Chapitre 5
Williams
Cette manière de penser me touche énormément, je vois en elle une femme loin d'être sorte ou faible, une femme intelligente qui a traversé sûrement beaucoup de situation difficile dans sa vie.
Moi : Je m'appelle Williams...
Nicole : Je sais qui tu es...
Williams : (souris) moi, par contre je ne connais pas ton nom...
Nicole : Nicole, je m'appelle Nicole.
Je discute un peu avec elle avant que son cousin ne vienne la chercher. Il faut dire que je suis impressionné par sa manière d'être et de s'exprimer. Surtout le mental qu'elle a.
Ama
Je me prépare pour aller à l'invitation de Baruch, ça fait la troisième fois qu'il m'invite après notre rencontre. La première fois il m'avait invité à déjeuner, la seconde fois il m'a amené faire du shopping pour lui et pour moi. Je ne sais pourquoi mais il est très attentionné, il m'appelle, nous discutons pendant des heures au téléphone. Mais nous ne voyons pas autant, c'est un homme très occupé. J'AI souvent l'impression qu'il ne me dit pas tout, mais j'essaie de ne pas le brusquer pour ne pas le faire fuir. Cela fait à peine un mois que nous fréquentons. Je jette un dernier coup d'œil dans le miroir, j'admire ce que je vois, "Ama, tu es belle, tu as des formes généreuses, un très jolie teint ébène, de long cheveux, un jolie visage, alors sois confiante" me suis je dis. Je suis belle et je le sais, la beauté est même un complexe pour moi.
" Ama, tu as de la visite ? Waouh tu es belle, cousine"
- Merci cousin, tu aimes ? ( Lui montrant ma robe)
- oui tu es simplement magnifique, mais dis moi c'est ton mec? Tu as vu sa caisse ?
- oui j'ai vu sa caisse, et non ce n'est pas mon mec, entout cas pour l'instant (murmurais je),
- comment tu as pu rencontrer un type de son genre, c'est la haute classe...
- cousin on ne fait pas entendre un type de son genre, trop classe (répondis je avec des grimaces)
- amène moi des emportés... Veille folle.
Je souris, Baruch m'attendait dehors, posé sur sa voiture en manipulant son téléphone. Lorsque je m'approche il lève la tête, me regarde sans mot dire, je lui souris, il me rends juste mon sourire. Il m'ouvre la portière, je m'installe puis on s'en va. Nous roulons depuis environ 15min, tout est silencieux, Il n'est pas particulièrement bavard et c'est un peu gênant car j'aime beaucoup parler alors j'entame un sujet au hasard, puis je commence à parler, j'oublie toute ma timidité je le force à me répondre, il commence à rire à mes blagues et à rentrer dans le jeu. Avec l'embouteillage et tout ça nous a pris pratiquement près d'une heure avant d'aller à l'autre bout de la ville. Je ne sais exactement où on va. Il s'arrête et gare devant un ancien immeuble en réfection. J'étais étonnée mais je le suis à l'intérieur sans posé de questions, je remarque l'architecture des lieux c'est vraiment impressionnant, mais très vieux. Il y a des pots de peinture, et beaucoup d'outils de réfection. Une partie du grand salon est arrangé, sûrement Quelqu'un travail ici.
Baruch : voilà, pourquoi je t'ai fait parcourir toute la ville, (souriant)
Moi: c'est impressionnant, mais assez vieux...
Baruch : oui, je suis tombé amoureux de cet endroit la première fois où je l'ai vu, ça n'a pas été facile mais j'ai pu l'acheter au gouvernement, depuis quelques mois je travaille ici mes temps libres, viens je te montre un endroit.
Moi: Quoi!!! Tu as acheté cette maison ???
Baruch : oui je l'ai acheté avec tout le verger devant, la priorité s'étant sur environ 5 hectares,
Moi: waouh ça doit coûter affreusement cher, oh mon Dieu.
J'extasis devant toute l'architecture du lieu en montant l'escalier, il m'explique, toute sa passion pour ce lieu, comment il a lutté avec le gouvernement pour pouvoir acheter. Il m'amène dans une pièce, c'est une chambre secrète, il juste ouvert un tiroir dans la bibliothèque et le mur s'est fendu, et nous sommes entrés. C'est plutôt spacieux, et très luxueux, il y a un peu de tout dans cette pièce et un grand lit recouvert de draps très blancs, j'ouvre les yeux étonnés de tout ce que je vois. Du coup j'ai très froid dans le dos, genre il peut me tuer ici personne ne le saura, avec tout ce qui se passe dans le pays actuellement, les sacrifice humain, je suis un jeune aussi riche dans un endroit où je ne connais même pas, où aucun membre de ma famille ne sais qui il est ni où je suis. Mais je garde quand même mon calme cherchant des yeux un échappatoire au cas où il tente quelques de suspect. J'imagine tout un scénario dans ma tête, quand sa voix me sors de mes pensées.
Baruch (amusé): tu sais que je ne vais pas te tuer n'est ce pas ?
Moi: ...
Baruch : écoute Ama, je suis clean, je ne savais pas que tu étais une peureuse...
Moi : j'ai pas peur (mentis je), seulement étonnée par tout ce Luxe,
Baruch : J'aime le luxe, cette pièce est ma préférée, c'est un peu mon repère, c'est souvent ici que je viens me cacher.
Moi: te cacher de quoi?
Baruch ne me répond pas, il se contente de s'approcher de moi, me tirer par la taille et m'embrasser, j'étais perplexe, mais il était tellement insistant que je me laisse faire. Nous sommes pris dans un élan fou de baiser, qu'on a dû s'arrêter pour prendre un peu de souffle. Je profite pour lui murmurer une question " es-tu marié ?"
Baruch : ça te dérange si c'était le cas (le visage toujours très proche du mien)
Moi: non, non, ça ne dérange pas.
Il ne dis plus rien, tout en me caressant il m'amène vers le lit dressé.
Je ne me rendis compte de ce que je venais de faire, qu'après une bonne heure de plaisir, j'étais étourdi. Comment ai-je pu répondre que ça ne me dérangeait pas qu'il soit marié, j'ai plus agi par pulsions qu'avec ma raison. Il se leva et pris une douche, m'invita à faire de même. Après que je me sois habillé, il me tend une enveloppe, étonnée je l'ouvre, mes yeux se mouille immédiatement, c'est de l'argent. Donc c'est à ça que j'étais réduite, juste une pute. Avec le peu de dignité qu'il me reste, je lui remets l'enveloppe avec respect. " Merci c'est gentil, je n'ai pas fait ça pour de l'argent." J'arrive pas à y croire, j'éssuie mes larmes et je sors de la pièce. Au dehors je coure, quand je l'entends appeler mon nom. J'arrête un taxi moto, je monte sans même dire où je vais. Je suis pressée de quitter cet endroit.