chapitre 7

Elena rentre dans sa chambre et referme la porte avec rage. Elle s'assit sur le lit et lance un appel téléphonique.

- allô Mia!

- Elena, comment vas-tu tu ?

- Mia , ça ne va pas ici

- pourquoi ?

- je le déteste chaque jour un peu plus, il n'a aucun respect pour la femme.

- peut être qu'avec le temps, le courant peut passer et des sentiments naîtront, qui sait ?

- arrete de rêver Mia , ça n'arrivera pas.

- c'est tout de même mon souhait.

- je sais, mais dommage... la seule personne qui me retient encore dans cette maison, c'est Monsieur Monrau. Il est tout l'opposé de son fils. Parfois je me demande même si August n'est pas un enfant adopté.

- oh! Non Elena, c'est son portrait tout craché

- je sais, mais c'est son caractère le problème. Monsieur Monrau est si gentil, si poli envers moi. Il m'a même trouver un emploi simplement parceque je lui ai dit que je m'ennuie un peu à la maison. On dirait un ange qui a mis le diable au monde.

Elles rigolent toutes les deux.

- Dis-moi Mia, ça avance avec Robert ?

- oui , il est tellement préoccupé par les préparatifs de notre mariage. Mais je n'ai pas encore pris ma robe.

- je t'accompagne demain pour les essais alors.

- mervi Elena

- je t'en prie, tu es une sœur. On se voit demain

- d'accord Elena, prend soin de toi.

- merci Mia.

Elle raccroche le téléphone et ne tarde pas à s'assoupir.

Ce matin, Elena s'est apprêté pour sortir. Elle doit aider Mia à choisir sa robe de mariée. Elle ouvre la porte de sa chambre et s'arrête subitement. Juste Devant la porte, était posé un gros paquet. Elle jette un coup d'œil aux alentours et vérifie s'il y avait quelqu'un. Elle décide d'appeler la femme de ménage lorsqu'elle voit une note sur le paquet. Elle prend la note et jeté un coup d'œil. >. Elle prend son stylo et écrit un message sur un bout de papier répétait il sans arrêt.

Il prit les clés de sa voiture et retourna au lieu où il l'avait laissé, il n'y avait aucun abris à cet endroit, il la retrouva recroquevillée sur le trottoir, il pleuvait un torrent et elle était restée ainsi plusieurs bonnes minutes sous la pluie.

Il voulait l'emmener à la maison mais le pont était endommagé par le torrent. Impossible de retourner chez eux. Il a dû faire demi-tour et trouver un hôtel pour passer la nuit.

- il ne reste plus qu'une chambre, dit le receptionist avec un grand sourire.

- vous n'avez rien de mieux ?

- c'est tout ce que nous avons et l'hôtel le plus proche est à plusieurs kilomètres d'ici.

- ça ira, Dit Thierry lui arrachant la clé des mains.

Elena les regardait en silence, tout au long du trajet elle n'avait pipé mot, Thierry la prit par la main et l'entraîna jusqu'à la dite chambre, elle ne reflétait pas le grand luxe mais ils n'avaient pas le choix c'était le plus proche. En guise de meubles il n'y avait qu'un grand lit pour deux et un canapé. Il jetta un coup d'oeil à la salle de bain, là encore il n'y avait rien de bien luxueux, il se retourna. Elle était debout au milieu de la pièce l'air ailleurs, plus il la regardait, plus le remord l'envahit. Il voulait se racheter mais son égoïsme ne lui permettait pas de s'excuser, il était bien trop fière pour ça.

- prend une douche, je vais nous chercher des vêtements de rechange dans la voiture, dit-il d'un ton froid.

Il revint un peu plus tard lorsque Elena sortait de la douche. elle était devant lui, une serviette autour de sa poitrine plantureuse, des gouttelettes d'eau luisaient sur sa peau veloutée. Il resta captivé par sa beauté. C'était la première fois qu'il prenait le temps de la contempler et ce qu'il voyait ne lui déplaît pas, bien au contraire il en fût entiché.