Agenouillez-vous devant moi !

— Maître, vous avez dit que si vous n’atteignez pas le niveau Bleu, vous errerez à l’aventure pour le reste de votre vie et vous me chargerez de protéger la famille Bourcier de la Ville J en votre nom. Au cours des trois dernières années, vous avez eu peur que je cause des problèmes en faisant étalage de mon esprit et de mon talent, vous m’avez donc ordonné de faire profil bas en faisant semblant d’être un bon à rien sans la moindre force ni la moindre ambition, et de devenir le gendre matrilocal de la famille Bourcier. Par conséquent, tout le monde me considère maintenant comme un bon à rien de gendre et me traite comme un moins que rien.

— Maintenant, je n’ai plus à se cacher. J’ai maintenant réussi à traverser la calamité et à atteindre le niveau Jaune. À partir de maintenant, cette ville sera à moi !

Sur la Falaise Samcheong, trois verres de vin de sacrifices étaient posés sur une plate-forme en pierre bleue.

Lorsque Jordan Choffard a fini de parler, il a pris un verre de vin de sacrifice et l’a saupoudré dans la falaise très profonde, puis il a pris un deuxième verre de verre de sacrifice et l’a saupoudré sur la stèle de pierre de la Falaise Samcheong.

Le vin clin versé brillait sous l’éclat des étoiles.

Jordan était très contrarié, car son maître avait un accord avec l’ancêtre de la famille Bourcier pour protéger trois générations de cette famille, en ce moment-là son maître avait déjà protégé deux générations de la famille Bourcier, et la protection de la troisième génération de cette famille a été confiée à Jordan.

Selon les paroles de son Maître, lorsqu’ils auraient terminé de protéger les trois générations de la famille Bourcier, plus rien n’allait les lier avec cette famille.

« Si mon Maître ne m’avait pas demandé de ne pas montrer ma force, comment aurais-je laisser tant de gens m’humilier sans cesse ? J’ai hâte de voir comment ils réagiront après ce jour ! »

Jordan a gloussé et juste au moment où il a pris le troisième verre de vin, le téléphone dans sa poche a sonné.

En jetant un coup d’œil au numéro qui l’appelait, Jordan a été un peu surpris, il ne s’attendait pas à recevoir cet appel.

L’appelant était l’épouse de Jordan, Mariette Bourcier.

Afin de mieux protéger la famille Bourcier, Jordan avait fait semblant d’être un jeune homme ordinaire qui était favorisé par Hervé Bourcier, l’ancien chef de la famille Bourcier, et avait fait semblant d’être un homme qui avait réussi sa vie en épousant une belle et riche épouse, mais en fait, après avoir épousé Mariette, il est devenu silencieusement le gardien de la famille Bourcier.

Pendant trois années consécutives, Jordan s’est fait traiter par tout le monde de bon à rien, et même Mariette le méprisait. Les deux n’étaient maris et femmes que de nom, ils n’avaient aucun contact intime.

Aussitôt après que Jordan a décroché le téléphone, une voix familière et froide avec une pointe de colère a retenti à l’autre bout du fil.

— Où es-tu allé bong sang, pourquoi n’es-tu pas encore venu ?

— Je suis allé à...

— Je me fiche d’où tu es allé, n’oublie pas ce que tu m’as promis, viens tout de suite ! Aujourd’hui, c’est le banquet d’anniversaire de mon grand-père. Maintenant tous les membres de la famille sont là, il ne manque que toi. En plus, je t’ai déjà viré dix mille euros sur ton compte bancaire, achète un cadeau en venant. Je ne te donne que dix minutes !

Aussitôt après avoir fini de parler, elle a directement raccroché le téléphone.

Le Grand-père de Mariette était également le chef de la famille Bourcier en ce moment-là, il était le frère cadet d’Hervé, son nom était Gabriel Bourcier, après la mort accidentelle d’Hervé, il a pris les rênes de la famille Bourcier.

Jordan a rangé son téléphone portable dans sa poche et a jeté un dernier coup d’œil à la maison en bambou sur la montagne.

Il a fait demi-tour et est descendu la montagne de bonne humeur.

Les trois ans se sont écoulés, il allait donc désormais cesser de faire profil bas et dominer la ville J !

...

Dans la ville J, le temps était légèrement froid en octobre.

Après que Jordan est descendu de la montagne et est retourné en ville, il est allé directement au Restaurant Mer. Ce jour-là, c’était le banquet d’anniversaire du chef de la famille Bourcier, et c’était également la première fois qu’il était invité à un banquet de la famille Bourcier.

Quand il a marché jusqu’à la porte d’une banque, Jordan s’est souvenu de ce que Mariette lui avait dit au téléphone et il est entré aussitôt dans la banque.

Ne pas donner de cadeau n’était pas un problème pour lui, mais comme c’était le banquet d’anniversaire de Gabriel, il ne voulait pas faire perdre la face à sa femme Mariette.

Dès qu’il est entré dans la banque, il a vu dans le couloir une fille très élégante assise côte à côte avec un vieil homme aux cheveux gris, et à côté de ces deux-là se tenait respectueusement un gestionnaire bancaire.

— D’accord, M. Aubin, attendez un moment s’il vous plaît, nous allons vous sortir vos affaires tout de suite.

Le gestionnaire bancaire a dit, puis il s’est retourné pour aller retirer les affaires du vieil homme avec le reçu de dépôt dans sa main.

— Hé, ce jeune homme est très énergique !

Voyant Jordan arriver, Aubin a hoché la tête gentiment. Bien qu’il ait vu de nombreux jeunes talents auparavant, quand il a vu Jordan, il a senti que son tempérament était hors du commun et il voulait faire de lui son ami.

Jordan ne savait pas ce que pensait le vieil homme. En ce moment-là, il fixait des yeux le visage du vieil homme. Les lèvres du vieil homme étaient noires, sa glabelle était jaune et ses yeux étaient très rouges, il semblait être atteint d’une maladie grave.

— Par contre vous vieil homme, vous devriez faire plus attention à votre état de santé.

Jordan a dit, puis il s’est retourné.

— Hé, n’est-ce pas Jordan ?

Jordan s’est retourné et a entendu une voix légèrement enjouée. Un homme portant des lunettes dorées descendait du premier étage de la banque.

En voyant cet homme venir, Jordan a froncé légèrement les sourcils.

Cet homme était Maël Bonnet, l’un des camarades de classe de Mariette et l’un de ses nombreux prétendants.

Contrairement aux autres prétendants de Mariette qui n’étaient rien d’autres que des fils de riche, Maël était quelqu’un de très assidu et de très ambitieux. Avec ses propres efforts et son talent, il est devenu en ce moment-là le médecin-chef adjoint du département de chirurgie thoracique de l’hôpital de la Ville J.

Il venait souvent chez Jordan pour apporter des cadeaux à Mariette.

Maël est venu à Jordan et a dit sans ambages :

— Je te parle, tu es devenu sourd ou quoi ? !

Jordan savait que Maël le méprisait. Maël estimait que Jordan n’avait aucun mérite pour devenir le gendre matrilocal de la famille Bourcier. Et ce qui le faisait le plus mal c’était que Jordan a épousé Mariette, la femme qu’il aimait et qu’il poursuivait depuis de nombreuses années.

Chaque fois que Maël pensait que la femme de ses rêves se faisait souvent baiser par Jordan la nuit, il devenait extrêmement furieux et mourait d’envie de prendre la place de celui-ci.

— Hé, un bon à rien reste vraiment un bon à rien, tu ne peux même pas parler ! Jordan, je ne sais vraiment pas pourquoi la famille Bourcier t’a choisi comme gendre matrilocal, tu ne m’arrives pas à la cheville sur tous les plans ! Quelqu’un comme toi n’es jamais entré même dans la salle VIP au premier étage de la banque n’est-ce pas ? Par contre moi, Maël, je n’ai que vingt-six ans et je suis le médecin-chef adjoint de l’hôpital de la ville J. J’ai effectué des centaines d’opérations chirurgicales. Et toi, tu n’es rien d’autre que le bon à rien de gendre matrilocal de la famille Bourcier, une ordure qui n’apporte aucune valeur ajoutée à ce monde et qui ne fait que gaspiller les ressources de ce monde !

Maël se moquait arbitrairement de Jordan pour évacuer la colère dans son cœur.

— Tu es comme un chien à qui on a volé sa nourriture, tu ne peux rien faire d’autre qu’aboyer !

Jordan a posément répondu. À son avis, Maël n’était qu’une fourmi sautant devant un éléphant. C’était pour cela qu’il estimait que ce serait une perte de salive pour lui de répliquer aux propos haineux de Maël.

— Espèce de...

Maël était très en colère, quand il était sur le point de répliquer, il a soudainement entendu une exclamation derrière lui :

— Grand-père !

Jordan s’est retourné et a vu que le vieil homme à qui il avait parlé quelques instants avant s’est évanoui et est tombé sur le sol, il avait le visage pâle et n’arrêtait pas de convulser, il était en train d’agoniser.

Le personnel de la banque l’a encerclé, ils avaient tous le visage très pâle.

À côté du vieil homme, la jolie fille pleurait abondamment, tout son visage était couvert de larmes.

— Grand-père, qu’est-ce qui ne va pas avec toi, grand-père ?

Jordan était sur le point de s’avancer, mais Maël qui se trouvait à côté de lui a chuchoté avec un visage fier :

— Bon à rien, même si tu as appris à bien répliquer maintenant, tu es toujours un bon à rien, et tu réaliseras bientôt que toi et moi ne boxons pas dans la même catégorie !

Après que Maël a fini de parler, il a repoussé la foule et est entré à l’intérieur du cercle.

— Éloignez-vous, je suis médecin !

Maël a écarté la foule avec une expression calme et confiante sur son visage, et la foule qui était agitée au début s’est calmée instantanément.

— C’est le Dr. Maël de l’hôpital de la ville J. Génial, ce vieil monsieur sera sauvé !

— Je l’ai aussi vu auparavant. C’est un très grand chirurgien. Avec lui, le vieil homme est entre de bonnes mains.

— Heureusement, si le gestionnaire a personnellement reçu ce vieil homme, c’est parce qu’il n’est certainement pas n’importe qui. S’il trouve la mort ici dans notre banque d’une façon aussi soudaine, nous risquons d’avoir de gros ennuis.

En entendant les éloges du personnel de la banque, Maël a regardé fièrement Jordan, un sentiment de supériorité a surgi dans son cœur.

— Ne vous inquiétez pas beauté, je vais certainement sauver votre grand-père !

En voyant que la fille devant lui qui pleurait à chaudes larmes était très belle, très charmante et avec une silhouette qui commençait à prendre forme, Maël s’est soudainement senti très excité et a montré un sourire confiant.

Quand il a vu le vieil homme, il a estimé qu’il devait avoir un corps étranger bloqué dans sa poitrine ou dans sa gorge, il a donc cru qu’il avait juste à faire sortir ce corps étranger et le vieil homme irait bien. Il s’est donc accroupi, a regardé de plus près le vieil homme et a tapoté son dos. Cependant cela n’a produit aucun résultat positif, mais du sang sortait plutôt de la bouche du vieil homme. En voyant cela, Maël est devenu très pâle.

Il venait de se tromper sur son diagnostic !