment-là.

Dès qu’il a dit ceci, Rebecca a fermé sa bouche avec inquiétude et a finalement donné à Jordan un coup d’œil méprisant.

Jacques a jeté un coup d’œil de travers à Jordan, et il a également dit sur un ton méprisant :

— Tu n’as pas à accorder ne serait-ce qu’une once d’importance à un bon à rien comme lui, qu’il soit venu en retard ou non, c’est son problème.

Jordan était inexpressif, il n’était pas enclin à répondre à ces gens pour qui il n’avait que du mépris.

En ce moment-là, le patriarche Gabriel, qui était assis sur le siège principal, a dit à haute voix :

— Merci beaucoup distingués invités d’avoir honoré mon invitation aujourd’hui, c’est vraiment un grand honneur pour moi de vous voir tous venir ici en personne pour célébrer mon anniversaire !

En disant cela, il s’est levé avec un sourire et a levé le verre de vin dans sa main.

Toutes les personnes présentes se sont levées et les vœux d’anniversaire n’ont pas cessé de retentir.

Vincent s’est également levé et a dit avec un sourire :

— M. Gabriel, nos deux enfants vont bientôt se marier, je vous prie donc d’avoir plus de contacts amicaux avec moi à l’avenir.

Jordan s’est assis à côté de lui et a froncé légèrement les sourcils lorsqu’il entendit les mots « nos deux enfants vont bientôt se marier ».

Tout à l’heure, sa belle-mère Lorraine lui a demandé d’être obéissant et de faire tout ce qu’on lui demande de faire.

Il n’a pas pu s’empêcher de jeter un coup d’œil à Mariette qui était à côté de lui, mais cette dernière a évité son regard avec une expression peu naturelle.

Il y avait un jeune homme sur la table, nommé Stanislas Bourcier, il était grand et beau, avec des sourcils brillants.

Il était le petit-fils de Gabriel, le cousin de Mariette et l’héritier le plus puissant de la famille Bourcier. Il était le plus favorisé de la famille.

En ce moment-là, Stanislas tenait une boîte de jade bien sculptée dans sa main, et on pouvait voir dessus des sculptures de dragon et de phénix. Il s’est levé et a dit :

— Grand-père, j’ai préparé un cadeau pour toi.

Quand il a dit cela, son visage était plein de confiance, et il était très élégant.

Voyant que la personne debout était Stanislas, Gabriel a dit avec un sourire :

— Mon cher petit-fils, j’ai hâte de voir le cadeau que tu m’as préparé. Qu’est-ce que c’est ?

Stanislas a ouvert la boîte de jade dans sa main et a dit :

— Ce n’est pas un cadeau très précieux, c’est juste un ginseng sauvage centenaire.

Tout le monde a levé les yeux et a regardé en direction de la boîte, et même Mathias qui avait les yeux fermés au début les a ouverts instantanément.

« Un ginseng sauvage centenaire, et il dit que le cadeau n’est pas précieux ? Parlant comme s’il a offert un chou ordinaire ! »

En ce moment-là, tout le monde a vu que dans la boîte de jade verte et transparente magnifiquement sculptée se trouvait un pied de ginseng blanc et propre avec des racines complets, et au moment où la boîte a été ouverte, tout le monde a pu sentir un parfum de ginseng surgir dans la salle.

— C’est vraiment un ginseng centenaire !

— Ce truc est vraiment d’une valeur inestimable, c’est vraiment incroyable.

— Stanislas est vraiment digne d’être l’héritier de la famille Bourcier, et il est vraiment généreux.

En entendant les paroles élogieuses de tout le monde, Stanislas a affiché un grand sourire.

Il était convaincu que son cadeau était certainement le plus précieux de tous. Le plus grand souhait d’une personne âgée n’était-ce pas juste d’avoir une longue vie pleine de santé ?

Mathias a jeté un second coup d’œil, a hoché la tête et a déclaré :

— Le ginseng nourrit les cinq viscères, aide à stimuler le système immunitaire, combat la fatigue physique et intellectuelle, élimine les facteurs pathogènes, préserve la santé des personnes vieillissantes et nous fait vivre plus longtemps. Donc un ginseng sauvage centenaire a vraiment de nombreuses vertus. Gabriel, mon jeune frère, tu es vraiment chanceux d’avoir de tels petits enfants qui pensent à vous.

Gabriel a éclaté de rire,

— Haha, non, Mathias, les enfants de la famille Dupuy sont meilleurs que les miens sur ce point.

Mariette a regardé Gabriel, a souri et a dit :

— Grand-père, j’ai aussi préparé un cadeau pour toi.

— Oh ? Quel cadeau ? a demandé Gabriel avec un gentil sourire.

Ce sourire était quand même un peu étrange, car à cause de Jordan, l’attitude de Gabriel envers Mariette n’était pas très bonne, il était toujours très froid avec elle, mais ce jour-là, l’attitude de Gabriel envers elle a changé complètement.

Mariette a sorti une boîte en bois de santal et l’a tendue respectueusement à Gabriel avec les deux mains.

— C’est un trésor que j’ai trouvé au Marché d’Antiquité. Il s’agit d’une tabatière fabriquée par un artisan de tabatières de renommée. C’est une tabatière en jade de glace.

Au moment où Mariette disait tout cela, Gabriel a ouvert la boîte en bois de santal.

Immédiatement après, une petite tabatière a été révélée, elle était transparente, vert vif, et aussi pure et belle que la glace. Deux grappes d’herbes en jade ont été sculptées à gauche et à droite de la tabatière, et une fleur de lotus était au centre, elle était vraiment très magnifique.

— J’aime bien ton cadeau, Mariette !

Gabriel a dit avec un sourire en tenant la tabatière dans sa main, ce cadeau lui plaisait vraiment.

Profitant de cette occasion, les invités ont offert des cadeaux les uns après les autres, et divers trésors rares ont émergé les uns après les autres, comme les sculptures en ivoire et en jade apportées depuis la frontière sud par le magnat de l’immobilier Alexandre Duclos, un tableau d’art d’une très grande valeur ramené depuis l’Italie par le magnat du divertissement Remy Lambert, etc.

Mariette a pincé légèrement ses lèvres rouges, a regardé Jordan et a dit :

— Quel cadeau as-tu acheté ?

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