Tu dois tout faire pour rentrer dans leurs familles.
-Veronica je sais ce que tu dois faire pour rentrer dans leurs familles. Réplique Carmen
Je la regarde dans les yeux, elle venait tout juste d'inciter mon intérêt. Je devais m'approcher de leurs familles pour débuter ma vengeance.
-Qu'est-ce que tu veux dire ? Demande John en s'approchant de moi
-Brad Cabas, l'un des fils de Célia est un cœur à prendre, il enchaîne les relations avec les filles sans vraiment parvenir à une relation sérieuse. Lui, c'est une proie que tu pourras facilement atteindre. Rajoute-t-elle
-Brad, le brun aux yeux clairs proche du gris ? Dis-je en repensant à la fiche d'identité que j'avais sur Brad
Il avait un frère jumeau, qui se prénommait Brady qui d'ailleurs ne lui ressemblait pas vraiment et aussi une sœur jumelle, Britany. Sans oublier leur grand frère Fernando qui travaille dans l'entreprise de sa mère.
Les Cabas étaient à première vue une famille aisée et soudée mais je suis sûre que ce n'est pas si rose que ça à l'air. Sincèrement qui peut bien vivre avec la vipère de Célia sans avoir des envies de meurtres quotidiens
-Oui c'est un bel homme... Enfin, je pense qu'il est le plus accessible pour toi. Brady est très proche de sa mère et Fernando est marié. Explique-t-elle
-Et c'est quoi ta charmante idée, je n'ai pas vraiment besoin de toi pour savoir quoi faire... Autrement dit, tu ne me sers pas à grand-chose. Rajoutais-je en détourner le regard
-Brad est très sportif, il va très souvent dans le club privé se trouvant dans la cinquième rue, si tu veux mettre en scène une rencontre avec lui, c'est l'endroit parfait. Dit-elle
Je regarde John qui fronçait les sourcils. Elle ne m'avait rien apporté de plus en réalité. Ce n'est pas un secret que j'allais mettre en scène ma rencontre avec Brad, enfin je ne sais pas vraiment ce qu'elle cherche. Je n'ai absolument pas confiance en cette femme.
-John allons-y, je ne veux pas perdre plus mon temps. Dis-je
-Angela tu rentres dans la cage au lion, tu ne sais pas de quoi Célia Cabas est capable de faire. Dit Carmen
-Je sais dans quoi je m'engage, cette femme a détruit ma vie et je ne vais pas hésiter à détruire la tienne. Elle ne sait pas de quoi je suis capable. Ah autre chose, tu m'appelles encore une fois Angela, je t'écrase Carmen. Répliquais-je
-Dommage que tu n'aies pas le caractère plus doux de ta mère. C'était une femme bien. Réplique-t-elle.
Je lève les yeux au ciel avant de prendre la direction de la porte pour sortir de sa maison. Un jour faudrait que je lui demande clairement ce qu'elle savait de ma famille mais pour l'instant j'en avais marre de rester dans la même pièce qu'elle.
Je me tourne vers John en ouvrant les yeux pour lui demander de me suivre.
-J'espère que tu es assez intelligente pour tenir ta langue, enfin je dis ça si tu tiens à ta vie. Réplique John en me suivant
J'observe la maison d'en face, c'est-à-dire celle où il y a quinze ans maintenant, je menais une vie tranquille avec ma famille. Je me souviens que mon père passait ses journées dans son bureau à travailler mais le soir il venait me bercer pour m'endormir ou tout simplement m'embrasser. Ma mère, me dédiait toutes ses journées.
On était des gens normaux... Enfin, c'est ce que je pensais jusqu'à ce que j'assiste à leurs assassinats. À partir de ce jour, j'ai su qu'il y avait beaucoup de cadavre dans les placards de la famille Altamira. Que ma famille avait des secrets et c'est pour cela que cette sale vipère de Célia a tué mes parents puis à voler tout notre argent.
Pour moi il était inconcevable de laisser cette bonne femme poursuivre sa vie sans lui faire payer tout le mal qu'elle a fait.
Je ressens la main de John glisser sur mon dos, je sors de mes pensées et me tourne vers lui:
-Allons-y, ce n'est pas en restant ici que je vais me venger. Dis-je
-Ils vont payés Veronica, ils vont tous payer. Réplique-t-il.
Je soupire en me dirigeant vers sa voiture où, le chauffeur nous attendait. Nous montons à l'arrière puis aussitôt il démarre en direction de ma nouvelle maison.
Il nous a fallu une demi-heure pour y arriver. Je devais parler seul à seul avec John au sujet de Carmen, qui est au courant de tout. C'est clair que je n'ai aucunement confiance en elle et je supporterais pas qu'une vieille femme qui tient à peine debout me trahisse.
Je descends de la voiture en faisant signe à John de me suivre. Nous nous dirigeons dans le salon pour discuter:
-Veronica, j'ai une réunion avec des investisseurs dans un quart d'heure. Intervient-il
-John tes barons de la drogue peuvent bien attendre deux minutes non . Rétorquais-je en croisant les bras
-Qu'est-ce qu'il y a ? Demande-t-il en glissant ses mains dans les poches de son jean
-Carmen, je veux une surveillance permanente sur elle... Je n'ai pas confiance en elle, rien ne prouve qu'elle ne va pas avouer la vérité à Célia. Dis-je
-Je vais faire des recherches sur elle et son passé, tu n'as pas à t'en faire. Affirme-t-il
-Elle déteste peut-être Célia mais je ne suis pas sûre qu'elle serait prête à me regarder détruire la famille Cabas.
Il soupire longuement en faisant les cent pas, je détestais le voir s'agiter ainsi sous mes yeux.